Mes amants
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J’ai rencontré mon amant idéal
Ça fait des années qu’on se connaît, mais cette fois, il commence par me dire qu’un examen médical le contraint à une abstinence de 3 à 5 jours. La jouissance est donc proscrite, mais pas les préliminaires ou le coït. Je préfère en jouer et sourire de la situation, le sucer pour que
l’excitation soit forte, je sais qu’il aime quand je suis très coquine, j’ai toujours eu beaucoup de désir et d’envies pour lui.Bientôt c’est lui qui inverse les rôles et s’installe entre mes cuisses, sa douce langue sur mon intimité est délicieuse, il sait parfaitement et lentement comment me faire grimper, après tout, ma jouissance n’est pas interdite, alors j’en profite, je savoure, je sais que l’orgasme est proche, inéluctable et j’adore ça. Je sais qu’il aime me faire jouir, il y parvient si bien. Sa douceur, sa lenteur me font fondre, je sais qu’en plus il aime ça et que je peux en profiter aussi longtemps que je veux et c’est là l’une des clés de ma jouissance.
Après mes spasmes de plaisir, il souhaite me prendre, il connait les limites mais meurt d’envie de jouer. J’aime le sentir en moi, j’adore cette variation des rythmes et des positions, puis ces pauses, pour résister à la forte tentation. J’adore cet interdit, car l’excitation ne retombe pas, car je peux lire une très forte envie dans ses yeux, car il se révèle endurant comme j’aime.
J’ai toujours eu la qualité avec lui, j’ai toujours eu beaucoup de désir pour lui, il a un corps qui m’attire terriblement, je le trouve beau, tout ce qui me fait envie. Mais j’ai souvent dû rester sur ma faim, car il est rare « qu’il remette le couvert ». Depuis que nous nous connaissons j’ai fait fi de mon appétit pour lui, de ma gourmandise, de toute façon, j’ai d’autres amants avec lesquels j’apprécie d’autres plaisirs, d’autres qualités. L’amant idéal n’existe pas, le prince charmant non plus.
Mais ce jour là, il me fait l’amour encore et encore, et ce n’est pas que physique entre nous, notre complicité est forte, notre connexion parfaite. Cet interdit provoque l’endurance de mon amant et me révèle son pouvoir. Il aime lorsque JE décide, car il me le dit: « un mot de toi et je brave l’interdit ».
Ce jour là, j’ai trouvé en lui mon amant idéal, et quel plaisir de pouvoir en profiter toutes les nuits si je veux…
Et pour la fin de l’histoire: il s’est retrouvé contraint de décaler son rendez-vous médical. Mais le plaisir est une bien belle priorité, d’autant plus lorsqu’il porte si bien ses fruits…
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Me voilà plus rare
Je n’ai pas été très présente ces derniers temps, mais je vous rassure tout va bien. Pas mal de choses se passent sans que je ne les raconte, et puis ma famille, mon travail, ma vraie vie occupent une bonne partie de mon temps.
Ma vie libertine existe toujours, mais entre les envies qui évoluent, une relation pas simple, et une relation à distance, je n’ai pas forcément ni le temps, ni l’envie de tout partager sur mon blog.
Ces dernières semaines, je me suis un peu plus consacrée à l’écriture, le récit de ma première soirée dans un sauna libertin. C’est une lecture de 36 pages que j’espère vous proposer bientôt, il me reste à trouver les solutions pour la publication. Si vous ne l’avez pas déjà fait, vous pouvez me donner votre avis: Ici et là
Longtemps adepte de moments en tête à tête, voilà que je découvre les lieux libertins, clubs ou saunas, en participant notamment aux célèbres apéros de Monsieur Chapeau. Pour autant, ces sorties où l’on peut librement parler de libertinage, et découvrir de nouveaux lieux, me font réaliser à quel point je peux être exigeante. Si j’aime l’ambiance qui peut se dégager d’un club ou un sauna et que j’apprécie le fait d’y aller en groupe, je ne suis pas dans une logique de consommation de masse, je reste fidèle à l’adage: la qualité plus que la quantité.
Et voilà la fameuse vidéo du vol de soutien-gorge de @Lilou_libertine lors de l’ #apérolibertin pic.twitter.com/wf8qbwBYLw
— Sandra / C. (@moilautrefemme) 6 février 2016
Et puis, à vrai dire, si j’ai moins envie de papillonner avec l’inconnu, c’est peut être aussi parce que j’ai le sentiment d’avoir rencontré mon amant idéal… mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai peut être dans mon prochain post!
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Prise de notes en réunion
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Patience et grande vitesse
Pour une fois, c’est moi qui fait la plus grande partie du chemin qui nous sépare. Prendre une journée pour un moment libertin, j’ai l’habitude, mais quitter la région parisienne et prendre le TGV, c’est une première. Voilà des mois que nous ne nous sommes pas vus, des semaines que nous réfléchissons à toutes les possibilités pour enfin être dans les bras l’un de l’autre et des jours que cette escapade est planifiée. Rien à faire, tant que je ne suis pas dans ce TGV j’ai du mal à me réjouir de cette agréable perspective, besoin d’être sûre qu’aucun malaise voyageur, aucun colis suspect ou avarie matérielle ne viendra entraver nos projets de retrouvailles.
Devant déposer mon bébé chez la nounou avant de partir mon timing est serré, heureusement j’ai anticipé et préparé toutes mes affaires à l’avance pour ne pas perdre de temps inutile. Courir avec la poussette et le porte jarretelle pour ne pas rater le bus a quelque chose de piquant. Je réussi à avoir 2 RER d’avance par rapport à mon heure habituelle, c’est suffisant pour avoir de la marge en cas de ralentissement, je commence à me détendre.
Petite halte technique dans les toilettes afin de bien remettre en place bas et porte jarretelle, avant d’embarquer dans le TGV, heureuse d’être à côté de la fenêtre et dans le sens de la marche. Voilà, je peux souffler, j’avance vers toi, enfin, et désormais plus rien ne peux m’empêcher d’être bientôt dans tes bras. Les paysages défilent, d’abord dans la brume, avant de laisser place au soleil. Je suis bien, sourire aux lèvres et musique dans les oreilles. Ce voyage fait partie intégrante de mon escapade coquine, je le savoure aussi.
Enfin, nous pouvons nous serrer dans les bras, nous embrasser, nous regarder, nous sourire. Ça te fait tout drôle de te retrouver dans cette gare TGV familière pour toi en ma compagnie. Juste le temps de prendre un sandwich et de prendre la direction de l’hôtel que j’ai réservé.
5 heures, c’est le temps qu’il nous reste avant mon TGV retour, qu’il est bon de te sentir contre moi, de te sentir, de voir de mes yeux et de pouvoir enfin toucher ton nouveau corps aminci. Un premier corps à corps, attendu et nécessaire pour faire un peu retomber la tension sexuelle entre nous.
Mais toi et moi, ce n’est pas que du sexe, besoin de se parler, de mettre des mots sur cette distance, sur cette relation particulière qui a évolué. Pas toujours simple de verbaliser ce que l’on ressent, pas simple d’attendre trop longtemps un moment qui passe trop vite. Mélancolie, nostalgie, frustration, nous sommes loin de l’insouciance de nos précédents rendez-vous. Nous découvrons le libertinage et ses imperfections, un peu comme si nous étions en hibernation. Vivement la fin de l’hiver!
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Ces quelques mots dans ma boîte mail
Ma chère Lilou,
Je n’ai jamais cesser, ni de te lire, ni de te suivre au travers de ton site. Avec une joie, voire une fierté toute particulière, moi qui ai eu deux fois l’occasion de te faire l’amour…
Je ne sais pas quel souvenir tu gardes de ces expériences, mais pour moi ce sont de beaux moments, et ils font clairement partie des pièces maîtresses de ma bibliothèque à souvenir érotique.
Je te disais donc que je te lis, et plus je vieillis, au même rythme que toi, plus je te trouve belle, élégante, et diablement bandante…
Ces quelques lignes ne sont pas vraiment une invitation à me revoir, ma vie est ailleurs et mon libertinage se résume à la lecture de certains blogs. Non, je voulais juste te dire que tu es une belle personne, que chacune de tes photos est plus belle que la précédente, que chacun de tes récits me procure un vif et sincère désir.
Merci, ma douce libertine, merci pour tout…
P.
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Protégé : Carpe Diem
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De 17h45 à 9h15
Mon homme qui nous regarde baiser puis quitte la chambre d’hôtel pour rentrer à la maison.
Ce « Tu peux pas garder ta petite culotte, il me la faut, là maintenant dans ma poche! » alors que nous sommes attablés au milieu d’une brasserie populaire avec des gens tout autour de nous.
La balade digestive dans les passages couverts avec ce petit recoin discret, idéal pour une petite mise en bouche.
Le mojito « très bon » aux dires du barman après lequel j’ai eu envie de te glisser à l’oreille: « Tu viens, on va baiser! »
Cette cage d’escalier d’immeuble Haussmannien dont je me souvenais encore du code, tant de fois parcourue il y a des années, mais dans laquelle je n’avais encore jamais joui.
Ce « Oh, il nous reste encore au moins 15 minutes! Baisons! » juste avant de quitter la chambre où nous avons eu déjà tant de jouissances, pour prendre des chemins différents.
Nous ne savons pas quand nous nous reverrons, mais j’aime, entre autres, ces souvenirs avec toi.
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Protégé : Quoiqu’il arrive
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Soirée épicée
Une première rencontre entre deux personnes est toujours un moment particulier. Il y a une petite poussée d’adrénaline, l’envie de plaire, d’être à la hauteur de cette nouvelle situation. Prendre possession de la chambre d’hôtel, juste avant, s’accorder un premier moment de plaisir en souriant de voir tout près les TGV passer.
Comme souhaité je me suis apprêtée, mon corps a été enduit d’huile parfumée, son choix s’est porté sur des dessous rouge et noir, une robe moulante trop sexy pour que j’ose la porter au bureau, et des talons hauts qui rendent toute femme désirable. Un peu de fond de teint, du fard à paupières, du mascara et un peu de rose léger sur mes lèvres, j’aime, les yeux dans le miroir me faire toute belle. Puis, nous nous retrouvons autour d’un verre sur une terrasse. Je suis complimentée pour ma tenue. Je me sens très féminine, très bien dans ma peau, j’assume comme rarement j’ose mon sex appeal, je suis ravie d’être là, et j’adore les perspectives de cette soirée.
Vient le temps de faire plus ample connaissance, les mots, les sourires, les regards se font intenses. Chacun s’affirme, cherche sa place. Lequel des deux aura le dernier mot? Il est encore tôt pour le dire, mais je sais déjà qu’à un moment donné, j’aurai les mains liées. Tour à tour chacun prend la parole, se jauge. J’observe, j’aime ma position. Nous prenons la direction du restaurant, étape indispensable pour prendre le temps de mieux cerner qui nous sommes et nos envies. Cet entre deux, autour d’un cocktail et de plats légèrement épicés est un délicieux préliminaire, où regards intenses et mains baladeuses s’alternent et en disent longs sur les intentions coquines. J’aime ce baiser furtif rapidement déposé sur mes lèvres malgré les personnes en présence, ses douces caresses sous la table et notre fou rire lorsque nous nous rendons compte que nos sujets coquins arrivent jusqu’aux oreilles de la table voisine. Peu nous importe à vrai dire si l’issue coquine de notre soirée est visible aux yeux de tous.
Lorsque nous arrivons dans la chambre ornée de jolies poutres, mes vêtements tombent doucement. Nos baisers sont moins timides, ses mains douces parcourent mon corps. Il observe. Bientôt me voilà allongée sur le lit, nue, me laissant emportée par son désir de domination. Je suis priée de lui tendre mes poignets pour qu’ils soient liés. Je ferme les yeux, m’abandonne au plaisir, je vibre et je gémis…
Lorsque je reprends mes esprits, je vois les poutres du plafond, elle à ma gauche, lui à ma droite, ils s’embrassent. Même s’ ils se tiennent tête depuis le début de la soirée pour mener le jeu, les voilà à l’unisson pour mon plaisir…
J’adore être spectatrice de leur rencontre intellectuelle et charnelle. Mes mains s’invitent encore nouées sur leurs corps. Le jeu à trois continue. On me délivre de mes liens, pour mieux pouvoir prodiguer mes caresses. J’aime ces complicités mêlées qui se tissent et se mélangent. Elle est belle, plus encore quand elle joui. Lui le regard intense n’a d’envie que notre plaisir. Nous rirons, partagerons nos expériences et nos jouissances jusqu’à près de deux heures du matin, au grand désespoir de nos voisins de chambre.
J’ai adoré cette soirée pleine de charme, de surprise et de plaisir!
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Chaleur
C’est notre quatrième chambre louée pour quelques heures, en autant d’établissement, nous sourions de devenir des testeurs d’hôtels. A peine la porte franchie nous sommes heureux que ce petit dix mètres carré avec le minimum syndical, toilettes et douche soit climatisé. Pour le peu de temps que nous resterons, l’essentiel n’est pas les prestations à notre disposition, mais bien ce que ce lieu nous permet de faire.
Nous nous débarrassons de nos sacs et affaires, nous prenons dans les bras et nous embrassons. Tu t’exclames: « ça fait tellement longtemps! ». On s’est pourtant vu il y a deux jours. Rapidement ma robe d’été tombe, nos mains se baladent sur nos corps, nos baisers s’enflamment, ma petite culotte se retrouve sur le sol. Tu me plaques contre le mur, ça commence à devenir une habitude. J’aime te sentir ainsi contre moi. Il fait chaud, une douche ne serait pas du luxe, mais pour le moment, nous préférons faire monter encore plus la température. Tu glisses tes mains dans mon intimité, je sens du bout des doigts ta queue gonflée de désir à travers ton boxer. Je vibre, j’adore cela, je pourrais rester des heures comme ça. Je n’ose encore me retourner, je sais l’effet que ça te fait, mais me voilà face contre le mur et fesses contre toi. Je sais que bientôt tu me prendras comme ça, mais pas encore, je veux d’abord profiter de tes baisers, de tes caresses, de la chaleur de ton corps. Ce désir puissant nous attire l’un à l’autre. Je me retourne pour me plonger dans ton regard si intense. Il ne me reste que mon soutien gorges, tandis que tu es en boxer. Plus pour longtemps. Tu es complètement nu, je saute sur l’occasion pour m’accroupir et te prendre en bouche, ma chaleur t’envahit, ma langue tourne autour de ton gland, ta main s’appuie contre la porte d’entrée pour ne pas succomber, j’aime entendre tes soupirs dans ces moments de plaisir, je te regarde dans les yeux, te souris. Je profite de toi, mais bientôt tu m’interromps, tes envies se font plus claires: « Tu ne m’en veux pas si on garde la douche pour après, là, j’ai envie de toi! ». Jamais, je ne t’en voudrais de vouloir me prendre, surtout debout appuyée contre ce mur. Je suis sur la pointe des pieds, cambrée, pour mieux sentir ta queue en moi. C’est si bon.
Puis le lit nous fait envie: « Quelle position souhaites-tu? ». Peu t’importe. Je te veux sur moi, les yeux dans les yeux, je te sens bien comme ça. Mes mains parcourent ton dos, nos baisers accompagnent notre plaisir. Puis te voilà sensible, tu m’interroges:
« Tu fais quelque chose là?
-Rien pourquoi?
-Si, tu contractes…
– Ah oui, ça, tu as raison, je n’y fais même plus attention.
-J’aime beaucoup!
– Et bien c’est ce qu’on « s’amuse » à faire lors de la rééducation du périnée. »Nous en rions, avant que notre corps à corps reprenne de plus belle, et que nos mots, continuent de naturellement trouver leur place dans notre intime. Nous évoquons, nos ressentis, nos expériences, nos petites histoires, nos envies aussi. Un jour, nous nous ferons l’amour rien qu’avec les yeux, c’est sur ta liste, mais ce qui te plait, ce sont toutes ces choses qui ne sont pas sur cette liste et que nous ferons.
Mais là tout de suite, je veux me retourner, face contre les draps non défaits, je soulève mes fesses pour mieux te sentir. Je ne te vois pas, mais je t’aime en moi. Quelque soit la position, je ne m’en lasse pas. Nous en profitons longuement. Ce sont les yeux dans les yeux que nous jouirons un peu plus tard, nos corps dégoulinants par cette forte chaleur. Nous prenons le temps de récupérer de nos ébats, avant de nous diriger vers cette douche bien méritée. Vivement la prochaine fois!