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Gourmandises
Une invitation, une fois encore dans une belle maison de banlieue parisienne. Cette fois nous avons pris un hôtel pour simplifier la logistique et éviter trop de kilomètres en pleine nuit. Officiellement, c’est une soirée en amoureux. L’officieux est bien plus savoureux.
Indéniablement, ces soirées pimentent et renforcent notre couple. J’aime le regard de mon homme sur moi lorsqu’il remet en place mes cheveux ébouriffés alors que je suis en train de me faire prendre en levrette. J’adore qu’il sorte de sa réserve et m’offre sa queue également. Il le faisait si peu avant. Quel délice de pouvoir ainsi avoir deux hommes pour moi, sucer et me faire prendre en même temps et partager cela avec l’homme de ma vie.
Nous sommes les plus jeunes certes, mais le casting est de qualité. Des personnes charmantes et notamment une femme pétillante qui raconte à l’assemblée comment elle a rencontré son homme au bar d’un club libertin, c’était le barman et surtout un « bon coup ».
Après le buffet salé, notre hôte nous propose une visite guidée à l’étage qui nous amène vers trois grands matelas disposés sur le sol. Il commence les festivités avec la femme pétillante, tandis que moi j’embrasse l’homme avec qui je venais de parler de garçonnière et de Cap d’Agde, alors que sa femme est avec le « bon coup », mon homme agrémentera leur duo, avant de venir me rejoindre. Les autres préfèrent patienter pour jouer. Les uns descendent faire une pause, les autres montent. Moi, je suis restée longtemps profiter de mon amant et de son endurance.
Nous nous retrouvons tous ensuite sur le canapé autour des savoureux desserts préparés par notre hôtesse de maison. La tarte tatin est un régal, le flan vanille aussi, j’assume ma gourmandise, de toute façon ils l’ont remarqué.
Nous avons plaisir à partager nos expériences et nos visions du libertinage. Le sentiment de pouvoir être davantage nous même et authentique avec des inconnus par rapport à notre entourage avec qui nous ne pouvons pas partager ce jardin secret. Je suis entre mon amant et le « bon coup » qui en profite pour me tenir par la taille, avant de me glisser à l’oreille : « ça te dit d’aller revoir un film à l’étage avec moi ? ». Je suis flattée par son élégance et l’invitation, nous nous levons donc pour relancer le jeu.
En me déshabillant il m’avoue avoir été excité de me voir avec deux hommes un peu plus tôt. Sa femme viendra près de nous, rejointe par mon homme. Ces messieurs utilisant d’abord leurs langues pour nous faire vibrer. L’amant d’avant n’est pas loin, observateur. Je lui fait signe de nous rejoindre, m’offrant ainsi un deuxième trio. C’est buffet à volonté ce soir pour moi. Les hommes se relaient dans ma chatte et ma bouche pour mon plus grand plaisir ! Cette fois je suis gâtée et je ne resterai pas sur ma faim comme certaines soirées.
Ces hommes ont comblé mon appétit mais rien de tel pour finir la soirée qu’une femme ! Tandis que ces messieurs ont regagné le salon, je propose à la femme pétillante du bon coup un moment de douceur et volupté. Je la fais frémir et même hurler de plaisir autant que ces messieurs, mais juste avec mes mains, je frôle tout son corps, je l’enveloppe de mes caresses, c’est très agréable de la voir si sensible ! « Tu me rappelle moi en plus jeune, merci beaucoup ! »
Je repars avec plein de belles images en tête et quelques numéros de téléphone, c’est impressionnant comment en quelques heures à peine, on passe d’inconnus à complices. Une belle soirée étoilée…
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Passage à vide ?
Je n’ai eu que deux rendez-vous en un mois. Ça fait longtemps que cela n’était pas arrivé. Après l’abondance de ces derniers mois, il y a eu les vacances puis un décès dans ma famille. Le besoin de repos, le manque d’envie. Je ne peux pas dire que je suis déprimée ou en burn(e) out, juste que cette période de moins me fait du bien, ne pas me sentir obligée d’accepter un rendez vous. L’argent ne fait pas tout. C’est rassurant aussi quelque part de me rendre compte que je m’écoute, que l’envie reste essentielle, que le « Fuck Yes » est une règle fondamentale. J’ai eu beaucoup d’interactions sociales et de relations tarifées ou non ces derniers temps et elles n’ont pas toutes la même saveur, le même intérêt. Je suis dans une phase où j’ai envie et besoin de positif et c’est peut être ce qui me mène ces derniers temps à oser dire non, même aux personnes à qui je n’ai rien à reprocher, mais je n’y peux rien, c’est comme ça, l’envie doit être là, elle doit me donner le sourire sur le visage, l’envie doit être une évidence et pas mitigée. Je me suis peut être aussi un peu trop installée dans une routine avec mes réguliers. C’est bien aussi d’en sortir quelques temps… de peut être se dire qu’il me faut du renouveau, et je n’ai aucun doute sur le fait que cette phase est un nuage, elle ne fait que passer. Mon naturel ne change pas et mon mari est toujours là. Il ne se passe pas rien non plus. C’est juste que parfois moins c’est mieux. Et ça fait du bien.
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Il y a 23 ans, j’ai perdu ma virginité !
1er août 2000, mes parents sont en vacances en Normandie, moi j’ai un job d’été dans la boîte de ma tante, tout comme mon cousin de Bordeaux qui vient chez moi pour l’occasion ! Je lui laisse ma chambre…
et je m’installe dans la chambre de mes parents ! Avec mon cousin on découvre la vie d’adulte, on a 18 ans, je viens d’avoir le bac et dans 18 jours je m’apprête à prendre l’avion pour vivre une grande aventure d’un an en Californie ! Quelle adrénaline !
J’ai vécu mon premier baiser il y a seulement 2 mois, le 1er juin avec un asiatique, mon fantasme depuis mon voyage au Vietnam en 1998.
Ce premier baiser je l’avais longtemps attendu et je me suis libérée d’un poids le jour où enfin un garçon a bien voulu m’embrasser !Mes camarades se moquaient de moi parce que ça se voyait sur mon front que je n’étais jamais sortie avec un garçon! Je passais pour la fille coincée du lycée et manquais de confiance en moi ! J’ai eu plusieurs fois l’occasion pourtant, mais je n’ai jamais osé suivre mes envies!
C’est sur Caramail (dans le salon asiatique 😏) que je flirtais avec les garçons en quête de celui qui serait le bon pour me sentir bien pour enfin franchir le pas ! Bruno a joué le rôle à la perfection, petite balade à Chatelet, discussion, sourires, il m’a prise par la main…
Il m’a volé un smack pour me remercier d’un cadeau que je lui avais fait, plus tard devant Beaubourg il m’a plaqué contre lui alors qu’on regardait un spectacle de rue. Ce premier baiser fut naturel spontané, doux, parfait ! On s’est revus le lendemain, il m’a offert des fleurs..
Bruno aurait pu être le bon pour ma première fois, il lui aurait juste fallu un peu de patience pour l’étape suivante, mais il en a décidé autrement et du jour au lendemain silence radio… Zéro explication, on se remet rapidement d’une déception lorsqu’on est face à un lâche !
Je me fais une raison, je m’envolerai en Californie vierge, et il n’y a rien de mal à cela ! Jusqu’à ce 1er août 2000, où d’un seul coup, alors que mon cousin regarde la télé et que je suis sur l’ordinateur, une fenêtre noire apparaît en plein milieu de l’écran ! Étrange ! 🤔
Un petit « coucou » apparaît en blanc. Je prends une grande inspiration et je réponds ! Je comprends vite que mon pirate informatique ne veut pas nuire à mon ordinateur, non, il veut me draguer !!! C’est un truc un peu fou mais ça fonctionne ! Il finira la soirée avec mon numéro !
En même temps en ayant accès à mon ordinateur il pouvait avoir beaucoup d’informations consulter mes photos et avoir mon téléphone fixe parce qu’à l’époque je n’avais pas de téléphone portable ! Lui, il avait un forfait Millénium de SFR, vous vous souvenez ?
Pour les plus jeunes, c’était un forfait illimité de 20h à 8h du matin vers les fixes ! Parce qu’à l’époque le téléphone portable ça coûtait une blinde ! Alors le lendemain à 20h, le téléphone sonne, c’est son ami qui m’invente une histoire à dormir debout…
Il me dit que je suis l’élue, il me parle de matrice, ils ont des projets pour moi, qu’on se rencontrera dans 3 semaines… Matrix venait d’avoir un grand succès au cinéma, mais moi je ne l’avais pas vu, et surtout le 18 août j’avais mon billet pour la Californie !
Je chamboule donc leurs projets, et William m’appelle enfin, je suis littéralement pendue à sa voix ! Il me dit plein de jolies choses, me flatte, me charme… Mais je dois partir en week-end, nous convenons de nous rappeler le dimanche soir… Un truc de fou !
J’y pense tout le temps, je réalise que je suis peut être naïve de succomber à ses belles paroles, que je ne suis peut-être pas la première, mais peu importe, il me dit tout ce que l’on ne m’avait jamais dit et que je rêvais d’entendre ! Dimanche soir le téléphone sonne…
Les barrières tombent, petit à petit je succombe à sa voix… Je délaisse mon cousin et passe la soirée entière accrochée au téléphone dans la chambre de mes parents ! William lui, devine que je suis coquine même si je lui avoue être vierge… Il a un peu du mal à y croire car…
Cette nuit là dans l’obscurité, je m’abandonne à cette voix qui me subjugue et je glisse doucement ma main dans ma culotte. Je me caresse portée par les mots de cet inconnu. Je glisse l’écouteur près de mon intimité pour qu’il puisse entendre comme je mouille…
Je ne sais pas grand chose de lui, je sais qu’il est asiatique, qu’il m’a contacté par Caramail et était passé par icq pour m’envoyer une photo de lui, qui était un cheval de Troie. Il m’imprime un poème sur mon imprimante, il m’appelle bébé ! On ne s’est même pas rencontré !
On se fixe un rendez vous le jeudi suivant, le 10 août, je suis impatiente de parcourir toute l’île de France pour le retrouver ! Après le boulot je vais à Noisy le grand Mont d’Est à l’opposé de chez moi. On doit se retrouver dans le centre commercial ! Je n’ai pas de portable
Juste son numéro de téléphone écrit sur un bout de papier pour pouvoir l’appeler depuis une cabine téléphonique si besoin. On doit se retrouver à 17h30. Il y a du monde dans le centre commercial. Je suis à l’endroit indiqué mais je ne le trouve pas.
Et d’un seul coup, un asiatique se dirige vers moi, me regarde et instantanément en se rapprochant l’un de l’autre, on s’embrasse direct ! Une folie !
Un baiser doux et délicat !
Et mes premiers mots sont: « J’espère que c’est bien toi ? »
😂C’était bien lui et aussitôt on reprend le RER direction Paris ! A peine sur le quai bondé il se colle à moi et mets ses mains sur mes fesses ! J’avais un jean beige moulant, il aurait certainement préféré une jupe !
Il m’emmène dans le jardin de l’atlantique au dessus de la gare Montparnasse où je dois reprendre mon train retour, on s’allonge dans l’herbe, et là, alors que des enfants jouent pas loin, il glisse subtilement sa main dans ma culotte. C’est la première fois qu’on me touche !
Je suis perturbée et trempée. Il prend une petite voix et me demande de lui dire d’arrêter, que c’est pas bien ce qu’il fait… Mais il sait, il sent que j’aime ça, et que je suis incapable de le lui dire.
Je monte dans mon train et nous convenons de nous revoir 2 jours plus tardSamedi 12 août 2000, je prends la direction de la banlieue nord est de Paris, nous nous retrouvons dans un macdo. Je sais ce qui m’attends, je sais ce que je veux, je suis venue vivre ma première fois, avec lui, parce que c’est une évidence, parce que c’est une folie !
Il s’assure que je vais bien, il est à l’écoute, il me dit que je ne suis pas obligée, que ce qui compte c’est ma volonté ! C’était exactement ce dont j’avais besoin pour me sentir en confiance. Je n’ai pas une seule hésitation ! J’ai trop attendu mon premier baiser…
Je ne raterai pas ma première fois !
Quelques minutes plus tard il toque à la porte d’un appartement où un pote à lui était en train de jouer à l’ordinateur, il est gentiment invité à nous laisser les lieux, c’est l’appartement d’un autre pote…Enfin plutôt de la famille de son pôte car c’est au moins un 3 ou 4 pièces avec plein de portaits d’une famille asiatique sur les murs. J’avais choisi des dessous blanc et la robe turquoise que je portais aux 50 ans de mon papa. Il m’invite à aller dans la salle de bain.
En sortant on se regarde, et on se déshabille assez vite ! Je vois son sexe dressé devant moi, et la première chose que j’ai envie de faire c’est d’en prendre possession. Je le regarde avec intensité et je le saisi de mes mains avant de le prendre en bouche…
Je crois qu’il ne s’attendait pas à une telle prise d’initiative ! Ses gémissements à ce moment précis en disent long sur son plaisir ! L’idée que c’est ma première fois le surexcite et le surprend en même temps… Il a le souffle coupé et des spasmes à chaque coup de langue
Étrangement à ce moment précis j’ai une pensée pour mon père, je me dis que c’est grâce à ses petites cassettes vidéos que je regardais en cachette le mercredi après-midi que j’ai découvert beaucoup de choses et je sais ce que je veux aujourd’hui !
Puis vient le moment fatidique de la première pénétration ! Il me regarde dans les yeux, va en douceur, tout se passe naturellement, je n’ai pas mal, je ne saigne pas… En même temps je crois que j’ai dû me depuceler toute seule depuis un moment avec mon gros stylo multicolor!
Je pourrais encore écrire beaucoup de choses sur ces instants avec lui tellement ce fut de beaux moments. Je crois que jamais personne ne m’a regardé ou parlé comme il l’a fait. L’impression d’être son centre du monde. Il m’a tout donné de lui, dont pas mal de foutre !
Et comme si cette journée n’avait pas été suffisamment exceptionnelle. Lorsqu’il me ramène dans le dernier train de Montparnasse pour rentrer chez moi, alors que la sonnerie retenti je fais la folie de lui proposer de monter dans le train et rentrer avec moi ! Il n’hésite pas !
On a baisé toute la nuit encore et encore dans le lit de mes parents ! Il voulait tout me donner, il voulait que je sois sa reine (c’était sa façon de me demander une gâterie)! Je crois que c’est la fois où j’ai le plus fait l’amour de ma vie ! Quel pied !
C’est pour cela que j’ai toujours aimé vibrer grâce à ma sexualité ! Je grave ces moments d’intimité dans ma memoire parce qu’ils me font me sentir terriblement vivante ! J’aime sentir un corps contre le mien, une queue en moi, j’aime cette magie ! Tant pis pour les courbatures!
Ceci a été posté sous forme de thread sur Twitter en août 2022.
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Mon père ce héros
« Et toi ? Tu es féministe ? Quel est ton point de vue par rapport aux travailleuses du sexe ? »
Je ne serai jamais militante. Je ne me permettrais jamais de chercher à convaincre que telle ou telle situation est la meilleure. Mon mode de vie, mon équilibre, mon ouverture d’esprit, c’est quelque chose qui s’est construit, c’est quelque chose d’exceptionnel qui me rend unique et ne me permet pas de juger ou de dire à qui que ce soit que mon mode de vie ou ma manière de penser est meilleur.
Moi, je suis aujourd’hui apolitique… Et pourtant petite j’étais dans l’estafette du syndicat, dans les couloirs de la mairie, dans les defilés, les vernissages, les inaugurations, les manifestations, les soirées electorales, à suivre mon père partout.
Syndicaliste, conseiller municipal puis maire adjoint, sans compter les associations de parents d’élèves ou d’enfants handicapés, il était de tous les combats. Il se levait à 6h du matin et se couchait rarement avant minuit. Je le revois encore à mettre son bleu de travail et mettre de l’encre dans la presse pour tracter. Je me souviens de cette odeur particulière, de ces heures passées à plier les papiers, parfois les agrapher, faire des tas sur la table à repasser de maman. Peu de personne à l’époque avait photocopieur ou machine à tracter dans sa cave ! Sans compter les plis que l’on a déposé dans les boîtes aux lettres…
Je ne savais jamais vraiment à quelle heure il allait rentrer ou combien de temps il allait rester, entre réunion syndicale, municipale, parentale ou associative. Il était partout. Parfois, je ne le voyais pas beaucoup, mais il répondait toujours présent lorsque j’avais besoin de lui.
Et puis un jour, mon bac en poche, j’ai décidé de traverser l’atlantique, de partir un an dans une famille d’accueil pour découvrir le monde et vivre une expérience extraordinaire. Il était fier. J’ai quitté tous ceux que j’aimais, je l’ai serré dans les bras et lui ai dit, peut être pour la première fois « Je t’aime » avec des mots.
Au printemps suivant, il a perdu les élections syndicales, son meilleur ami, puis les élections municipales… Alors qu’il devait remettre son mandat de Président de l’Institut Médico Educatif et qu’il venait de faire le bilan de tous les projets de développement et d’accompagnement des enfants handicapés qu’il avait réalisé pendant toutes ces années, un opposant politique qui attendait son heure depuis longtemps lui a dit: « Vous n’êtes plus rien Monsieur ! »
Ces mots ont littéralement tué mon père. Le malaise lui aura été fatal et m’obligea à être rapatriée d’urgence pour incinérer mon papa et faire un discours dans un cimetière plein à craquer. Tout le monde était choqué, touché par sa disparition en de telles circonstances. Ma mère ne s’en ai toujours pas remise, même après toutes ces années.
« Tu peux être fière du papa que tu as eu c’était un homme bien ! Un humaniste ! » m’a t-on dit. Oui je suis fière d’être sa fille et des valeurs qu’il m’a transmises, mais les circonstances de sa mort m’ont éloigné de tout combat et de la politique.
J’ai épousé un homme avec de belles valeurs également, un homme qu’il aurait probablement apprécié même s’il n’est pas du même bord politique. Le bien et le mal est de chaque côté.
J’ai couché avec des hommes de gauche ou de droite, de toute façon je ne parle pas politique quand je baise. Mon combat à moi, c’est avec mon corps ou mes mots de donner du plaisir aux gens, de contribuer à ma façon à une autre ouverture d’esprit, où chacun a le droit de composer et construire son bonheur avec les ingrédients qu’il souhaite et de jouir des plaisirs de la vie, car elle n’est pas éternelle et que tout peut basculer du jour au lendemain !
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Plaisirs multiples
J’aime le libertinage parce qu’il donne accès à des parenthèses enchantées, parfois dans des lieux d’exception. Depuis l’été dernier, nous avons découvert avec mon mari les joies des soirées multi-couples et il y a une chose que je constate, le luxe et la luxure se marient très bien. Ces soirées ont parfois lieux dans des appartements parisiens loués pour l’occasion ou de belles demeures avec piscine.
A chaque fois, c’est un plaisir d’être dans un endroit particulier où la discrétion est de rigueur…
Lors de notre première pool party l’année dernière nous avions coquiné avec 2 couples avant de nous baigner nus dans la piscine et d’observer les autres en pleine action. Mon homme a pu concrétiser un fantasme en passant un agréable moment avec une asiatique. Elle est venu ensuite sur mon visage, j’ai fait mon premier face sitting avec elle. Quel plaisir de déguster sa chatte en me faisant prendre en même temps. J’ai beaucoup aimer son franc parler assez direct avec son petit accent asiatique, ses « bon quand est-ce qu’on baise ? » ou encore « hummm t’as vu elle est bonne la grosse queue de mon mari » nous ont bien fait sourire.
Lors de cette pool party il y a eu un peu comme 2 groupes, l’impression d’être dans le groupe des personnes peut être moins attractives physiquement mais très sympa. De toute façon à ces soirées, tout le monde ne baise pas avec tout le monde. Parfois on a plaisir à discuter avec des personnes avec qui l’on ne baise pas et parfois on se retrouve à baiser avec des inconnus. Impossible de retenir les prénoms de tout le monde !
Hier encore une fois, l’endroit était sublime, une belle demeure avec piscine, à la campagne. Une dizaine de couples, certains qui se connaissent déjà. Un homme dit: « oui, à force, on connaît toujours un couple quand on vient en soirée ! » Je réponds : « Je crois que mon mari et moi n’avons pas encore fait assez de soirée… »
Quelques minutes plus tard, l’homme qui se présente et me fait la bise me dit: « On se connaît! » m’obligeant à retirer ce que je venais de dire ! Je ne l’avais pas reconnu, mais sa femme, oui ! Nous avons eu le plaisir de les rencontrer lors d’une petite multi de 3 couples l’année dernière.
Parmi les invités il y avait deux « célébrités », un journaliste que nous avons tout de suite clairement identifié et un comédien dont nous n’avons pas retrouvé le nom, mais quand je le verrai un jour à la télé, je pourrais me dire, « Ah oui, c’est lui que j’ai sucé vite fait en soirée… » il aurait probablement aimer davantage, mais même dans ces soirées, une libertine n’est pas un libre service. Le comédien a juste essayer de m’entraîner dans ses coquineries ou de se placer stratégiquement pour obtenir quelque chose. Rien qui ne me donne particulièrement envie.
Pire, alors qu’en fin de soirée j’étais en mode voyeuse, un autre homme avec qui j’avais discuté me dit » ça te dit de me sucer ? ». La demande n’est pas des plus élégantes mais je m’exécute, je viens de passer un bon moment avec sa femme et il était sympa. Seulement, sa queue n’est pas particulièrement à mon goût, je lui suggère donc de me baiser, il me dit « oui fais-moi bien durcir avant. » Je continue brièvement avec ma bouche avant de laisser mes mains le branler. Il me répond « Je préfère que tu me suces ». Puis, « non mais ça ne me fais pas grand chose ce que tu me fais, suce moi ». J’ai lâché sa queue et j’ai quitté la pièce. Une règle d’or, une femme a le choix, elle fait ce qu’ELLE veut.
À l’inverse plus tôt, je me suis retrouvée à prendre du plaisir avec un couple inconnu, qui a eu à cœur de bien me lécher, sans demander de contre partie. Un délice !
Mon mari et moi avons aussi interagi avec le couple qui nous a invité, des gens très agréables et chaleureux et qui savent recevoir et placer le plaisir au bon endroit.
Je retiens surtout un très bon moment à 3 femmes. Quel plaisir de se lécher mutuellement la chatte, d’embrasser, de caresser… Lors de ces soirées je suis très bi, j’adore m’amuser avec ces belles femmes et leurs maris n’ont pas l’air de s’en plaindre… J’aime aussi regarder les corps se mélanger, entendre les buits de frottement des corps ou les cris de plaisir. Il y a toujours un moment où je me fais prendre en levrette, ou avec les jambes en l’air…
On devrait d’ailleurs re revoir avec grand plaisir ce couple déjà rencontré l’an passé avec qui nous avons passé une bonne partie de la soirée, car elle est aussi gourmande que moi et son homme a semble-t-il à cœur qu’on se revoit pour qu’il puisse s’occuper davantage de mon plaisir !
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Libertine?
« Donc tu n’es pas libertine car une libertine n’a pas de clientèle ? »
Je suis moi, parfois libertine parfois escorte mais toujours libre de mes choix et de mes actes.
La différence entre les deux est très claire pour moi, cela fait 17 ans que je suis libertine, ça fait partie de mon ADN, c’est ce qui m’a permis d’acquérir de l’expérience, de savoir m’adapter aux situations. J’ai réalisé toutes mes envies que ce soit en terme de lieux insolites, de pratique, de configuration, de nombre et genre de partenaire, sans pour autant aller dans la surenchère. J’aime les choses simples, j’aime l’équilibre, j’aime construire des relations. J’aime ma zone de confort dans laquelle j’évolue, cela me permet d’être dans ma zone de génie, j’aime en sortir parfois aussi, pour l’adrénaline.
Je suis libertine quand j’écoute mes envies à moi, avec mes amants, mes partenaires de longue date, en sauna ou en club, ou encore en soirée multi avec mon mari. J’avoue qu’en tant que libertine, hormis les soirées, je ne fais plus beaucoup de nouvelles rencontres. J’ai déjà des partenaires de choix. J’ai besoin d’être séduite, d’avoir en face de moi une personne qui me plaît et qui saura me donner du plaisir ! J’ai éliminé tous les hommes qui ne pensaient qu’à leur plaisir sans se soucier du mien. Celui qui me contacte uniquement quand il a envie de jouir, mais qui veut juste se laisser faire et ne veut même plus me baiser. Et celui qui finalement me baisait si moyennement que je n’ai même pas écrit sur lui. En tant que libertine j’ai une exigence, MON plaisir et bien sûr je garde toute ma liberté.
Mes clients me paient pour que je me rende disponible sur un créneau horaire où nous pourrons nous voir. La contre partie financière leur permet de ne pas avoir à me séduire ou à me faire jouir. L’approche est plus directe. Mon but est de leur faire plaisir essentiellement. Si je n’ai pas de plaisir avec un client, il ne reviendra pas, je reste libre de choisir. Le feeling reste important car je reste moi, je dois être en confiance et respectée. Je ne pousse pas à la consommation, ce sont mes clients qui me contactent quand ils en ont envie. J’ai mes petits chouchous. Certains aiment me lécher ou me faire jouir, d’autres pas. Je connais les pêchers mignon de chacun. Ils m’aiment sensuelle et salope à la fois. J’adore être une bonne pute et bien les faire gicler. Je sais ceux qui vont aimer que je le dise et ceux qui n’aiment pas les mots crus. Je le sens, c’est ma zone de génie, être capable d’être celle qu’ils veulent avoir dans leur lit ou dans leur bras, un temps défini. Pour eux (sauf un) je ne suis pas Lilou, je suis Léa, l’escort occasionnelle au service de leurs désirs, une femme libre et épanouie qui assume et aime donner du plaisir aux autres…
Et mon mari dans tout ça, il adore tout ce que je lui raconte… Ça l’excite terriblement que j’assume complètement ce que je fais !
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Coming out
« Très joli blog, aura-t-on le droit à de nouveaux articles bientôt? »
C’est vrai mes écrits se font plus rares. Ce ne sont pas les rendez-vous coquins qui manquent.
C’est peut être que depuis que je reçois dans ma garçonnière, le déroulé d’un rendez-vous me paraît moins original ou particulier.
C’est peut être que je me sens moins libertine.
C’est peut être pour garder la confidentialité de ces moments d’intimité qui me sont confiés.
C’est peut être aussi que j’ai glissé petit à petit vers autre chose, avec toujours au centre de tout le plaisir et la liberté.
C’est peut être parce que cela peut paraître choquant ou tabou pour certains d’entre vous, que je n’ai pas osé l’écrire et le partager avec vous ici.
Oui peu de temps avant d’avoir ma garçonnière, j’ai basculé du côté obscur. Mon désir d’entreprendre, de gagner de l’argent, a rencontré mon envie de vivre de ma passion, d’être alignée, alors, j’ai osé.J’ai créé une fiche sur un site spécialisé, et je suis devenue Léa. TDS, Travailleuse du sexe. Cam girl proposant des vidéos, des photos, ou des petits rendez-vous virtuels de quelques minutes pour accompagner le plaisir de ces messieurs. Quel pied d’arrondir mes fins de mois en jouant avec mes sextoys devant la caméra. Pouvoir faire gicler plusieurs queues en quelques heures de « têtes à têtes » virtuels. D’assouvir les envies les plus simples ou les plus extravagantes. Assumer les mots crus, les tenues sexy et provoquantes, maitriser la langue, s’adapter à chacun, savoir exactement ce qu’il aime, ce qui lui plait et ce qu’il faut pour lui faire du bien. Me rendre compte des angles de caméras qui mettent en valeur mes seins ou mon cul. Je ne plais pas à tout le monde, mais je plais à certains et il ne fut pas difficile, d’avoir mon public, de me faire ma petite clientèle de réguliers. Certains ont parfois reconnu ou découvert Lilou. Je suis devenue une pute virtuelle et je m’amuse de ces contrastes entre toutes mes vies.
Quelle joie d’avoir signé le bail, d’avoir pu l’envisager et me l’offrir grâce à l’argent des cams, puis du compte Onlyfans ou Mym. Avoir un lieu à moi, c’était mon rêve depuis plusieurs années, et grâce à mes fans ou mes clients, c’est devenu réalité. Cela fait de moi une femme encore plus libre et épanouie. Quel plaisir de nouer de vraies relations à travers ces rendez-vous par caméras interposées, même si parfois, j’entrevois aussi les travers de cette activité : certains abusent de mon temps, de ma gentillesse, ne respectent pas leur parole, ne me règlent pas comme convenu… Peu importe, ce qui compte surtout, c’est de rester moi, de ne pas me forcer, de suivre mes désirs, mon plaisir, de dire non (souvent) si l’envie n’y est pas. L’argent ne fait pas tout, et puis, c’est une activité chronophage, qui au fil du temps me fatigue, ne me convient plus. Je fais régulièrement des pauses.
Parallèlement, dans ma vie réelle, certains hommes me considèrent comme une pute gratuite, viennent dans ma garçonnière, me baisent, réclament parfois sans succès fellation ou sodomie sans se soucier de mon plaisir, et repartent aussi vite qu’ils sont arrivés. Alors quitte à me considérer comme une pute, pourquoi ne finalement pas en être vraiment une, pas que pour l’argent, ni uniquement par fantasme, mais aussi par plaisir, parce que j’aime ça, cela m’excite, c’est très cérébral, cela fixe un cadre, cela défini les règles du jeu. Je suis libre de dire oui ou de dire non, de fixer mes conditions. Cela me donne de la valeur et l’envie de satisfaire mon client, de tout faire pour qu’il soit content, et qu’il ait envie de revenir, à partir du moment où il y a un bon feeling des deux côtés.
Après quelques mésaventures virtuelles, je tombe un jour sur l’annonce d’un homme qui recherche une escorte occasionnelle pour des rendez-vous réguliers, ça fait tilt. Je lui écrit. Pas de réponse, pas tout de suite. Mais l’idée a germé, je me dis que c’est peut être à moi d’écrire une annonce, sur qui je suis, ce que je veux, ce que je propose. « Escorte occasionnelle pour relation suivie ». C’est ainsi que le réel a remplacé le virtuel, que petit à petit en quelques semaines à peine, je me suis refait une clientèle. Des billets déposés sur mon bureau, en récompense de cette parenthèse de volupté confidentielle. Des moments de partage, de plaisir, où, une fois encore, je sais m’adapter à chacun, créer avec des clients le plus souvent réguliers des relations particulières et privilégiées.
Rester moi, sélective, libre, épanouie, heureuse d’offrir et de partager ces moments de plaisir. J’aime faire du bien à des personnes soigneusement sélectionnées, car il ne suffit pas de payer, j’ai toujours besoin de ce feeling, même si parfois j’accepte de me tromper. Du sexe tarifé, mais du sexe de qualité, des hommes qui apprécient le plus souvent qui je suis et ce que je propose, des bulles de bien être, de détente, de plaisir. Oui, il y a aussi des déconvenues, des personnes à qui je ne plais pas ou qui ne revienne pas, mais ça fait parti du jeu. Je ne me formalise pas, je me concentre sur le positif. Être capable d’aller à l’essentiel, de prendre l’initiative ou de la laisser, d’être à l’écoute des envies de l’autre, ce n’est pas donné à tout le monde.
Je ne me suis jamais sentie autant alignée, utile, à jouer les sexdolls, les salopes, les douces amantes selon l’envie. Faire du bien, pas qu’avec ma langue, mes mains ou mon corps, aussi en restant moi même, simple, entière et passionnée. Pas comme une vraie pro, à enchainer les clients ou avec un chronomètre. Etre différente, spéciale, c’est ce que j’aime et que j’ ai réussi à devenir pour certains… Des moments qui ont de la valeur, pour eux, mes clients réguliers, comme pour moi. Un équilibre gagnant gagnant des plus épanouissant…
Ps: Pour ceux d’entre vous qui seraient éventuellement intéressés par mes prestations ne cherchez pas, l’annonce a été supprimée, ma disponibilité étant limitée je ne fais plus vraiment de nouvelle rencontre. De temps en temps, je peux être ouverte à envisager de nouveaux clients, si vous souhaitez avoir les informations sur mes prestations, c’est ici
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Une page se tourne
L’impression de déménager, comme il y a presque un an. Faire les cartons, les descendre à la cave. Me rendre compte que j’ai beaucoup trop de chaussures. Heureusement la plupart de mes affaires sont déjà dans des boîtes en plastique. Impressionnant tout ce que j’ai pu ramener en ces lieux depuis 2 ans dans l’une ou l’autre de mes garçonnnières. Je change d’appart oui, tout en restant au même endroit.
Je dois dire au revoir à ce miroir que j’ai adoré regarder. Il a été le temoin de tant de plaisir et d’orgasmes, il a multiplié les points de vue. L’endroit va faire peau neuve, du sol au plafond. Un projet qui me rend heureuse et puis je trouverai bien un moyen de recréer un reflet avec peut être un miroir plus moderne.
Temoin de mille et un plaisirs à venir …
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Le fist à l’improviste: on évite !
J’aime me faire doigter, certains sont très doués pour faire ressentir des sensations fortes, pouvant aller jusqu’à me faire gicler. C’est moins sympathique par contre lorsque le fist improvisé m’oblige à aller consulter…
Mercredi 15h, je suis en télétravail mais j’ai pris l’habitude de m’accorder quelques pauses coquines. J’accueille Frédéric pour un premier rendez-vous. Après quelques minutes de discussion nous nous abandonnons au plaisir. Il est très câlin et a envie de s’occuper de moi, il me lèche, me doigte et bientôt prends complètement possession de mon intimité. Il me dit qu’il adore ça et petit à petit il y met de plus en plus de doigts.
Je suis un peu surprise, pas forcément très à l’aise et en même temps curieuse de l’expérience, des sensations… Je l’invite à prendre du lubrifiant. C’est pour lui une première, il ne sait pas trop ce qu’il fait et je l’informe à un moment donné que ce n’est pas agréable, limite douloureux. C’est un mélange de sensations fortes et ce n’est pas la première fois que ces sensations intenses peuvent être à la limite de la douleur, je considère que cela fait partie du jeu. Me voilà cependant en train littéralement de dégouliner sous ses doigts, sous l’emprise de sa main, parfois complète en moi. Je me suis détendue, il m’a dit de l’informer si j’avais mal… Heureusement la douleur ressentie était courte et je suppose que c’est normal.
Nous continuons notre après midi de luxure entre discussions et pratiques plus classiques. Nous nous séparons sourire aux lèvres, heureux du plaisir partagé.
Seulement quelques heures plus tard, je me rends compte que je perds un peu de sang… Je n’ai plus vraiment de règles, et ça me pique un peu quand j’urine, je fais donc le rapprochement avec le fist. Je n’aurai peut-être pas dû.
Voilà comment 48h après, pour me rassurer, je me retrouve aux urgences pour une consultation de gynécologie ! Finalement plus de peur que de mal, pas de lésion interne et mon stérilet est bien resté en place ! Je me suis faite doigtée par un gynéco asiatique sympathique qui m’a rassurée, mais j’avoue retenir la leçon, le fist ça ne se fait pas à l’improviste. Parce que les petits asiatiques je préfère qu’ils me doigtent dans d’autres conditions qu’une consultation !
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Baiser responsable
Libertiner, c’est s’exposer aux MST. J’ai déjà été exposée comme toutes les femmes sexuellement très active au HPV. C’est la partie la moins agréable du jeu, parce que c’est facile de se retrouver dans une situation à risque, ne serait-ce que simplement parce que pour moi il est inconcevable de sucer du latex. Il y a parfois, plus rarement, des accidents ou des partenaires irrespectueux et irresponsable. Il y a plusieurs années je me suis retrouvée dans un centre de dépistage car mon partenaire a joui en moi alors que je pensais qu’il avait un préservatif. J’étais choquée, car à l’époque désireuse de tomber enceinte de mon mari je ne prenais pas la pillule. Heureusement tout s’est bien terminé et je ne suis pas tombée enceinte ce mois là.
J’ai longtemps considéré ma sexualité comme un sujet intime et personnel, et je n’ai jamais osé avouer que j’étais libertine à mon médecin traitant ou ma gynécologue. Je leur demandais à l’occasion une ordonnance pour « faire le point sur les MST » sans en dire davantage. Depuis plusieurs mois, mon état d’esprit a changé et j’ai décidé d’oser mon coming out face au corps médical ! Comme je n’arrivais pas à en parler à ma gynécologue que je connais depuis trop longtemps, j’ai décidé de consulter une autre gynécologue plus proche et plus jeune, à qui je l’ai dit d’emblée. Mon médecin traitant n’est toujours pas dans la confidence, j’ai utilisé l’application Qare pour demander à un médecin que je ne connaissais pas ma dernière ordonnance de dépistage.
Et puis un jour on m’a parlé de la PREP, c’est un traitement préventif que l’on prend entre 24 et 2h avant un rapport sexuel, puis 24h et 48h après, il protège du VIH.
J’ai donc pris rendez-vous dans un Cegidd en hôpital car c’est là où on peut être accompagné pour mettre en place le traitement. Les médecins peuvent aujourd’hui prescrire ce traitement mais peu sont désireux de le faire ou formés sur le sujet. Cela devrait se démocratiser avec le temps.
Toujours est-il qu’avant le rendez-vous, je suis allée en laboratoire faire tous les examens et qu’ensuite le médecin m’a reçu en consultation. Cela a duré près d’une heure où elle m’a parlé de toutes les MST et des solutions pour se protéger. Elle m’a proposé un vaccin contre la gonococcie qui provoque des infections urinaires. Je suis déjà vaccinée contre les Hépatites.
Que ce soit dans le laboratoire ou dans le bureau du médecin, je me suis retrouvée face à des femmes bienveillantes qui m’ont félicité d’entamer cette démarche, car c’est important de se protéger et de protéger les autres. J’avoue aujourd’hui avec le recul, je regrette d’avoir ressenti ce tabou sur ma sexualité vis à vis du corps médical. Pour le moment ce sont surtout des hommes homosexuels qui vont consulter. Avant de partir, elle m’a dit : si vous connaissez des femmes comme vous, parlez en, car aujourd’hui beaucoup de choses sont possibles pour se protéger !
Femme ou homme, nous sommes tous concernés et je ne peux que vous encourager à vous informer sur les solutions qui peuvent vous protéger et protéger les autres !
dav