Récits coquins

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    Chaleur

    C’est notre quatrième chambre louée pour quelques heures, en autant d’établissement, nous sourions de devenir des testeurs d’hôtels.  A peine la porte franchie nous sommes heureux que ce petit dix mètres carré avec le minimum syndical, toilettes et douche soit climatisé. Pour le peu de temps que nous resterons, l’essentiel n’est pas les prestations à notre disposition, mais bien ce que ce lieu nous permet de faire.

    Nous nous débarrassons de nos sacs et affaires, nous prenons dans les bras et nous embrassons. Tu t’exclames: « ça fait tellement longtemps! ». On s’est pourtant vu il y a deux jours. Rapidement ma robe d’été tombe, nos mains se baladent sur nos corps, nos baisers s’enflamment, ma petite culotte se retrouve sur le sol. Tu me plaques contre le mur, ça commence à devenir une habitude. J’aime te sentir ainsi contre moi. Il fait chaud, une douche ne serait pas du luxe, mais pour le moment, nous préférons faire monter encore plus la température. Tu glisses tes mains dans mon intimité, je sens du bout des doigts ta queue gonflée de désir à travers ton boxer. Je vibre, j’adore cela, je pourrais rester des heures comme ça. Je n’ose encore me retourner, je sais l’effet que ça te fait, mais me voilà face contre le mur et fesses contre toi. Je sais que bientôt tu me prendras comme ça, mais pas encore, je veux d’abord profiter de tes baisers, de tes caresses, de la chaleur de ton corps. Ce désir puissant nous attire l’un à l’autre. Je me retourne pour me plonger dans ton regard si intense. Il ne me reste que mon soutien gorges, tandis que tu es en boxer. Plus pour longtemps. Tu es complètement nu, je saute sur l’occasion pour m’accroupir et te prendre en bouche, ma chaleur t’envahit, ma langue tourne autour de ton gland, ta main s’appuie contre la porte d’entrée pour ne pas succomber, j’aime entendre tes soupirs dans ces moments de plaisir, je te regarde dans les yeux, te souris. Je profite de toi, mais bientôt tu m’interromps, tes envies se font plus claires: « Tu ne m’en veux pas si on garde la douche pour après, là, j’ai envie de toi! ». Jamais, je ne t’en voudrais de vouloir me prendre, surtout debout appuyée contre ce mur. Je suis sur la pointe des pieds, cambrée, pour mieux sentir ta queue en moi. C’est si bon.

    Puis le lit nous fait envie: « Quelle position souhaites-tu? ». Peu t’importe. Je te veux sur moi, les yeux dans les yeux, je te sens bien comme ça. Mes mains parcourent ton dos, nos baisers accompagnent notre plaisir. Puis te voilà sensible, tu m’interroges:
    « Tu fais quelque chose là?
    -Rien pourquoi?
    -Si, tu contractes…
    – Ah oui, ça, tu as raison, je n’y fais même plus attention.
    -J’aime beaucoup!
    – Et bien c’est ce qu’on « s’amuse » à faire lors de la rééducation du périnée. »

    Nous en rions, avant que notre corps à corps reprenne de plus belle, et que nos mots, continuent de naturellement trouver leur place dans notre intime. Nous évoquons, nos ressentis, nos expériences, nos petites histoires, nos envies aussi. Un jour, nous nous ferons l’amour rien qu’avec les yeux, c’est sur ta liste, mais ce qui te plait, ce sont toutes ces choses qui ne sont pas sur cette liste et que nous ferons.

    Mais là tout de suite, je veux me retourner, face contre les draps non défaits, je soulève mes fesses pour mieux te sentir. Je ne te vois pas, mais je t’aime en moi. Quelque soit la position, je ne m’en lasse pas. Nous en profitons longuement. Ce sont les yeux dans les yeux que nous jouirons un peu plus tard, nos corps dégoulinants par cette forte chaleur. Nous prenons le temps de récupérer de nos ébats, avant de nous diriger vers cette douche bien méritée. Vivement la prochaine fois!

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    En voiture

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    C’est une chaude soirée de la fin de l’été. Nous avons très envie de nous voir, mais mon amant héberge sa sœur pour quelques jours, il nous faut donc innover. En arrivant en bas de chez lui, au lieu de me garer comme j’en ai l’habitude, je l’accueille comme passager de la voiture de mon chéri. « Où allons-nous? »  Il me répond: « Il parait qu’il y a un parking tranquille près de chez toi? » Il a apprécié la série de photo que j’ai réalisé quelques semaines plus tôt en ces lieux. Je reprends donc la direction de la maison. Quinze minutes plus tard, nous voilà garés dans le petit parking souterrain juste à côté du supermarché où j’ai l’habitude de faire mes courses, il est 21h30, il n’y a personne. Nous commençons alors à nous embrasser, et à avoir les mains baladeuses, ça fait plusieurs mois que nous ne nous sommes pas vus, nos retrouvailles sont très excitantes. J’aime sentir sa main dans ma culotte, alors que je prends l’initiative de le sucer. Je veux en profiter longuement. J’aime le sentir vibrer sous les assauts de ma langue. Il m’interrompt parfois, parce qu’il ne veut pas jouir tout de suite. Nous sommes tous deux désireux de faire durer le plaisir, malgré le risque d’être surpris à tout instant dans ce lieu insolite. Je le savoure encore en bouche tandis qu’il me fait vibrer de ses doigts. Mais bientôt l’envie de me prendre se fait trop forte, il me propose de sortir de la voiture pour être plus à l’aise. On regarde quelques secondes autour de nous, ça fait plus d’un quart d’heure que nous sommes là et rien n’a bougé dans ce parking, la prise de risque nous semble donc acceptable. Le désir nous mène plus facilement à oser faire des folies. Il sort de la voiture, vient près de moi côté conducteur. Je le rejoins à l’extérieur du véhicule. Il baisse son jean, se pare d’un préservatif, je soulève ma jupe et me cambre sur le capot pour enfin l’accueillir en moi. Notre excitation est décuplée. J’aime ses coups de reins, je fais attention à rester silencieuse. Cette levrette spontanée est des plus savoureuse, nous en profitons quelques courtes minutes. Mon amant a même l’audace de goûter à mon petit trou avant de jouir. Jamais je n’avais connu de situation aussi excitante et vu le capot de la voiture de mon chéri de si près!

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    De Paris à Venise en passant par l’Afrique. J’ai testé pour vous le Love Hôtel

    Après avoir fait connaissance autour d’un sage déjeuner, nous avons eu envie de nous revoir. Il nous faut donc trouver une date, une heure, et surtout un lieu. « As-tu déjà testé le Love Hôtel? » « -Oui, la première fois il y a 2 ans, et la seconde il y a 6 mois, mais je n’aurai rien contre y retourner ». Nous accordons donc nos emplois du temps pour nous retrouver devant le Sex Shop de la rue St Denis qui propose des chambres à l’heure, espérant qu’en cette fin de journée apocalyptique, le lieu n’affiche pas complet. Il est tout juste 17 heures lorsque nous nous présentons à l’accueil, et comme nous le craignions la jeune femme nous annonce qu’aucune chambre ne sera disponible avant 18h15. Notre timing étant serré, nous sortons pour prendre le temps de la réflexion, et continuons dans la rue St Denis. Les sexshops avoisinants loin d’être attirants ne peuvent nous proposer d’alternative acceptable, nous retournons donc auprès de la jeune femme pour réserver une chambre pour 18h15, nous avons même le choix entre l’ambiance savane ou orientale. Nous optons pour l’Afrique, et patientons en déambulant dans les rayons du sexshop en précisant de ne pas hésiter à nous prévenir si une chambre venait à se libérer plus tôt. Vers 17h30 alors que nous sommes en train de regarder les petits canards et autres œufs vibrants de la boutique, une jolie blonde vient nous voir et nous informe que notre chambre est prête. Nous en sommes ravis, la suivons à l’étage et passons devant des cabines diffusant des films érotiques avant d’arriver devant la chambre. La jeune femme nous indique le fonctionnement de la carte à insérer près de la console où l’on peut choisir les vidéos d’ambiances ou coquines diffusées sur l’écran, des préservatifs et lubrifiants sont à notre disposition ainsi que du savon et des serviettes en papier. Il ne reste plus qu’à nous jeter l’un sur l’autre et à profiter de l’heure devant nous!

    Nos baisers sont torrides, mon haut tombe vite par terre,  ma jupe levée laisse percevoir mon porte jarretelle, mon nouvel amant s’allonge sur le lit, je m’installe sur lui. Entre deux baisers, il profite de la vue que lui offre le miroir au plafond. Il me demande comment j’ai envie de continuer, lorsque la jeune femme frappe à la porte. Elle s’est trompée de couple et n’a aucune autre chambre à proposer à l’autre couple qui avait réservé l’ambiance savane avant nous. Coupés dans notre élan, nous devons nous résigner à quitter la chambre et à devoir patienter qu’une autre se libère. Nous croisons l’homme et la femme qui auront la chance de pouvoir immédiatement commencer leurs ébats. La jolie blonde confuse, ne sait pas trop quoi faire pour se faire pardonner, elle nous propose une bouteille de champagne à titre de dédommagement, une coupe nous est rapidement servie et nous sommes invités à nous installer sur deux chaises au bout du couloir, juste à côté de la chambre que nous venons de quitter, nous entendons les cris d’une femme de la chambre voisine. Mon partenaire est frustré de n’avoir eu qu’un avant goût, mais nous préférons rire de la situation, et quelques minutes plus tard, notre hôtesse revient vers nous en nous informant que la chambre Vénitienne sera bientôt prête et que comme nous n’avons pas encore payé, elle nous offre l’heure! Nous n’aurons pas tout perdu! Vers 18h, un homme vient nous chercher pour un embarquement immédiat pour l’Italie, et cette fois, mon compagnon de l’heure et moi ne serons pas interrompus! J’ai même le temps de prendre une petite photo souvenir avant de me mettre en route pour Rome où mon mari et ses parents m’attendent dans un restaurant à proximité de la station du même nom…

    Où:
    88 rue st denis, 75001 Paris
    Metro : Etienne Marcel, Rambuteau, Les halles
    RER : Chatelêt les halles

    Quand:
    Tous les jours de 9h à 2h du matin

    Avec qui:
    En priorité votre amant ou votre maîtresse bien sur, mais pourquoi pas aussi votre partenaire officiel(le) pour pimenter un peu le quotidien!

    Combien ça coûte:
    25 € de l’heure

    Le concept:
    Des chambres à thèmes confortables et avec douche, louées en toute discrétion à l’heure, en plein cœur de Paris.
    Attention, le Love Hôtel n’est pas très visible de la rue, ce n’est pas comme dans un hôtel, il faut en réalité entrer dans un sexshop, le Club 88, où vous avez un comptoir d’accueil spécifique.

    J’ai aimé:
    Avoir la possibilité de disposer d’un endroit approprié pour passer un doux moment avec mon amant, à un prix raisonnable.
    – La discrétion est assurée, on peut conserver son anonymat
    – Le côté assumé de la chose, je ne me suis sentie à aucun moment mal à l’aise, et il ne m’a pas semblé que tous les couples que j’ai pu croiser étaient illégitimes!

    J’ai moins aimé:
    – Les femmes de ménages étrangères en jogging gris, assez bruyantes et pas très discrètes
    – Les bruits de couloir qui peuvent être un peu déconcertants.

    Je vous conseille:
    -Réservez votre chambre via leur site Internet ou par téléphone, si vous savez à l’avance l’heure de votre arrivée.

    J’aimerai:
    Que le concept se développe et que d’autres sexshops ou établissements hôteliers puissent proposer des chambres à l’heure à prix abordable!

    En savoir plus: http://www.lovehotelaparis.fr/

    NB: Je précise que malgré le fait que la coupe de champagne et l’heure nous ont été finalement offertes, ce billet n’est pas sponsorisé.

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    Insoumise ?

    Il m’a demandé de passer le voir, il avait envie de me baiser. Le matin même, je m’étais caressée en pensant à lui. J’ai hésité, puis je lui ai précisé: « Si je passe tu as intérêt à bien me faire mouiller et à bien me faire crier ». Quelques heures plus tard nous nous sommes retrouvés devant un parc non loin de son appartement! À peine à l’abri des regards indiscrets dans l’ascenseur il glisse sa main sous ma jupe, presque déçu de constater que je porte une culotte! Une fois franchie la porte de son studio, il m’invite à prendre place sur son canapé impatient de me branler la chatte! Je me déshabille et m’installe confortablement pour profiter au mieux de l’instant! Comme à chaque fois, je sais qu’il ne m’embrassera pas, que je ne le sucerais pas, je ne l’ai jamais fait. Son plaisir il le prend à écarter mes lèvres intimes et mettre en branle mon clito. C’est pour ça que je suis venue, je sais qu’il s’attardera longtemps sur mon intimité, que ça l’excite au plus haut point de me voir mouiller, il sait qu’il va ensuite pouvoir me baiser!

    Depuis que je suis arrivée, je suis ses instructions, c’est un dominant, il me veut sa soumise. Il me demande de me mettre à quatre pattes. Il me bande les yeux et va chercher un petit fouet. A chaque petit moment d’attente il m’ordonne de me caresser. Il me crache sur la chatte, me branle, me fouette. L’obscurité dans laquelle il me plonge accroit mon abandon et mon plaisir. Il fouille avec son doigt mon petit trou, tout en continuant de stimuler mon clito. Il me demande de lui faire face. Je m’exécute, lui obéir sur l’instant m’excite. Son majeur s’agite en moi alors qu’il fouette désormais mes tétons! Je sens que la jouissance arrive.

    Après un retentissant orgasme, je me retrouve à quatre pattes au sol, le bandeau encore sur les yeux, je le laisse me prendre en levrette. Il aime m’avoir à sa disposition. Ses coups de reins viennent au plus profond de mes entrailles, me procurer des sensations à la limite de la douleur mais me gratifiant en réalité d’un plaisir intense. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper des hurlements de plaisir à en déranger le voisinage. Il me pilonne, ravi que sa queue me fasse crier ainsi. Il aime me voir « salope ». Il peut me baiser ainsi comme une « chienne », savoir que j’aime ça, que je suis venue pour ça. Il peut « me la mettre bien profond » autant qu’il veut, prendre le contrôle sur moi. Il aimerait s’aventurer en un lieu plus étroit, mais il me plait de lui refuser ce plaisir. Il peut m’utiliser, user et abuser de moi, mais j’aime lui résister, je sais qu’ il  n’ira pas contre mon gré.

    Après s’être appliqué à me baiser comme il se doit, il jouit sur mes seins. Je me rhabille rapidement pour ne pas être trop en retard à mon rendez-vous à quelques stations de là. Il me demande avant de partir: « Alors, tu reviendras? ». Le voilà, lui le « Dom » désormais soumis à ma volonté.