Souvenirs
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En attendant le Jour J
« Vendredi prochain, si tout se passe comme prévu, j’aurai dès le matin choisi de jolies dessous, je porterai une jupe ou une robe et je serai impatiente que la matinée se passe pour pouvoir te retrouver dans le RER et faire le trajet avec toi jusqu’à la maison. Nous aurons tout l’après midi devant nous pour profiter l’un de l’autre. J’ai hâte que tu me baises enfin. Je veux sentir ta queue en moi. Depuis le temps que j’attends ce moment, voilà des mois que nous nous connaissons, je trouve que tu t’es tout de même bien laissé désiré. Tout ne s’est pas toujours passé comme nous voulions et il aura fallu patienter et j’espère que tu pourras enfin dignement user et abuser de mon corps. J’aime beaucoup écouter tes histoires, mais désormais ce que je veux c’est en vivre physiquement avec toi. J’ai apprécié nos petits rendez-vous où nous avons plus ou moins coquiné, mais depuis longtemps déjà, c’est tout ton corps que je réclame. Je sais que je vais adoré faire l’amour avec toi. Je pense que tu seras capable de me faire vivre des choses que je n’ai encore jamais vécu, me faire découvrir de nouveaux plaisirs. Je pense qu’avec toi je pourrais me libérer complètement, surtout à partir du moment où je sais que nous aurons le temps. Mais j’avoue que je ne suis pas certaine vendredi prochain de vouloir prendre trop de temps. Je ne veux plus boire un verre, manger un morceau, je veux une seule chose, bien me faire baisée par toi. J’ai envie de toi et je sais que ça sera intense. Je crois que j’adorerai qu’on se jette l’un sur l’autre. Je te veux depuis si longtemps que ça pourrait être bestial. Je me demande comment ça se passera et qu’est ce que je pourrais bientôt écrire dans mon petit carnet noir. Je crois que j’aimerai beaucoup que l’on baise comme pour répondre à une pulsion, un besoin, que tu viennes en moi dès que tu pourras, sans forcément passer par la phase préliminaire. Juste envie d’un corps à corps torride, et ensuite, viendra le temps de la tendresse, une fois que tu m’auras bien prise comme une p’tite salope, que tu auras bien joui sur mon corps ou ailleurs… »
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Protégé : Souvenirs libertins
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Protégé : Belote et rebelote
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Protégé : L’heure du bilan?
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Protégé : Au paroxisme du désir
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Protégé : A la nuit tombée
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Protégé : A distance
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Au premier homme de ma vie
Le temps passe, mais je n’oublies pas. Je sais que mes mots ne peuvent t’atteindre. Je t’aime, encore et toujours et rien ne pourra jamais effacé ce que tu m’as apporté, toi le grand absent de ma vie.
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Autour d’un verre
Après quelques péripéties, je me retrouve enfin devant toi. Tu me demandes si je veux boire quelque chose: « oui un verre d’eau, merci » Mais bien plus que ce verre, ce dont j’ai envie, c’est d’exprimer mes envies gourmandes. Impatiente, je t’embrasse et laisse mes mains parcourir ton corps. Je sens déjà ton excitation qui ne fait qu’attiser la mienne. Vite, enlève ce pantalon afin que je puisse te gouter.
Enfin tu es dans ma bouche et je peux savourer l’instant. Pour une fois, je ne veux pas me presser mais bien prendre mon temps. Profiter de toi, te couvrir de la chaleur de mon souffle, jouer avec ton membre viril, laisser ma langue le parcourir de long en large. Je m’attarde sur chaque centimètre carré de cette raideur que je connais si bien. Tu retiens ton souffle et essais de calmer mes ardeurs pour ne pas succomber trop vite au plaisir. Tu t’attardes alors sur mon intimité, t’octroyant ainsi un peu de répit. Mais ceci ne calme en rien ma fougue et mon envie de te sucer comme jamais. J’alterne les rythmes et les mouvements de langue.
Puis je m’allonge sur le canapé et accueille tes va et viens entre mes seins. Tu m’avoue être capable de jouir rapidement ainsi. « Non, pas tout de suite, je veux encore profiter de toi ». Tu m’invites alors à te prendre en main. Mes doigts enserrent ta verge fermement et ressentent les sursauts d’afflux sanguins que tu ne peux contenir. Ta respiration est haletante, ta bouche grande ouverte face à ce plaisir que je te procure. Tu veux jouir une fois de plus, mais seule ma main a le contrôle et décidera de faire durer encore ce moment.
Puis tu te lèves, je m’agenouille devant toi, ma bouche reprend possession de toi, et cette fois ce sont tes jambes qui tremblent et n’en peuvent plus. Tu me supplies de te délivrer. Dans un dernier assaut, je te laisse enfin couvrir mes seins de ta jouissance, recevant tes cris en récompense. J’aime te voir et t’entendre ainsi dans tous tes états. Est-il plus dur de résister ou de succomber?
Quelques instants plus tard, alors que je repense à ce que je viens de partager avec toi, je réalise que j’ai laissé sur la table, ce verre d’eau que tu m’avais servi, sans même en avoir bu une gorgée.
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Sans un mot
C’est impressionnant parfois comment l’impatience peut se réduire à un silence. Cela faisait des mois que je rêvais de le revoir que j’avais envie de lui dire à quel point notre rencontre m’avait marquée. Et finalement lorsque le jour est arrivé je n’ai osé. Je n’ai pu lui faire part de mes impressions. J’ai simplement voulu profiter de sa présence, m’imprégner de tout son être. Savourer le simple fait d’être là, près de lui. Parfois comme par magie les gestes, les regards, les sourires parlent beaucoup plus que les mots.


