Récits coquins

  • Mes amants,  Récits coquins,  Sensualité,  Sentiments,  Souvenirs

    Autour d’un verre

    Après quelques péripéties, je me retrouve enfin devant toi. Tu me demandes si je veux boire quelque chose: « oui un verre d’eau, merci » Mais bien plus que ce verre, ce dont j’ai envie, c’est d’exprimer mes envies gourmandes. Impatiente, je t’embrasse et laisse mes mains parcourir ton corps. Je sens déjà ton excitation qui ne fait qu’attiser la mienne. Vite, enlève ce pantalon afin que je puisse te gouter.

    Enfin tu es dans ma bouche et je peux savourer l’instant. Pour une fois, je ne veux pas me presser mais bien prendre mon temps. Profiter de toi, te couvrir de la chaleur de mon souffle, jouer avec ton membre viril, laisser ma langue le parcourir de long en large. Je m’attarde sur chaque centimètre carré de cette raideur que je connais si bien. Tu retiens ton souffle et essais de calmer mes ardeurs pour ne pas succomber trop vite au plaisir. Tu t’attardes alors sur mon intimité, t’octroyant ainsi un peu de répit. Mais ceci ne calme en rien ma fougue et mon envie de te sucer comme jamais. J’alterne les rythmes et les mouvements de langue.

    Puis je m’allonge sur le canapé et accueille tes va et viens entre mes seins. Tu m’avoue être capable de jouir rapidement ainsi. « Non, pas tout de suite, je veux encore profiter de toi ». Tu m’invites alors à te prendre en main. Mes doigts enserrent ta verge fermement et ressentent les sursauts d’afflux sanguins que tu ne peux contenir. Ta respiration est haletante, ta bouche grande ouverte face à ce plaisir que je te procure. Tu veux jouir une fois de plus, mais seule ma main a le contrôle et décidera de faire durer encore ce moment.

    Puis tu te lèves, je m’agenouille devant toi, ma bouche reprend possession de toi, et cette fois ce sont tes jambes qui tremblent et n’en peuvent plus. Tu me supplies de te délivrer. Dans un dernier assaut, je te laisse enfin couvrir mes seins de ta jouissance, recevant tes cris en récompense. J’aime te voir et t’entendre ainsi dans tous tes états. Est-il plus dur de résister ou de succomber?

    Quelques instants plus tard, alors que je repense à ce que je viens de partager avec toi, je réalise que j’ai laissé sur la table, ce verre d’eau que tu m’avais servi, sans même en avoir bu une gorgée.

  • Mes amants,  Plaisirs,  Récits coquins

    Envie pressante

    Le lundi soir, avec quelques dizaines de personnes, je me consacre généralement à la musique. La présence de chacun est importante, car tout le monde contribue à la réussite de notre projet commun. Seulement parfois, il arrive que certains évènements viennent perturber mon emploi du temps…

    « Je pense à la douceur de tes seins, la chaleur de ta bouche quand tu me suces, à tes petits « baises moi » quand je te prends en levrette… J’ai envie de jouir sur ton corps, dans ta bouche… » Ces petits mots de bon matin ne font qu’attiser mes envies et bientôt le désir devient trop fort.

    18h30. Fin d’une journée de travail bien remplie, mais pour une fois, envie de contourner les obligations. « Désolée, je suis retenue au boulot, j’arriverai une heure plus tard ». J’avoue ne pas avoir de scrupule à user de mon image de jeune femme sage et sérieuse.

    Suit alors une heure d’ivresse, de corps à corps, de caresses, de tension, de désir, de fougue. Mélange des corps, tu m’avoues cette impatience de te retrouver dans ma bouche. Cette envie qui t’as hanté toute la journée.  Être avec toi au lieu d’être ailleurs renforce mon excitation qui est bientôt à son comble. Le plaisir culmine et se termine en explosion.

    Je retourne ensuite à mes obligations, faisant discrètement mon entrée parmis mes compagnons du lundi soir. Je me fonds sagement dans la masse, l’air de rien. Je passe alors la main dans mes cheveux, et m’apperçoit que quelques mèches restent collées l’une à l’autre.  Je souris à l’idée que ce petit reste de toi  sur moi est le petit détail subtil capable de trahir la réelle raison de mon retard.