Actualité

  • Actualité,  Photos de Lilou,  Point de vue,  Sur le vif

    Celle que je ne suis pas

    Depuis quelques années, on voit des filles gagner des fortunes avec les plateformes à contenu payant. En 2021, je suis officiellement devenue travailleuse du sexe en proposant mes services en tant que Cam Girl, en parallèle j’ai ouvert un compte Onlyfans que j’alimente, je l’avoue au gré des images que je capture, sans forcément une grande régularité. En toute transparence cela m’a généré entre 50 et 200€ par mois selon les mois, ce qui me permet de déjà contribuer modestement au financement de ma garçonnière.

    Cela fait quelques temps, que je me dis que je ne consacre pas assez de temps à mon compte Onlyfans, que mes abonnés méritent probablement plus de contenu de ma part et que cela pourrait être du gagnant / gagnant si j’y donne un peu plus d’énergie et que je m’implique à fournir davantage de contenu.

    Chemin faisant, lorsque l’on veut donner un peu de visibilité à son contenu payant, il y a un passage obligé: les réseaux sociaux. C’est là où tout se joue ! Et il n’y a pas de miracle, pour être vue, il faut se montrer ! Instagram est un incontournable, Tiktok et les sites de rencontres générant du trafic vers le site de Meta.

    Seulement aujourd’hui lorsque l’on fait la promotion d’un site Onlyfans sur Instagram, on tombe davantage sur des tentatives d’arnaques à la promotion payante que de potentiels abonnés, ou on se fait facilement bannir.

    La nouvelle mode ce sont les OFM, des agences marketing qui gèrent toute votre communication à votre place afin que l’on se concentre seulement sur la création de contenu. En contrepartie, elles se rémunèrent avec un pourcentage sur les gains allant de 30 à 60% de commission. À les écouter le potentiel est énorme ! Les gains peuvent atteindre des milliers, voir des dizaines de milliers d’euros par mois. C’est tentant d’essayer, de voir ce que cela pourrait donner.

    Je n’ai pas grand chose à perdre à tenter, en ce moment je n’ai plus beaucoup d’abonnés. Je tente donc l’aventure.

    L’agence me dit que mon contenu est trop hard, que je dois retirer tous les clichés où je suis nue, que l’idée c’est que les gens doivent payer pour me voir à poil! Le hic c’est que sur 95% des clichés je suis à moitié nue donc hors de question de retirer tout mon contenu ! Ensuite elle me demande de faire du contenu Tiktok, des petites vidéos de 15 secondes, entre 3 et 6 par jour, « Comme le contenu y est soft, est ce qu’on pourrait envisager montrer ton visage ? Peut être avec un masque de lingerie ? »

    J’y réfléchis, je fais quelques tests, les filtres Tiktok me donnent l’impression d’être une IA, pourquoi pas tenter, même si j’ai du mal avec l’idée, et que oui ceux qui me connaissent peuvent me reconnaître.

    L’idée c’est de prendre un virage, de mettre de côté Lilou, de ne plus m’adresser à mes fans, mais que Léa aille conquérir un nouveau public avec du contenu plus soft, uniquement dans le but de vendre du contenu dénudé ou plus hard à prix d’or, parce qu’ils faut rémunérer l’agence et qu’elle a l’ambition de travailler avec des modèles qui atteignent les 10 000€ par mois minimum.

    Alors je me dis pourquoi pas, et plutôt que me faire une queue de cheval ou des couettes pour me métamorphoser, je vais créer une nouvelle Léa en commandant une perruque et un peu de maquillage. Je me mets devant l’objectif et je tente mes premières photos. Plus de longueur et quelques boucles, ça me change, c’est amusant et en même temps déconcertant. Je regarde le résultat avec ou sans filtre Tiktok, avec ou sans masque de lingerie. J’apprivoise cette nouvelle Léa, je me dis que c’est un sacré challenge, c’est comme partir d’une feuille blanche, devoir tout refaire avec une perruque alors que j’ai déjà tellement de contenu. Je joue le jeu, je me dis que je ne suis pas sûre de kiffer sur le long terme.

    J’envoie des photos softs à l’agence en suggestion de nouvelle photo de profil, une avec le bas du visage, l’autre avec mon visage masqué. L’agent me dit qu’il préfère celle avec le visage coupé, finalement il n’est pas très fan du loup de lingerie qu’il avait lui même suggéré. Si c’est pour rester sur du contenu coupé, où est la valeur ajoutée de la perruque ? Pour le contenu soft de Tiktok, je le sens pas vraiment…

    Mais je n’aurai pas à me torturer très longtemps :

    « Bonjour Léa,

    malheureusement après discussion avec mes collègues de l’agence, nous avons décidé de ne pas retenir ta candidature. Je suis vraiment désolé pour ça, je vais te dire quelles sont les raisons :

    • le fait que tu ne veuilles faire que du contenu demi visage sur OF
    • le fait de ne pas afficher ton visage en plus de cela sur les réseaux sociaux

    Si jamais tu changes d’avis entre temps pour le contenu OF à visage entier, je pourrais revenir vers toi. »

    Me voilà finalement soulagée et libre d’être et de rester moi. Non je ne changerai pas, c’est plus important pour moi de me protéger, de préserver mon anonymat de rester celle que je suis, celle que j’ai toujours été.

    Je me suis permise de lui répondre que je n’avais pas candidaté mais qu’ils m’avait démarchée et de leur conseiller de ne pas prospecter des personnes qui ne montrent pas leur visage si c’est problématique pour eux.

    Donc tant pis, je ne gagnerai pas 10 000€ par mois avec Onlyfans, mais je reste fidèle à moi même et plus authentique.

    Il en reste quelques jolies photos, dont certaines plus osées qui seront sur mes plateformes évidemment. Et pour célébrer ma liberté d’expression et les 16 ans de ce blog demain, le Black Friday etc… je vous propose des remises exceptionnelles !

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    Profitez-en si vous avez envie d’être curieux ! 😁😘

  • Actualité,  Escorte,  Point de vue

    Passage à vide ?

    Je n’ai eu que deux rendez-vous en un mois. Ça fait longtemps que cela n’était pas arrivé. Après l’abondance de ces derniers mois, il y a eu les vacances puis un décès dans ma famille. Le besoin de repos, le manque d’envie. Je ne peux pas dire que je suis déprimée ou en burn(e) out, juste que cette période de moins me fait du bien, ne pas me sentir obligée d’accepter un rendez vous. L’argent ne fait pas tout. C’est rassurant aussi quelque part de me rendre compte que je m’écoute, que l’envie reste essentielle, que le « Fuck Yes » est une règle fondamentale. J’ai eu beaucoup d’interactions sociales et de relations tarifées ou non ces derniers temps et elles n’ont pas toutes la même saveur, le même intérêt. Je suis dans une phase où j’ai envie et besoin de positif et c’est peut être ce qui me mène ces derniers temps à oser dire non, même aux personnes à qui je n’ai rien à reprocher, mais je n’y peux rien, c’est comme ça, l’envie doit être là, elle doit me donner le sourire sur le visage, l’envie doit être une évidence et pas mitigée. Je me suis peut être aussi un peu trop installée dans une routine avec mes réguliers. C’est bien aussi d’en sortir quelques temps… de peut être se dire qu’il me faut du renouveau, et je n’ai aucun doute sur le fait que cette phase est un nuage, elle ne fait que passer. Mon naturel ne change pas et mon mari est toujours là. Il ne se passe pas rien non plus. C’est juste que parfois moins c’est mieux. Et ça fait du bien.

  • Actualité,  Libertinage

    Plaisirs multiples

    J’aime le libertinage parce qu’il donne accès à des parenthèses enchantées, parfois dans des lieux d’exception. Depuis l’été dernier, nous avons découvert avec mon mari les joies des soirées multi-couples et il y a une chose que je constate, le luxe et la luxure se marient très bien. Ces soirées ont parfois lieux dans des appartements parisiens loués pour l’occasion ou de belles demeures avec piscine.

    A chaque fois, c’est un plaisir d’être dans un endroit particulier où la discrétion est de rigueur…

    Lors de notre première pool party l’année dernière nous avions coquiné avec 2 couples avant de nous baigner nus dans la piscine et d’observer les autres en pleine action. Mon homme a pu concrétiser un fantasme en passant un agréable moment avec une asiatique. Elle est venu ensuite sur mon visage, j’ai fait mon premier face sitting avec elle. Quel plaisir de déguster sa chatte en me faisant prendre en même temps. J’ai beaucoup aimer son franc parler assez direct avec son petit accent asiatique, ses « bon quand est-ce qu’on baise ? » ou encore « hummm t’as vu elle est bonne la grosse queue de mon mari » nous ont bien fait sourire.

    Lors de cette pool party il y a eu un peu comme 2 groupes, l’impression d’être dans le groupe des personnes peut être moins attractives physiquement mais très sympa. De toute façon à ces soirées, tout le monde ne baise pas avec tout le monde. Parfois on a plaisir à discuter avec des personnes avec qui l’on ne baise pas et parfois on se retrouve à baiser avec des inconnus. Impossible de retenir les prénoms de tout le monde !

    Hier encore une fois, l’endroit était sublime, une belle demeure avec piscine, à la campagne. Une dizaine de couples, certains qui se connaissent déjà. Un homme dit: « oui, à force, on connaît toujours un couple quand on vient en soirée ! » Je réponds : « Je crois que mon mari et moi n’avons pas encore fait assez de soirée… »

    Quelques minutes plus tard, l’homme qui se présente et me fait la bise me dit: « On se connaît! » m’obligeant à retirer ce que je venais de dire ! Je ne l’avais pas reconnu, mais sa femme, oui ! Nous avons eu le plaisir de les rencontrer lors d’une petite multi de 3 couples l’année dernière.

    Parmi les invités il y avait deux « célébrités », un journaliste que nous avons tout de suite clairement identifié et un comédien dont nous n’avons pas retrouvé le nom, mais quand je le verrai un jour à la télé, je pourrais me dire, « Ah oui, c’est lui que j’ai sucé vite fait en soirée… » il aurait probablement aimer davantage, mais même dans ces soirées, une libertine n’est pas un libre service. Le comédien a juste essayer de m’entraîner dans ses coquineries ou de se placer stratégiquement pour obtenir quelque chose. Rien qui ne me donne particulièrement envie.

    Pire, alors qu’en fin de soirée j’étais en mode voyeuse, un autre homme avec qui j’avais discuté me dit  » ça te dit de me sucer ? ». La demande n’est pas des plus élégantes mais je m’exécute, je viens de passer un bon moment avec sa femme et il était sympa. Seulement, sa queue n’est pas particulièrement à mon goût, je lui suggère donc de me baiser, il me dit « oui fais-moi bien durcir avant. » Je continue brièvement avec ma bouche avant de laisser mes mains le branler. Il me répond « Je préfère que tu me suces ». Puis, « non mais ça ne me fais pas grand chose ce que tu me fais, suce moi ». J’ai lâché sa queue et j’ai quitté la pièce. Une règle d’or, une femme a le choix, elle fait ce qu’ELLE veut.

    À l’inverse plus tôt, je me suis retrouvée à prendre du plaisir avec un couple inconnu, qui a eu à cœur de bien me lécher, sans demander de contre partie. Un délice !

    Mon mari et moi avons aussi interagi avec le couple qui nous a invité, des gens très agréables et chaleureux et qui savent recevoir et placer le plaisir au bon endroit.

    Je retiens surtout un très bon moment à 3 femmes. Quel plaisir de se lécher mutuellement la chatte, d’embrasser, de caresser… Lors de ces soirées je suis très bi, j’adore m’amuser avec ces belles femmes et leurs maris n’ont pas l’air de s’en plaindre… J’aime aussi regarder les corps se mélanger, entendre les buits de frottement des corps ou les cris de plaisir. Il y a toujours un moment où je me fais prendre en levrette, ou avec les jambes en l’air…

    On devrait d’ailleurs re revoir avec grand plaisir ce couple déjà rencontré l’an passé avec qui nous avons passé une bonne partie de la soirée, car elle est aussi gourmande que moi et son homme a semble-t-il à cœur qu’on se revoit pour qu’il puisse s’occuper davantage de mon plaisir !

  • Actualité,  Escorte,  Insolite,  Libertinage,  Mais qui est Lilou?

    Libertine?

    « Donc tu n’es pas libertine car une libertine n’a pas de clientèle ? »

    Je suis moi, parfois libertine parfois escorte mais toujours libre de mes choix et de mes actes.

    La différence entre les deux est très claire pour moi, cela fait 17 ans que je suis libertine, ça fait partie de mon ADN, c’est ce qui m’a permis d’acquérir de l’expérience, de savoir m’adapter aux situations. J’ai réalisé toutes mes envies que ce soit en terme de lieux insolites, de pratique, de configuration, de nombre et genre de partenaire, sans pour autant aller dans la surenchère. J’aime les choses simples, j’aime l’équilibre, j’aime construire des relations. J’aime ma zone de confort dans laquelle j’évolue, cela me permet d’être dans ma zone de génie, j’aime en sortir parfois aussi, pour l’adrénaline.

    Je suis libertine quand j’écoute mes envies à moi, avec mes amants, mes partenaires de longue date, en sauna ou en club, ou encore en soirée multi avec mon mari. J’avoue qu’en tant que libertine, hormis les soirées, je ne fais plus beaucoup de nouvelles rencontres. J’ai déjà des partenaires de choix. J’ai besoin d’être séduite, d’avoir en face de moi une personne qui me plaît et qui saura me donner du plaisir ! J’ai éliminé tous les hommes qui ne pensaient qu’à leur plaisir sans se soucier du mien. Celui qui me contacte uniquement quand il a envie de jouir, mais qui veut juste se laisser faire et ne veut même plus me baiser. Et celui qui finalement me baisait si moyennement que je n’ai même pas écrit sur lui. En tant que libertine j’ai une exigence, MON plaisir et bien sûr je garde toute ma liberté.

    Mes clients me paient pour que je me rende disponible sur un créneau horaire où nous pourrons nous voir. La contre partie financière leur permet de ne pas avoir à me séduire ou à me faire jouir. L’approche est plus directe. Mon but est de leur faire plaisir essentiellement. Si je n’ai pas de plaisir avec un client, il ne reviendra pas, je reste libre de choisir. Le feeling reste important car je reste moi, je dois être en confiance et respectée. Je ne pousse pas à la consommation, ce sont mes clients qui me contactent quand ils en ont envie. J’ai mes petits chouchous. Certains aiment me lécher ou me faire jouir, d’autres pas. Je connais les pêchers mignon de chacun. Ils m’aiment sensuelle et salope à la fois. J’adore être une bonne pute et bien les faire gicler. Je sais ceux qui vont aimer que je le dise et ceux qui n’aiment pas les mots crus. Je le sens, c’est ma zone de génie, être capable d’être celle qu’ils veulent avoir dans leur lit ou dans leur bras, un temps défini. Pour eux (sauf un) je ne suis pas Lilou, je suis Léa, l’escort occasionnelle au service de leurs désirs, une femme libre et épanouie qui assume et aime donner du plaisir aux autres…

    Et mon mari dans tout ça, il adore tout ce que je lui raconte… Ça l’excite terriblement que j’assume complètement ce que je fais !

  • Actualité,  Escorte,  Mais qui est Lilou?,  Sexualité

    Coming out

    « Très joli blog, aura-t-on le droit à de nouveaux articles bientôt? »
    C’est vrai mes écrits se font plus rares. Ce ne sont pas les rendez-vous coquins qui manquent.
    C’est peut être que depuis que je reçois dans ma garçonnière, le déroulé d’un rendez-vous me paraît moins original ou particulier.
    C’est peut être que je me sens moins libertine.
    C’est peut être pour garder la confidentialité de ces moments d’intimité qui me sont confiés.
    C’est peut être aussi que j’ai glissé petit à petit vers autre chose, avec toujours au centre de tout le plaisir et la liberté.
    C’est peut être parce que cela peut paraître choquant ou tabou pour certains d’entre vous, que je n’ai pas osé l’écrire et le partager avec vous ici.
    Oui peu de temps avant d’avoir ma garçonnière, j’ai basculé du côté obscur. Mon désir d’entreprendre, de gagner de l’argent, a rencontré mon envie de vivre de ma passion, d’être alignée, alors, j’ai osé.

    J’ai créé une fiche sur un site spécialisé, et je suis devenue Léa. TDS, Travailleuse du sexe. Cam girl proposant des vidéos, des photos, ou des petits rendez-vous virtuels de quelques minutes pour accompagner le plaisir de ces messieurs. Quel pied d’arrondir mes fins de mois en jouant avec mes sextoys devant la caméra. Pouvoir faire gicler plusieurs queues en quelques heures de « têtes à têtes » virtuels. D’assouvir les envies les plus simples ou les plus extravagantes. Assumer les mots crus, les tenues sexy et provoquantes, maitriser la langue, s’adapter à chacun, savoir exactement ce qu’il aime, ce qui lui plait et ce qu’il faut pour lui faire du bien. Me rendre compte des angles de caméras qui mettent en valeur mes seins ou mon cul. Je ne plais pas à tout le monde, mais je plais à certains et il ne fut pas difficile, d’avoir mon public, de me faire ma petite clientèle de réguliers. Certains ont parfois reconnu ou découvert Lilou. Je suis devenue une pute virtuelle et je m’amuse de ces contrastes entre toutes mes vies.

    Quelle joie d’avoir signé le bail, d’avoir pu l’envisager et me l’offrir grâce à l’argent des cams, puis du compte Onlyfans ou Mym. Avoir un lieu à moi, c’était mon rêve depuis plusieurs années, et grâce à mes fans ou mes clients, c’est devenu réalité. Cela fait de moi une femme encore plus libre et épanouie. Quel plaisir de nouer de vraies relations à travers ces rendez-vous par caméras interposées, même si parfois, j’entrevois aussi les travers de cette activité : certains abusent de mon temps, de ma gentillesse, ne respectent pas leur parole, ne me règlent pas comme convenu… Peu importe, ce qui compte surtout, c’est de rester moi, de ne pas me forcer, de suivre mes désirs, mon plaisir, de dire non (souvent) si l’envie n’y est pas. L’argent ne fait pas tout, et puis, c’est une activité chronophage, qui au fil du temps me fatigue, ne me convient plus. Je fais régulièrement des pauses.

    Parallèlement, dans ma vie réelle, certains hommes me considèrent comme une pute gratuite, viennent dans ma garçonnière, me baisent, réclament parfois sans succès fellation ou sodomie sans se soucier de mon plaisir, et repartent aussi vite qu’ils sont arrivés. Alors quitte à me considérer comme une pute, pourquoi ne finalement pas en être vraiment une, pas que pour l’argent, ni uniquement par fantasme, mais aussi par plaisir, parce que j’aime ça, cela m’excite, c’est très cérébral, cela fixe un cadre, cela défini les règles du jeu. Je suis libre de dire oui ou de dire non, de fixer mes conditions. Cela me donne de la valeur et l’envie de satisfaire mon client, de tout faire pour qu’il soit content, et qu’il ait envie de revenir, à partir du moment où il y a un bon feeling des deux côtés.

    Après quelques mésaventures virtuelles, je tombe un jour sur l’annonce d’un homme qui recherche une escorte occasionnelle pour des rendez-vous réguliers, ça fait tilt. Je lui écrit. Pas de réponse, pas tout de suite. Mais l’idée a germé, je me dis que c’est peut être à moi d’écrire une annonce, sur qui je suis, ce que je veux, ce que je propose. « Escorte occasionnelle pour relation suivie ». C’est ainsi que le réel a remplacé le virtuel, que petit à petit en quelques semaines à peine, je me suis refait une clientèle. Des billets déposés sur mon bureau, en récompense de cette parenthèse de volupté confidentielle. Des moments de partage, de plaisir, où, une fois encore, je sais m’adapter à chacun, créer avec des clients le plus souvent réguliers des relations particulières et privilégiées.

    Rester moi, sélective, libre, épanouie, heureuse d’offrir et de partager ces moments de plaisir. J’aime faire du bien à des personnes soigneusement sélectionnées, car il ne suffit pas de payer, j’ai toujours besoin de ce feeling, même si parfois j’accepte de me tromper. Du sexe tarifé, mais du sexe de qualité, des hommes qui apprécient le plus souvent qui je suis et ce que je propose, des bulles de bien être, de détente, de plaisir. Oui, il y a aussi des déconvenues, des personnes à qui je ne plais pas ou qui ne revienne pas, mais ça fait parti du jeu. Je ne me formalise pas, je me concentre sur le positif. Être capable d’aller à l’essentiel, de prendre l’initiative ou de la laisser, d’être à l’écoute des envies de l’autre, ce n’est pas donné à tout le monde.

    Je ne me suis jamais sentie autant alignée, utile, à jouer les sexdolls, les salopes, les douces amantes selon l’envie. Faire du bien, pas qu’avec ma langue, mes mains ou mon corps, aussi en restant moi même, simple, entière et passionnée. Pas comme une vraie pro, à enchainer les clients ou avec un chronomètre. Etre différente, spéciale, c’est ce que j’aime et que j’ ai réussi à devenir pour certains… Des moments qui ont de la valeur, pour eux, mes clients réguliers, comme pour moi. Un équilibre gagnant gagnant des plus épanouissant…

    Ps: Pour ceux d’entre vous qui seraient éventuellement intéressés par mes prestations ne cherchez pas, l’annonce a été supprimée, ma disponibilité étant limitée je ne fais plus vraiment de nouvelle rencontre. De temps en temps, je peux être ouverte à envisager de nouveaux clients, si vous souhaitez avoir les informations sur mes prestations, c’est ici

  • Actualité,  Libertinage

    Une page se tourne

    L’impression de déménager, comme il y a presque un an. Faire les cartons, les descendre à la cave. Me rendre compte que j’ai beaucoup trop de chaussures. Heureusement la plupart de mes affaires sont déjà dans des boîtes en plastique. Impressionnant tout ce que j’ai pu ramener en ces lieux depuis 2 ans dans l’une ou l’autre de mes garçonnnières. Je change d’appart oui, tout en restant au même endroit.

    Je dois dire au revoir à ce miroir que j’ai adoré regarder. Il a été le temoin de tant de plaisir et d’orgasmes, il a multiplié les points de vue. L’endroit va faire peau neuve, du sol au plafond. Un projet qui me rend heureuse et puis je trouverai bien un moyen de recréer un reflet avec peut être un miroir plus moderne.

    Temoin de mille et un plaisirs à venir …

  • Actualité,  J'ai testé pour vous,  Libertinage,  Sexualité

    Baiser responsable

    Libertiner, c’est s’exposer aux MST. J’ai déjà été exposée comme toutes les femmes sexuellement très active au HPV. C’est la partie la moins agréable du jeu, parce que c’est facile de se retrouver dans une situation à risque, ne serait-ce que simplement parce que pour moi il est inconcevable de sucer du latex. Il y a parfois, plus rarement, des accidents ou des partenaires irrespectueux et irresponsable. Il y a plusieurs années je me suis retrouvée dans un centre de dépistage car mon partenaire a joui en moi alors que je pensais qu’il avait un préservatif. J’étais choquée, car à l’époque désireuse de tomber enceinte de mon mari je ne prenais pas la pillule. Heureusement tout s’est bien terminé et je ne suis pas tombée enceinte ce mois là.

    J’ai longtemps considéré ma sexualité comme un sujet intime et personnel, et je n’ai jamais osé avouer que j’étais libertine à mon médecin traitant ou ma gynécologue. Je leur demandais à l’occasion une ordonnance pour « faire le point sur les MST » sans en dire davantage. Depuis plusieurs mois, mon état d’esprit a changé et j’ai décidé d’oser mon coming out face au corps médical ! Comme je n’arrivais pas à en parler à ma gynécologue que je connais depuis trop longtemps, j’ai décidé de consulter une autre gynécologue plus proche et plus jeune, à qui je l’ai dit d’emblée. Mon médecin traitant n’est toujours pas dans la confidence, j’ai utilisé l’application Qare pour demander à un médecin que je ne connaissais pas ma dernière ordonnance de dépistage.

    Et puis un jour on m’a parlé de la PREP, c’est un traitement préventif que l’on prend entre 24 et 2h avant un rapport sexuel, puis 24h et 48h après, il protège du VIH.

    J’ai donc pris rendez-vous dans un Cegidd en hôpital car c’est là où on peut être accompagné pour mettre en place le traitement. Les médecins peuvent aujourd’hui prescrire ce traitement mais peu sont désireux de le faire ou formés sur le sujet. Cela devrait se démocratiser avec le temps.

    Toujours est-il qu’avant le rendez-vous, je suis allée en laboratoire faire tous les examens et qu’ensuite le médecin m’a reçu en consultation. Cela a duré près d’une heure où elle m’a parlé de toutes les MST et des solutions pour se protéger. Elle m’a proposé un vaccin contre la gonococcie qui provoque des infections urinaires. Je suis déjà vaccinée contre les Hépatites.

    Que ce soit dans le laboratoire ou dans le bureau du médecin, je me suis retrouvée face à des femmes bienveillantes qui m’ont félicité d’entamer cette démarche, car c’est important de se protéger et de protéger les autres. J’avoue aujourd’hui avec le recul, je regrette d’avoir ressenti ce tabou sur ma sexualité vis à vis du corps médical. Pour le moment ce sont surtout des hommes homosexuels qui vont consulter. Avant de partir, elle m’a dit : si vous connaissez des femmes comme vous, parlez en, car aujourd’hui beaucoup de choses sont possibles pour se protéger !

    Femme ou homme, nous sommes tous concernés et je ne peux que vous encourager à vous informer sur les solutions qui peuvent vous protéger et protéger les autres !

    https://www.aides.org/prep

    dav

  • Actualité,  BDSM,  J'ai testé pour vous,  Sexualité

    Nouvelle Nuit Demonia le 4 février 2023

    Envie de vivre une expérience hors du commun, que ce soit déjà ton univers ou simplement une découverte, la prochaine nuit Demonia se déroulera le 4 février prochain dans un nouveau lieu au Yoyo / Palais de Tokyo. Cette soirée vous embarquera pour un voyage fétichiste unique sur le thème de l’univers asiatique.

    (Re) Découvrir mes récits de mes Nuits Demonia :

    Cliquer sur la photo pour avoir toutes les informations
  • Actualité,  Libertinage,  Mes amants,  Mon Homme

    4 hommes sinon rien ?

    Alors que j’héberge Vincent dans ma garçonnnière depuis quelques jours et que nous avons passé mon mercredi de télétravail entre photos sexy et expériences sensoriels, il me demande : « Est-ce que je peux rester un jour de plus ? Ne t’inquiète pas je serai parti pour 8h… Je sais que tu as ta journée de co-working de prévu demain… »

    J’accepte, de toute façon, je viens de me faire voler mon vélo et je me retrouve dans l’incapacité d’aller récupérer les clés et dans l’obligation de passer au commissariat. Il m’enverra les photos de sa super soirée parisienne tandis que je passerai une mauvaise nuit, rongée par la culpabilité d’avoir baissé ma vigilance quant à mon vélo (depuis une semaine je laissais la batterie dessus alors que je prenais soin de l’emporter avec moi jusque là).

    Le réveil est difficile, je préviens Vincent que je n’arriverai pas avant 9h, ce qui l’arrange également, car il s’est couché à 3h du matin.

    Aurélien, mon « collègue de co-working » est en route, il m’envoie un message pour me préciser qu’il arrivera vers 9h30.

    J’ai un peu de mal et c’est finalement à 9h15 que je prend la direction de la garçonnnière, je préviens Vincent que je suis là dans 5 mn, tandis qu’Aurélien m’informe qu’il est déjà arrivé et sonne déjà à l’interphone. Les deux hommes vont se croiser. Heureusement que chaque homme me connaît et sait que je suis loin d’avoir un seul homme.

    Je retrouve Aurélien devant ma porte après lui avoir ouvert à l’interphone depuis mon téléphone… Je toque à la porte, Vincent m’ouvre et est un peu surpris que je ne sois pas seule, je comprends qu’il n’a pas eu le temps de lire mon dernier message où je l’avertissais de l’arrivée d’Aurélien.

    Je fais les présentations en souriant. Je ne serai jamais dérangée à l’idée d’avoir 2 hommes pour moi, mais Vincent est sur le départ et je sais qu’il n’est pas à l’aise avec l’imprévu. Aurélien de son côté a hâte de me retrouver, mais je dois aider Vincent à charger sa voiture.

    Je porte quelques sacs de Vincent et nous descendons, seulement devant l’interphone pour quitter la résidence, je me rends compte que je n’ai pas les clés, ni mon téléphone qui m’aurait permis d’ouvrir le portail en sonnant à l’interphone. Nous nous retrouvons coincés à l’extérieur. Notre solution sera de crier en direction de mon balcon pour qu’Aurélien nous délivre de notre situation cocasse. Vincent dans la confusion avait également oublié ses clés de voiture. Il ne serait pas allé bien loin.

    Je prends quelques minutes pour dire au revoir à Vincent, on ose se serrer dans les bras et un dernier baiser dans la rue, il n’y a personne dans mon quartier à cette heure là.

    À mon retour dans ma garçonnnière Aurélien s’est installé, il commence à avoir ses petites habitudes et le code du wifi est déjà enregistré dans son ordinateur. Cela fait plus d’un mois que nous n’avons pas passé une journée ensemble, quel plaisir de le retrouver. Après ma mésaventure de la veille, la déception de ne pas avoir profité d’une soirée libertine alors que nous étions sans enfant, et la mauvaise nuit que je viens de passer, une journée de télétravail avec lui est un réconfort idéal d’autant qu’il adore me lecher et qu’il m’offre de somptueux cunnis jusqu’à l’orgasme. Nous nous abandonnons au plaisir, quand soudain je sursaute : « Mince, ma réunion ! »

    Il est 11h17, ma réunion a commencé à 11h, j’ai raté le début et ma chef a essayé de me joindre à 11h01 et 11h03 justement parce que je n’étais pas connectée mais comme il y avait le casque branché, je n’ai pas entendu sonné. Le stress ! D’après les clichés que nous avons pris à 11h03 j’étais en plein cunni ! C’est ça le sens des priorités !

    Je me confonds en excuses, explique que cette nouvelle réunion bi mensuelle dans mon agenda m’étais complètement sortie de la tête ! La prochaine fois, je mettrai une alarme !

    Toujours est-il que pendant qu’Aurélien était entre mes cuisses et que je m’abandonnais à sa langue, j’ai laissé mes pensées s’évader et imaginer avoir 2 hommes pour moi… Est-ce la rencontre fortuite entre Vincent et Aurélien qui a provoqué cela, ou bien le fait que faute de ne pas avoir réussi à voir Esteban hier soir, il a prévu de passer me voir ce soir car il n’est pas disponible demain. J’ai aussi imaginé que mon mari pourrait apprécier nous rejoindre…

    Une fois la réunion terminée j’en parle à Aurélien qui est partant pour doubler mon plaisir et que mon homme passe dans la garçonnnière. J’envoie une invitation à mon mari qui répond qu’il pourra venir vers 14h. Aurélien est ravi de voir mon grand sourire sur mon visage !

    Nous prendrons le temps de baiser comme nous aimons et de répondre à quelques obligations professionnelles avant que mon chéri toque à la porte. Les hommes se serrent la main avant qu’Aurélien ne s’occupe de moi devant notre spectateur. Il m’offre un orgasme de plus avant de me prendre en levrette !

    A quatre pattes devant mon homme je rêve de prendre sa queue en bouche. Il est installé dans un fauteuil, il ouvre son pantalon mais me dit : « Ce n’est pas très pratique. » Je me contenterai de le caresser, et de le regarder dans les yeux. Je vois son excitation, je sais qu’il aura plaisir à me baiser ce soir à la maison.

    Il devra attendre, la fin de la journée avec Aurélien, et la soirée que j’ai prévu avec Esteban. Je sais que ça l’excite que je sois aussi salope et que j’assume mes envies, même si cela signifie cumuler plusieurs rendez-vous dans une journée, et qu’aujourd’hui 4 hommes sont venus dans ma garçonnnière, qui porte très bien son nom …

    Demain, je serai sage, mais aujourd’hui je vais jouir encore et encore, parce qu’il n’y a pas mieux pour oublier les déconvenues… Esteban, aime me proposer des positions différentes et plus sportives que ce dont j’ai l’habitude. Il est aussi gourmand et généreux qu’Aurélien, ce sera chouette le jour où je pourrais les réunir, car je sais qu’ils seront tous les deux partants pour décupler mon plaisir…

    Et mon homme sera toujours là pour écouter mes récits et jouir d’excitation, rien de tel avant de rejoindre paisiblement les bras de Morphée, lovés l’un contre l’autre…

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    Jouissances

    Je reçois beaucoup de sollicitations, et on me demande souvent quel est mon type d’homme, mais je ne pense pas vraiment avoir de critères particuliers pour un homme, d’un point de vue physique notamment, je n’ai pas vraiment d’exigence précise, mais ce que j’apprécie c’est la simplicité, et le plaisir… et je sais d’expérience que le fait d’être petit, grand, brun ou blond n’est pas déterminant pour prendre son pied.

    Si je suis sur un site de rencontre, je privilégie les personnes à proximité de chez moi, et lors des échanges, je vérifie si nos agendas sont compatibles assez rapidement, car s’il faut attendre un mois pour se voir, c’est beaucoup moins excitant.

    C’est ainsi, qu’une journée de télétravail, je me suis retrouvée à proposer à un inconnu, de venir presque instantanément dans ma garçonnnière. J’avoue celui qui cherche à me séduire galère, celui que je vais chercher moi-même n’a guère… qu’à me baiser !

    Ce n’est pas la première fois que je suis spontanée. Seulement cette fois, l’homme est gourmand, généreux et aussi insatiable que moi ! Aussi dès le premier rendez-vous, nous avons alterné très agréablement entre rencontres des corps et découvertes de nos âmes…

    Un savoureux mélange, et lorsque la jouissance est au rendez-vous, assez naturellement on propose un deuxième rendez-vous, puis un troisième…

    Voilà comment, en quelques jours à peine, je me retrouve heureuse d’avoir trouvé un nouveau complice… Cerise sur le gâteau, celui-ci est assez sportif et pourrait me motiver à faire un peu plus de sport. En tout cas, il est force de propositions et j’apprécie faire des étirements ou travailler mes cuisses en essayant des positions, où de base, je ne suis pas forcément à l’aise…

    Vivement mes prochaines séances d’entraînement avec mon nouveau coach ! 😁