• Mais qui est Lilou?,  Mon Homme,  Point de vue,  Réflexions,  Souvenirs

    Mon père ce héros

    « Et toi ? Tu es féministe ? Quel est ton point de vue par rapport aux travailleuses du sexe ? »

    Je ne serai jamais militante. Je ne me permettrais jamais de chercher à convaincre que telle ou telle situation est la meilleure. Mon mode de vie, mon équilibre, mon ouverture d’esprit, c’est quelque chose qui s’est construit, c’est quelque chose d’exceptionnel qui me rend unique et ne me permet pas de juger ou de dire à qui que ce soit que mon mode de vie ou ma manière de penser est meilleur.

    Moi, je suis aujourd’hui apolitique… Et pourtant petite j’étais dans l’estafette du syndicat, dans les couloirs de la mairie, dans les defilés, les vernissages, les inaugurations, les manifestations, les soirées electorales, à suivre mon père partout.

    Syndicaliste, conseiller municipal puis maire adjoint, sans compter les associations de parents d’élèves ou d’enfants handicapés, il était de tous les combats. Il se levait à 6h du matin et se couchait rarement avant minuit. Je le revois encore à mettre son bleu de travail et mettre de l’encre dans la presse pour tracter. Je me souviens de cette odeur particulière, de ces heures passées à plier les papiers, parfois les agrapher, faire des tas sur la table à repasser de maman. Peu de personne à l’époque avait photocopieur ou machine à tracter dans sa cave ! Sans compter les plis que l’on a déposé dans les boîtes aux lettres…

    Je ne savais jamais vraiment à quelle heure il allait rentrer ou combien de temps il allait rester, entre réunion syndicale, municipale, parentale ou associative. Il était partout. Parfois, je ne le voyais pas beaucoup, mais il répondait toujours présent lorsque j’avais besoin de lui.

    Et puis un jour, mon bac en poche, j’ai décidé de traverser l’atlantique, de partir un an dans une famille d’accueil pour découvrir le monde et vivre une expérience extraordinaire. Il était fier. J’ai quitté tous ceux que j’aimais, je l’ai serré dans les bras et lui ai dit, peut être pour la première fois « Je t’aime » avec des mots.

    Au printemps suivant, il a perdu les élections syndicales, son meilleur ami, puis les élections municipales… Alors qu’il devait remettre son mandat de Président de l’Institut Médico Educatif et qu’il venait de faire le bilan de tous les projets de développement et d’accompagnement des enfants handicapés qu’il avait réalisé pendant toutes ces années, un opposant politique qui attendait son heure depuis longtemps lui a dit: « Vous n’êtes plus rien Monsieur ! »

    Ces mots ont littéralement tué mon père. Le malaise lui aura été fatal et m’obligea à être rapatriée d’urgence pour incinérer mon papa et faire un discours dans un cimetière plein à craquer. Tout le monde était choqué, touché par sa disparition en de telles circonstances. Ma mère ne s’en ai toujours pas remise, même après toutes ces années.

    « Tu peux être fière du papa que tu as eu c’était un homme bien ! Un humaniste ! » m’a t-on dit. Oui je suis fière d’être sa fille et des valeurs qu’il m’a transmises, mais les circonstances de sa mort m’ont éloigné de tout combat et de la politique.

    J’ai épousé un homme avec de belles valeurs également, un homme qu’il aurait probablement apprécié même s’il n’est pas du même bord politique. Le bien et le mal est de chaque côté.

    J’ai couché avec des hommes de gauche ou de droite, de toute façon je ne parle pas politique quand je baise. Mon combat à moi, c’est avec mon corps ou mes mots de donner du plaisir aux gens, de contribuer à ma façon à une autre ouverture d’esprit, où chacun a le droit de composer et construire son bonheur avec les ingrédients qu’il souhaite et de jouir des plaisirs de la vie, car elle n’est pas éternelle et que tout peut basculer du jour au lendemain !

  • Actualité,  Libertinage

    Plaisirs multiples

    J’aime le libertinage parce qu’il donne accès à des parenthèses enchantées, parfois dans des lieux d’exception. Depuis l’été dernier, nous avons découvert avec mon mari les joies des soirées multi-couples et il y a une chose que je constate, le luxe et la luxure se marient très bien. Ces soirées ont parfois lieux dans des appartements parisiens loués pour l’occasion ou de belles demeures avec piscine.

    A chaque fois, c’est un plaisir d’être dans un endroit particulier où la discrétion est de rigueur…

    Lors de notre première pool party l’année dernière nous avions coquiné avec 2 couples avant de nous baigner nus dans la piscine et d’observer les autres en pleine action. Mon homme a pu concrétiser un fantasme en passant un agréable moment avec une asiatique. Elle est venu ensuite sur mon visage, j’ai fait mon premier face sitting avec elle. Quel plaisir de déguster sa chatte en me faisant prendre en même temps. J’ai beaucoup aimer son franc parler assez direct avec son petit accent asiatique, ses « bon quand est-ce qu’on baise ? » ou encore « hummm t’as vu elle est bonne la grosse queue de mon mari » nous ont bien fait sourire.

    Lors de cette pool party il y a eu un peu comme 2 groupes, l’impression d’être dans le groupe des personnes peut être moins attractives physiquement mais très sympa. De toute façon à ces soirées, tout le monde ne baise pas avec tout le monde. Parfois on a plaisir à discuter avec des personnes avec qui l’on ne baise pas et parfois on se retrouve à baiser avec des inconnus. Impossible de retenir les prénoms de tout le monde !

    Hier encore une fois, l’endroit était sublime, une belle demeure avec piscine, à la campagne. Une dizaine de couples, certains qui se connaissent déjà. Un homme dit: « oui, à force, on connaît toujours un couple quand on vient en soirée ! » Je réponds : « Je crois que mon mari et moi n’avons pas encore fait assez de soirée… »

    Quelques minutes plus tard, l’homme qui se présente et me fait la bise me dit: « On se connaît! » m’obligeant à retirer ce que je venais de dire ! Je ne l’avais pas reconnu, mais sa femme, oui ! Nous avons eu le plaisir de les rencontrer lors d’une petite multi de 3 couples l’année dernière.

    Parmi les invités il y avait deux « célébrités », un journaliste que nous avons tout de suite clairement identifié et un comédien dont nous n’avons pas retrouvé le nom, mais quand je le verrai un jour à la télé, je pourrais me dire, « Ah oui, c’est lui que j’ai sucé vite fait en soirée… » il aurait probablement aimer davantage, mais même dans ces soirées, une libertine n’est pas un libre service. Le comédien a juste essayer de m’entraîner dans ses coquineries ou de se placer stratégiquement pour obtenir quelque chose. Rien qui ne me donne particulièrement envie.

    Pire, alors qu’en fin de soirée j’étais en mode voyeuse, un autre homme avec qui j’avais discuté me dit  » ça te dit de me sucer ? ». La demande n’est pas des plus élégantes mais je m’exécute, je viens de passer un bon moment avec sa femme et il était sympa. Seulement, sa queue n’est pas particulièrement à mon goût, je lui suggère donc de me baiser, il me dit « oui fais-moi bien durcir avant. » Je continue brièvement avec ma bouche avant de laisser mes mains le branler. Il me répond « Je préfère que tu me suces ». Puis, « non mais ça ne me fais pas grand chose ce que tu me fais, suce moi ». J’ai lâché sa queue et j’ai quitté la pièce. Une règle d’or, une femme a le choix, elle fait ce qu’ELLE veut.

    À l’inverse plus tôt, je me suis retrouvée à prendre du plaisir avec un couple inconnu, qui a eu à cœur de bien me lécher, sans demander de contre partie. Un délice !

    Mon mari et moi avons aussi interagi avec le couple qui nous a invité, des gens très agréables et chaleureux et qui savent recevoir et placer le plaisir au bon endroit.

    Je retiens surtout un très bon moment à 3 femmes. Quel plaisir de se lécher mutuellement la chatte, d’embrasser, de caresser… Lors de ces soirées je suis très bi, j’adore m’amuser avec ces belles femmes et leurs maris n’ont pas l’air de s’en plaindre… J’aime aussi regarder les corps se mélanger, entendre les buits de frottement des corps ou les cris de plaisir. Il y a toujours un moment où je me fais prendre en levrette, ou avec les jambes en l’air…

    On devrait d’ailleurs re revoir avec grand plaisir ce couple déjà rencontré l’an passé avec qui nous avons passé une bonne partie de la soirée, car elle est aussi gourmande que moi et son homme a semble-t-il à cœur qu’on se revoit pour qu’il puisse s’occuper davantage de mon plaisir !

  • Actualité,  Escorte,  Insolite,  Libertinage,  Mais qui est Lilou?

    Libertine?

    « Donc tu n’es pas libertine car une libertine n’a pas de clientèle ? »

    Je suis moi, parfois libertine parfois escorte mais toujours libre de mes choix et de mes actes.

    La différence entre les deux est très claire pour moi, cela fait 17 ans que je suis libertine, ça fait partie de mon ADN, c’est ce qui m’a permis d’acquérir de l’expérience, de savoir m’adapter aux situations. J’ai réalisé toutes mes envies que ce soit en terme de lieux insolites, de pratique, de configuration, de nombre et genre de partenaire, sans pour autant aller dans la surenchère. J’aime les choses simples, j’aime l’équilibre, j’aime construire des relations. J’aime ma zone de confort dans laquelle j’évolue, cela me permet d’être dans ma zone de génie, j’aime en sortir parfois aussi, pour l’adrénaline.

    Je suis libertine quand j’écoute mes envies à moi, avec mes amants, mes partenaires de longue date, en sauna ou en club, ou encore en soirée multi avec mon mari. J’avoue qu’en tant que libertine, hormis les soirées, je ne fais plus beaucoup de nouvelles rencontres. J’ai déjà des partenaires de choix. J’ai besoin d’être séduite, d’avoir en face de moi une personne qui me plaît et qui saura me donner du plaisir ! J’ai éliminé tous les hommes qui ne pensaient qu’à leur plaisir sans se soucier du mien. Celui qui me contacte uniquement quand il a envie de jouir, mais qui veut juste se laisser faire et ne veut même plus me baiser. Et celui qui finalement me baisait si moyennement que je n’ai même pas écrit sur lui. En tant que libertine j’ai une exigence, MON plaisir et bien sûr je garde toute ma liberté.

    Mes clients me paient pour que je me rende disponible sur un créneau horaire où nous pourrons nous voir. La contre partie financière leur permet de ne pas avoir à me séduire ou à me faire jouir. L’approche est plus directe. Mon but est de leur faire plaisir essentiellement. Si je n’ai pas de plaisir avec un client, il ne reviendra pas, je reste libre de choisir. Le feeling reste important car je reste moi, je dois être en confiance et respectée. Je ne pousse pas à la consommation, ce sont mes clients qui me contactent quand ils en ont envie. J’ai mes petits chouchous. Certains aiment me lécher ou me faire jouir, d’autres pas. Je connais les pêchers mignon de chacun. Ils m’aiment sensuelle et salope à la fois. J’adore être une bonne pute et bien les faire gicler. Je sais ceux qui vont aimer que je le dise et ceux qui n’aiment pas les mots crus. Je le sens, c’est ma zone de génie, être capable d’être celle qu’ils veulent avoir dans leur lit ou dans leur bras, un temps défini. Pour eux (sauf un) je ne suis pas Lilou, je suis Léa, l’escort occasionnelle au service de leurs désirs, une femme libre et épanouie qui assume et aime donner du plaisir aux autres…

    Et mon mari dans tout ça, il adore tout ce que je lui raconte… Ça l’excite terriblement que j’assume complètement ce que je fais !