Souvenirs

  • Souvenirs

    Take a walk on a wild side…

    J’avais 12 ans lorsqu’au milieu des cassettes vidéos familiales je suis tombée sur un film érotique, racontant l’évolution d’un couple en quête de nouvelles sensations, qui va de plus en plus loin dans la réalisation de ses fantasmes, jusqu’à la perversion.

    Je ne crois pas avoir vu le film en intégralité, mais seulement quelques passages entrecoupés en plusieurs fois, car mes séances de visionnage se déroulaient en toute clandestinité.

    Le souvenir que j’en ai gardé, outre une certaine excitation et une fin dramatique, c’est la découverte de la chanson « Take a walk on a wild side ». Son petit air rythmé qu’on chantonne si facilement renforce l’ambiance érotique du film.

    Quelques temps plus tard en entendant la chanson de Lou Reed à la radio en présence de mon père, j’ai eu envie de chantonner « Tou, toudou, toudou… », mais j’ai arrêté net, réalisant que ça révèlerait peut être à mon père que j’ai regardé ce film érotique en cachette. Plus tard, j’ai réalisé que cette chanson n’était pas seulement la bande originale d’un film érotique interdit aux moins de 16 ans.

    Toujours est-il, que cette chanson reste aujourd’hui pour moi l’une des chansons les plus érotiques qui soit, d’autant qu’en déplaçant la cassette de ce film érotique de l’armoire familial à son armoire personnelle sous clé  mon père sans le savoir m’a fait faire « a walk on a wild side » en me permettant de découvrir pour la première fois ses films pornographiques…

  • Insolite,  Libertinage,  Mes amants,  Récits coquins,  Sexualité,  Souvenirs,  Sur le vif

    En voiture

    DSC06062

    C’est une chaude soirée de la fin de l’été. Nous avons très envie de nous voir, mais mon amant héberge sa sœur pour quelques jours, il nous faut donc innover. En arrivant en bas de chez lui, au lieu de me garer comme j’en ai l’habitude, je l’accueille comme passager de la voiture de mon chéri. « Où allons-nous? »  Il me répond: « Il parait qu’il y a un parking tranquille près de chez toi? » Il a apprécié la série de photo que j’ai réalisé quelques semaines plus tôt en ces lieux. Je reprends donc la direction de la maison. Quinze minutes plus tard, nous voilà garés dans le petit parking souterrain juste à côté du supermarché où j’ai l’habitude de faire mes courses, il est 21h30, il n’y a personne. Nous commençons alors à nous embrasser, et à avoir les mains baladeuses, ça fait plusieurs mois que nous ne nous sommes pas vus, nos retrouvailles sont très excitantes. J’aime sentir sa main dans ma culotte, alors que je prends l’initiative de le sucer. Je veux en profiter longuement. J’aime le sentir vibrer sous les assauts de ma langue. Il m’interrompt parfois, parce qu’il ne veut pas jouir tout de suite. Nous sommes tous deux désireux de faire durer le plaisir, malgré le risque d’être surpris à tout instant dans ce lieu insolite. Je le savoure encore en bouche tandis qu’il me fait vibrer de ses doigts. Mais bientôt l’envie de me prendre se fait trop forte, il me propose de sortir de la voiture pour être plus à l’aise. On regarde quelques secondes autour de nous, ça fait plus d’un quart d’heure que nous sommes là et rien n’a bougé dans ce parking, la prise de risque nous semble donc acceptable. Le désir nous mène plus facilement à oser faire des folies. Il sort de la voiture, vient près de moi côté conducteur. Je le rejoins à l’extérieur du véhicule. Il baisse son jean, se pare d’un préservatif, je soulève ma jupe et me cambre sur le capot pour enfin l’accueillir en moi. Notre excitation est décuplée. J’aime ses coups de reins, je fais attention à rester silencieuse. Cette levrette spontanée est des plus savoureuse, nous en profitons quelques courtes minutes. Mon amant a même l’audace de goûter à mon petit trou avant de jouir. Jamais je n’avais connu de situation aussi excitante et vu le capot de la voiture de mon chéri de si près!

  • Mes amants,  Récits sensuels,  Souvenirs,  Sur le vif

    Soirée à trois…

    Tout a commencé sur une plaisanterie: « Ce soir, je vois un ami, si tu étais là, je suis certain qu’il te ferait la cour, c’est un libertin invétéré ». L’idée m’amuse, et au fil des sms l’invitation devient sérieuse. J’hésite un moment, mais fini par accepter, la perspective de voir mon amant autour d’un verre avec l’un de ses amis m’est agréable. Mais avant, pas envie de rester avec mon pantalon et mes bottes qui n’ont rien de sexy. Je prends mes dim-up et mes petites bottines à talons que je garde au bureau, je m’arrête en chemin dans la petite boutique où j’avais vu une jolie petite jupe la veille. Cette fois je n’hésite pas à me l’offrir et je profite de la cabine d’essayage pour me changer. En arrivant dans le bar, je suis chaleureusement accueillie par les deux hommes. Une bouteille de rosé et des tapas sont déjà sur la table.  Un troisième homme nous rejoint et je suis surprise et heureuse de partager en riant, une partie de leurs souvenirs. Mon complice profite d’être à mes côtés pour de temps en temps caresser discrètement mes jambes sous la table pour mon plus grand plaisir.

    Les bouteilles défilent, le troisième comparse doit nous quitter, et comme prédit, je commence à être ouvertement draguée par l’ami de mon amant. Les questions sont plutôt intimes, et je rougis presque de mes réponses. Légèrement enivrée, je prends plaisir à oser dévoiler de petits détails croustillants de quelques expériences vécues. Je pensais initialement ne rester qu’une heure, mais au bout de trois, j’envoie un sms à mon mari et nous décidons de changer de bar. Nous nous retrouvons cette fois tranquillement installés dans un endroit discret au fond d’un second bar, nous sommes pour le moment seuls, je m’installe entre les deux hommes. Pendant que mon amant s’absente pour aller aux toilettes, son ami en profite pour m’aborder plus directement. Il ignore bien évidemment la nature de la relation que j’entretiens avec son ami et me signifie qu’il avait remarqué que je portais des dim-up, la jupe légèrement échancrée d’un côté le laissant percevoir. Puis il s’approche de moi et vient déposer sur mes lèvres un doux baiser.

    A l’arrivée de nos cocktails nous trinquons tous les trois, à cette agréable soirée que nous passons ensemble, je glisse alors ma main sur la cuisse de mon amant, tandis que son ami en profite pour caresser du bout des doigts mes jambes. Il les parcourt doucement et j’avoue que tout ceci me plait. Lorsque à son tour il s’absente, je ne résiste pas à l’envie d’embrasser mon complice, et l’informe que son ami a les mains baladeuses. Je crois que tout ça l’émoustille autant que moi. Nous resterons encore une petite heure ensemble à boire notre verre, et à avoir les mains baladeuses sous la table, le libertin invétéré allant même jusqu’à caresser ma petite culotte, m’obligeant à garder un certain self contrôle. Ce soir là, j’ai adoré me laisser porter par l’ivresse et avoir été ainsi embrassée et caressée discrètement par deux hommes presque à l’insu de l’un et l’autre. Il aurait été dommage d’être en pantalon et surtout d’en rester là…

  • Actualité,  Mais qui est Lilou?,  Mon Homme,  Sentiments,  Souvenirs

    Comme une princesse

    Des jours comme ça, on en vit qu’une fois dans sa vie. Au petit matin, je me suis levée dans mon lit d’adolescente pour le soir me coucher en étant officiellement la femme de l’homme que j’aime. Entre temps coiffure, maquillage et robe ont fait de moi une princesse, et des centaines de photos ont été prises avec les invités rigoureusement sélectionnés. Mon homme voulait se marier dans un château, il a été exhaussé. L’endroit était juste sublime, avec le soleil en prime. Et bien que je ne suis pas croyante, j’ai été particulièrement émue d’entrer dans cette église du 13ème siècle, au bras de celui que j’avais choisi pour remplacer mon papa, le grand absent de cette journée si spéciale. Je n’ai pas versé de larme, malgré l’émotion qui me submergeait, j’étais simplement heureuse d’épouser mon prince.

    Aujourd’hui, j’ai plein de beaux souvenirs en tête, et je suis ravie d’avoir jurer fidélité à l’homme que j’admire, même si ma définition de la fidélité n’est pas tout à fait la même que celle de monsieur le prêtre.