Mon Homme

  • Fantasmes,  Mon Homme,  Sexualité

    Sexcapade parisienne en perspective

    Cinq ans que mon homme n’a pas eu l’occasion de me voir me faire baiser par un autre homme, ce n’est pas faute de l’avoir demandé, mais les temps ont été plus sages, les amants plus éloignés et peut être pas friand de cette configuration. Je suis aussi probablement pas très à l’aise de réunir un amant avec lequel je suis complice et mon homme qui peut paraître froid et distant en pareille circonstance, car je sais d’expérience qu’il préfère juste regarder, il n’a pas envie de connaître mes amants, il veut juste les voir me baiser.

    Lorsque fin juillet je lui ai raconté mon rendez-vous à l’aveugle, il m’a dit de faire attention et surtout il a ressenti l’envie de s’impliquer et pourquoi pas d’organiser ce type de rencontre un peu plus directes. Nous avons créé notre fiche couple sur Wyylde et ouvert le champ des possibles, couples et surtout hommes seuls, les opportunités deviennent facilement concrètes, chaque jour des dizaines d’hommes viennent tenter leur chance dans l’espoir de me baiser, éventuellement devant mon mari s’il veut.

    À l’approche d’une soirée d’anniversaire mon homme suggère de confier les enfants à ma maman pour une nuit et de nous réserver une chambre d’hôtel sur Paris. « Nous pourrons ainsi recevoir un homme pour te baiser ou pourquoi pas rencontrer un couple. »

    C’est dans cette perspective très excitante que je consulte les fiches, dit non à ceux qui ne me plaisent pas et commence la discussion avec ceux qui pourraient convenir à notre recherche. Mon homme se rend compte qu’il est difficile pour lui de choisir pour moi, il aurait tendance à fermer toutes les fenêtres de discussion un peu vite parfois. Comme pour le choix d’un hébergement sur Airbnb, nous filtrons et regardons les commentaires sur les fiches.

    Ce catalogue n’est pas mon modus operandi habituel. Notre but n’est pas de trouver l’amant idéal cochant toutes les cases pour créer une belle relation complice dans la durée, mais bien un homme capable de me baiser direct devant mon homme. Du sexe à l’état pur. Je me base donc cette fois sur des critères physique pour faire une sélection. Peu importe s’ils sont plus jeunes, s’ils ne sont pas à côté de la maison puisque la soirée sera parisienne, ce qui compte c’est qu’ils soient attirants physiquement et dispos le jour J.

    J’en réduis l’homme à être une queue pour me baiser devant mon Homme. Il aura la satisfaction de pouvoir profiter de mon corps, un accord baisant-baisant équilibré. Après quelques recherches infructueuses, ou opportunités saisies avant l’heure, nous nous retrouvons à J-1 à devoir prendre des décisions. Choisir l’hôtel et l’homme. Mon homme a vu un Best western rue Monge, ce sera peut être moins gênant à la réception qu’un petit hôtel. Je préférerais quelque chose de plus central, d’autant que les prétendants que j’ai présélectionnés sont plutôt sur l’ouest parisien. Je présente à mon chéri les trois meilleurs profils qui ont attiré mon attention et dont j’ai vérifié la disponibilité. Nous allons prendre possession de la chambre dans l’après midi, nous pouvons donc envisager être rejoins de bonne heure. Je propose donc à celui qui correspond le mieux à mes critères de nous rejoindre en fin d’après midi début de soirée. Il accepte et demande si « ce sera pour la soirée ou la nuit aussi? » Je questionne mon mari. « Et si ça se passe bien est-il envisageable qu’il reste ?

    -Non j’ai envie de boire un verre ou aller au restau tranquille ! »

    Je comprends donc qu’il me faudra expliquer à notre invité ce que nous souhaitons. Je lui précise que ce sera juste le temps de la rencontre

  • Fantasmes,  Libertinage,  Mes amants,  Mon Homme,  Sensualité,  Sexualité,  Sur le vif

    A mi chemin

    Voilà des semaines, que je ne suis pas revenue ici, que je n’ai pas écrit le moindre mot, que j’ai laissé le récit d’un après midi d’été au sauna en suspens. Je n’ai pas raconté non plus comment j’ai aimé, à la fin de l’été, faire découvrir ce lieu de libertinage à mon mari. Et finalement me rendre compte, que j’avais beaucoup plus d’appréhensions que lui et que j’aurai dû partager ça avec lui et l’y amener plus tôt.

    Le sauna est devenu ces derniers temps, le lieu de prédilection de ma vie libertine. Le mois dernier, j’y suis allée avec le premier homme que j’ai rencontré via ce blog, il y a plus de 10 ans, mon premier admirateur, mon troisième amant. Un homme que j’ai vu moins de 5 fois en dix ans, la dernière rencontre était il y a plus de 6 ans. Impressionnant de se rendre compte de tout ce qu’il s’est passé depuis que je l’ai rencontré, le mariage, les enfants, les changements de boulots et les dizaines d’amants…

    Parfois je suis nostalgique de ce que j’ai été. Mais, en réalité, je suis plus heureuse et fière d’avoir vécu tout ça, et c’est quelque chose que je garde au fond de moi. La légèreté et l’insouciance que j’avais me manquent parfois. Je suis devenue plus exigeante, et ça ne rend pas les choses simples. Dans ma routine d’heureuse maman active, il est difficile de concevoir m’envoyer en l’air à l’improviste comme je pouvais le faire avant. La logistique doit être simple, les horaires de disponibilités compatibles, et l’envie être là. Alors le sauna, a été la réponse la plus simple, pour partager de beaux moments de complicités avec mon bel amant, mon mari, ou ce premier admirateur. Se détendre, profiter de l’autre, se laisser porter par l’ambiance et saisir les opportunités qui se présentent, comme elles se présentent. Essayer de ne pas se poser trop de questions, profiter des personnes qui sont là, même si elles ne correspondent pas complètement à nos critères physiques, elles ont le mérite d’être là et d’avoir envie d’un moment de partage. Il y a ceux qui se présentent avec leurs prénoms, et puis il y a les anonymes avec qui l’on baise quasiment sans dire un mot. Mais dans tous les cas, même si les échanges sont courtois, il n’y aura pas suite. C’est peut être ça aussi pour moi le lâcher prise: accepter les gens comme ils sont, prendre du plaisir en toute simplicité sans trop se poser de question, et envisager aussi les relations court terme, comme j’ai pu le faire avant.

    Mais de temps en temps, en plein câlin avec mon homme, ou seule au beau milieu de la nuit, je laisse mon esprit s’évader vers mes vraies envies, et c’est toujours les mêmes images qui reviennent: des femmes, des hommes, de la séduction, de la pluralité, de la complicité, du partage, de la sensualité. Définir un cadre propice au bien être, avec des personnes de confiance, agréables, que je connais bien, qui me plaisent…

    C’est ça que j’ai vu aujourd’hui dans ce cliché de @boudoirStrass envoyé par SMS par mon bel amant. Un cliché qui évoque à la fois souvenir et envie. Me voilà à mi-chemin, à la fois un peu éloigné de tout ça, mais finalement peut être pas tant que ça. Il n’y a peut être simplement qu’une main à tendre, pour qu’il se passe des choses, à condition d’accepter ce qui pourrait bien se passer, et enfin m’approcher de ce saint graal qu’est pour moi le lâcher prise.

  • Mes amants,  Mon Homme,  Point de vue,  Réflexions

    Je ne suis plus la libertine que j’étais

    Parfois, je repense à cette légèreté, cette insouciance qui me caractérisait il y a quelques années, lorsque le libertinage m’a permis d’oser les choses les plus folles. Rencontre les yeux bandés, dans le noir, cumuler deux rendez-vous dans la même soirée, laisser un presque inconnu m’organiser un moment avec trois hommes, aller à l’autre bout de Paris portée par l’envie pour rencontrer un quasi inconnu.

    Je n’ai aucun regret de tout ce que j’ai eu la chance de vivre, j’aime cette adrénaline juste avant un rendez-vous, j’adore ce relâchement des corps, cette terrible sensation de bien être et me sentir si vivante après avoir vécu un tel moment. Je ne dis pas que tout ça a complètement disparu, je pense juste que les choses ont évolués. Oui, mon rôle de maman m’accapare et me fixe des contraintes, je ne peux plus parcourir des kilomètres, rentrer tard, ou ne pas rentrer du tout, je ne peux plus improviser.

    J’ai toujours suivi mes envies avec spontanéité, avec mon côté terre à terre. Au bout d’un moment, j’ai besoin de concret, et pour passer au concret il faut: être disponible et avoir un lieu à disposition permettant d’avoir de l’intimité. Heureusement, les chambres d’hôtels existent, mais il faut chercher l’hôtel, trouver un prix raisonnable, vérifier la dispo, réserver… C’est toute une logistique, possible certes, mais qui me fait de moins en moins frémir d’envie comme ça a pu être le cas par le passé.

    C’est une évidence, je ne suis plus la libertine que j’étais, peut être aussi, parce qu’à chaque fois que mon homme vient glisser sa langue entre mes cuisses, je me dis que j’ai de la chance d’avoir ce plaisir à domicile, je réalise, que je peux en profiter à volonté, quand je veux, sans avoir à aller à l’autre bout de l’île de France. J’ai multiplié les amants, et pourtant, j’ai eu des plaisirs intenses, des sensations fortes, très fortes mêmes. Oui, j’ai trouvé auprès de mes amants des plaisirs que je n’ai jamais connu avec mon mari, des sensations physiques différentes, des jouissances nombreuses et variées. Seulement, les années passent, et le constat reste le même: mon désir pour lui ne s’est jamais estompé, mon plaisir n’a fait que grandir. Il n’y a que lui qui sait si parfaitement me faire jouir, exactement comme j’aime, faire l’amour avec lui, c’est juste exactement tout ce que j’aime, toujours!

    Je ne suis plus la même libertine, ne signifie pas qu’il n’y aura plus jamais d’amant, parce que le libertinage est toujours pour moi un piment, un ingrédient dans notre couple, un moyen de susciter le désir de mon homme. Je ne suis plus la même libertine parce que je suis une épouse et une maman épanouie, et que je suis encore plus exigeante, car passer du temps avec un autre homme signifie sacrifier du temps avec ma famille. Certes, ça me fait le plus grand bien, parfois, de m’échapper de cette bulle familiale, mais je ne suis plus la même libertine, parce que je savoure le fait que mon mari soit mon meilleur amant.

  • Mes amants,  Mon Homme,  Récits sensuels,  Sexualité,  Sur le vif

    Renaissance ?

    C’est le dernier amant à m’avoir baisée, et cela remonte à des mois. Cela fait quelques semaines que nous ne nous sommes pas vus. Son « Et moi alors? » répondant à l’énumération de mes prochains rendez-vous, me révèle son envie de me voir. Discussion ou sexe? L’évidence ne nous laissera pas cette fois faire la part belle aux mots.

    L’amie veut redevenir l’amante et se prête au jeu de répondre à la « furieuse envie de nuisette soyeuse ». La requête a le mérite de me replonger dans mes boîtes de lingerie à la recherche de ma nuisette rouge qui sera parfaite pour l’occasion. Je resserre les bretelles pour mettre mon décolleté en valeur. Tant que je suis dans mes frou frou, je choisis un joli boxer noir, des bas et des chaussures à talons qui donnent à toute femme une cambrure sexy. Il ne me reste plus qu’à remettre ma veste noire pour parfaire ma tenue.  Je me regarde dans le miroir et me sens sexy. Un maquillage marqué viendrait sublimer le portrait de la libertine, mais il me reste encore à apprendre à bien le faire et je manque de temps, un coup de mascara ira pour cette fois.

    Mon homme m’appelle alors que mon amant est sur le point d’arriver. La porte s’ouvre, et au lieu d’être déconcerté par ma conversation avec mon mari, mon prétendant se colle contre mon dos et laisse courir ses mains sur la soie vers ma poitrine et mes fesses… Je raccroche tout en sachant que mon homme se réjouit de la situation. Mon plaisir: attiser ses sens avec un petit sms.

    screenshot_2017-03-07-21-30-51-1.png

    Le « Tu es bandante » murmuré à mon oreille me rassure. La suite est torride, ma jouissance intense, ses assauts aussi. L’un de nos meilleurs moments sexe, marqué par un « Tu m’as manqué » un « Refais moi ce sourire » et un « Regarde-moi » juste avant de jouir comme s’il cherchait quelque chose en moi.

    Et oui, il y a longtemps, nous avions fait l’amour avec les yeux, et je pouvais le faire jouir avec mes mots mais l’homme qui m’a aimé aujourd’hui n’existe plus, et peut être que l’amoureuse a elle aussi laisser la place à la simple amante. Après tout, le plaisir est au rendez-vous, ça fait un bien fou et c’est l’essentiel, le reste, on s’en fout, non?

  • Actualité,  Maman,  Mes amants,  Mon Homme

    Belle nouvelle année

    2016 a été pour moi  une très belle année avec l’arrivée de mon deuxième enfant. Me voilà une femme comblée et épanouie. Je l’étais déjà, mais cette fois j’ai la sensation d’avoir atteint mon objectif. Voilà, ma famille au complet, il ne me reste plus qu’à savourer mon rôle de maman ces, au moins, vingt prochaines années!

    Forcément, moins de temps à consacrer à ce blog, car ma vie de couple et de famille m’a apporté tout ce dont j’avais besoin. Oui, je suis toujours libertine, et mon homme aime lorsque je lui dis que j’ai pu voir un amant, mais ce que je vis avec eux, j’ai plus envie de le garder pour moi que de le partager ici. Peut être parce que  ce qui est le plus précieux ne se raconte pas.

    J’aurai probablement un jour de nouveau envie d’écrire, mais j’ai encore quelques projets à mener à bien, notamment concernant ma vie professionnelle. Si j’arrive à atteindre mes objectifs aussi sur ce plan là au cours de l’année 2017, je pourrai peut être un jour, je l’espère avoir plus de temps pour l’écriture. En tout cas, il me reste des choses à écrire c’est certain, et peut être comme pour ma nouvelle, sur des formats plus long qu’un simple billet de blog. Ce blog fêtera ses 10 ans en 2017 et grâce à lui j’ai vécu probablement mes plus belles histoires. C’est l’une de mes plus belles aventure, celle qui m’a permis d’avoir confiance en moi et qui a des répercussions sur bien d’autres aspects de ma personnalité et de ma vie. Je vous remercie de continuer de me suivre depuis toutes ces années, que 2017 vous fasse vivre de beaux moments.

    Personnellement, je ne veux qu’une chose: profiter en toute simplicité de ces petits êtres merveilleux que j’ai eu la chance de mettre au monde et de leur papa, et si de temps en temps, il y a un peu de piment dans tout ça, pourquoi pas…

  • Libertinage,  Mes amants,  Mon Homme,  Souvenirs

    De 17h45 à 9h15

    Mon homme qui nous regarde baiser puis quitte la chambre d’hôtel pour rentrer à la maison.

    Ce « Tu peux pas garder ta petite culotte, il me la faut, là maintenant dans ma poche! » alors que nous sommes attablés au milieu d’une brasserie populaire avec des gens tout autour de nous.

    La balade digestive dans les passages couverts avec ce petit recoin discret, idéal pour une petite mise en bouche.

    Le mojito « très bon » aux dires du barman après lequel j’ai eu envie de te glisser à l’oreille: « Tu viens, on va baiser! »

    Cette cage d’escalier d’immeuble Haussmannien dont je me souvenais encore du code, tant de fois parcourue il y a des années, mais dans laquelle je n’avais encore jamais joui.

    Ce « Oh, il nous reste encore au moins 15 minutes! Baisons! » juste avant de quitter la chambre où nous avons eu déjà tant de jouissances, pour prendre des chemins différents.

    Nous ne savons pas quand nous nous reverrons, mais j’aime, entre autres, ces souvenirs avec toi.

  • Libertinage,  Mais qui est Lilou?,  Maman,  Mes amants,  Mon Homme,  Sentiments

    Un cœur au complet?

    Le tout premier qui m’a dit « Je t’aime », c’était timide et mignon, Guillaume était un joli garçon que je n’ai jamais embrassé ni revu.

    Le deuxième qui m’a dit « Je t’aime » c’était au milieu d’une chaste nuit, cela faisait à peine une semaine que nous nous étions embrassé pour la première fois, son « Je crois que je t’aime déjà » m’a un peu surprise. Il est devenu dix ans plus tard mon mari.

    Le troisième qui m’a dit « Je t’aime », c’était au bout de cinq mois, le jour où j’ai enfin eu le privilège de sentir sa si jolie queue en moi. Mon bel amant a su se laisser désirer et en trois mots me bouleverser.

    Le quatrième qui m’a dit « Je t’aime », c’était il y a moins d’un mois, d’abord en langage codé, puis enfin, les yeux dans les yeux, sous des draps, juste quelques heures à peine après notre premier regard.

    Le dernier qui m’a dit « Je t’aime », c’était il y a moins d’une semaine, cela faisait quelques minutes que je l’avais sur le bout de la langue, il me l’a dit pour la première fois avec mon prénom. C’était juste avant de se dire au revoir, dans un parking.

    Et il y a ce petit bonhomme, pas encore assez grand pour pouvoir le dire, mais qui déjà avec ses sourires à quelques petites dents, me fait chavirer. Assurément le plus important de tous, celui qui a besoin de moi. Il y a plus d’hommes désormais dans ma vie que je ne l’aurai imaginé. Tellement de « Je t’aime » que ça en devient indécent, mais peu importe, je profite, et j’aime. Mon cœur n’aime pas qu’un homme, mais il aime chacun d’eux sincèrement, et différemment pour ce qu’ils m’apportent. Aucun ne vient prendre la place  des autres, car mon cœur en plus de battre parfois intensément, a cette capacité de s’agrandir tout simplement. J’aime l’amour au pluriel.

  • Mon Homme

    Avec lui

    Qu’importe que ça dure 5, 10, 15 minutes, moins, ou plus, que ce soit avec ou sans préliminaires, dans le noir la plupart du temps, et à 95% dans un lit : j’adore tout simplement faire l’amour avec lui.

    Ma sexualité avec mon mari n’est pas de celles que je raconte beaucoup ici, peut-être parce qu’on pourrait la juger des plus classique: missionnaire ou petites cuillères la plupart du temps, parfois le soir en semaine, plus souvent le week end, et un peu plus pendant les vacances.

    Parfois, nous sommes fatigués quand nous nous couchons, et j’aime dans ce cas qu’il aille à l’essentiel. Il m’arrive de ne pas avoir envie qu’il me lèche, et souvent il insiste, il est doué pour me faire jouir rapidement ainsi. Nous laissons nos corps s’exprimer. Nous nous focalisons sur notre plaisir l’espace d’un instant. Nous baisons. J’aime toutes ces jouissances, même les plus rapides, parce que ce sont souvent les plus excitantes, accompagnées de mots crus. Avant et après n’est qu’amour et tendresse.
    image

    Mon homme ne fantasme pas sur Lilou et connaît presque tout de moi. Il sait qu’il peut profiter de moi comme il veut, quand il veut.  Il n’est pas du genre à se jeter sur sa femme, ou à me faire l’amour trois fois. Ce que j’aime surtout c’est me lover dans le creux de son épaule au coucher ou au réveil.  Ce simple câlin, suffit à mon bien être. Sexe ou pas sexe. Après tout, il n’est pas avec moi pour ça!

  • Mais qui est Lilou?,  Maman,  Mon Homme,  Sentiments,  Sexualité

    Tout doucement

    Avoir un enfant, ce n’est pas sans conséquence sur sa vie de couple et sa sexualité, même quand on est libertine; comme en témoigne également Tania sur son blog.

    Pendant les mois de la grossesse, j’avais le plus souvent avec mon homme une relation intime  une fois par semaine, le samedi ou le dimanche matin, la plupart du temps dans la position des petites cuillères,  sans vraiment nous attarder sur les préliminaires à mon égard, les petites fellations pour mon homme étant heureusement moins rares. Jamais mon mari n’a entrepris les câlins, afin probablement de s’assurer que l’envie était partagée. Je crois que pendant ces instants, il était heureux de « baiser » sa femme, mais je suppose qu’il essayait au fond de lui d’occulter la présence dans mon ventre arrondi de notre enfant.

    Pour moi, j’avoue qu’il a été particulier et assez fort de sentir en même temps mon homme et mon bébé bouger en moi! N’être qu’un et trois à la fois! Mais aussi magique soit cet instant de communion, il était toutefois difficile de s’abandonner au plaisir en présence de ce petit être, c’est pourquoi, j’ai un peu mis mon plaisir entre parenthèse pendant cette période.  Les seuls petits orgasmes que je me suis accordés étaient devant des vidéos coquines visionnées en solitaire sur Internet, ressentant à chaque fois un afflux sanguin dans mon ventre, me rappelant qu’à proximité de mon plaisir, il y avait un petit colocataire. Je suppose qu’ on a probablement chacun envie de respecter l’autre, de ne pas déranger.

    Ensuite, lorsque bébé est là, il faut dans un premier temps se remettre de l’accouchement, le corps se vide, se contracte de douleur, saigne. Il s’adapte aussi pour donner le meilleur et nourrir notre petite merveille. Mes tétons qui il n’y a pas si longtemps aimaient tant être titillés pour accompagner mes orgasmes, sont désormais autrement  titillés par mon petit homme affamé. Le lait coule et c’est comme si , pendant le temps de l’allaitement au moins, cette partie de mon corps est exclusivement réservé à mon bébé.

    20140819_132452Puis petit à petit, je me sens mieux, même si je suis fatiguée par les changes et les tétées nocturnes. Le retour à la sexualité se fait généralement deux mois après l’accouchement avait prévenu la sage femme, pendant les cours de préparation, parce qu’on est souvent focalisé par notre nouveau rôle de parents et fatigué par les courtes nuits que nous impose notre nouveau né.

    La vie change assurément, la fatigue est bien là, mais l’envie de reprendre possession de mon corps se fait sentir. C’est un réel plaisir de tout doucement caresser de nouveau mon intimité sous la couette lors d’une sieste en début d’après midi, deux semaines et demi après le jour J.

    Souvent couchés à des heures décalées, ou complètement épuisés, vient un soir, au bout de trois semaines, où, presque surpris, mon mari et moi pouvons enfin nous retrouver dans les bras l’un de l’autre. C’est alors un des moments les plus beaux: de la douceur, des caresses, nos langues qui se retrouvent;  alors que ça fait bien longtemps que les baisers langoureux avaient un peu délaissés nos ébats. L’impression de revivre une première fois. Lentement, mon homme découvre la métamorphose de mon corps, réalise et constate en me touchant que j’ai minci. « Je t’aime comme ça, autant que je t’aimais avant, j’aime ma petite salope, autant que la maman ». C’est si bon de se sentir ainsi aimée quelque soit ma corpulence, telle que je suis. C’est bon de retrouver mon corps, mais c’est encore meilleur de retrouver mon mari, de l’aimer encore plus en tant que père, et d’enfin pouvoir tout doucement le sentir de nouveau en moi.