Point de vue

  • Actualité,  Escorte,  Point de vue

    Passage à vide ?

    Je n’ai eu que deux rendez-vous en un mois. Ça fait longtemps que cela n’était pas arrivé. Après l’abondance de ces derniers mois, il y a eu les vacances puis un décès dans ma famille. Le besoin de repos, le manque d’envie. Je ne peux pas dire que je suis déprimée ou en burn(e) out, juste que cette période de moins me fait du bien, ne pas me sentir obligée d’accepter un rendez vous. L’argent ne fait pas tout. C’est rassurant aussi quelque part de me rendre compte que je m’écoute, que l’envie reste essentielle, que le « Fuck Yes » est une règle fondamentale. J’ai eu beaucoup d’interactions sociales et de relations tarifées ou non ces derniers temps et elles n’ont pas toutes la même saveur, le même intérêt. Je suis dans une phase où j’ai envie et besoin de positif et c’est peut être ce qui me mène ces derniers temps à oser dire non, même aux personnes à qui je n’ai rien à reprocher, mais je n’y peux rien, c’est comme ça, l’envie doit être là, elle doit me donner le sourire sur le visage, l’envie doit être une évidence et pas mitigée. Je me suis peut être aussi un peu trop installée dans une routine avec mes réguliers. C’est bien aussi d’en sortir quelques temps… de peut être se dire qu’il me faut du renouveau, et je n’ai aucun doute sur le fait que cette phase est un nuage, elle ne fait que passer. Mon naturel ne change pas et mon mari est toujours là. Il ne se passe pas rien non plus. C’est juste que parfois moins c’est mieux. Et ça fait du bien.

  • Mais qui est Lilou?,  Mon Homme,  Point de vue,  Réflexions,  Souvenirs

    Mon père ce héros

    « Et toi ? Tu es féministe ? Quel est ton point de vue par rapport aux travailleuses du sexe ? »

    Je ne serai jamais militante. Je ne me permettrais jamais de chercher à convaincre que telle ou telle situation est la meilleure. Mon mode de vie, mon équilibre, mon ouverture d’esprit, c’est quelque chose qui s’est construit, c’est quelque chose d’exceptionnel qui me rend unique et ne me permet pas de juger ou de dire à qui que ce soit que mon mode de vie ou ma manière de penser est meilleur.

    Moi, je suis aujourd’hui apolitique… Et pourtant petite j’étais dans l’estafette du syndicat, dans les couloirs de la mairie, dans les defilés, les vernissages, les inaugurations, les manifestations, les soirées electorales, à suivre mon père partout.

    Syndicaliste, conseiller municipal puis maire adjoint, sans compter les associations de parents d’élèves ou d’enfants handicapés, il était de tous les combats. Il se levait à 6h du matin et se couchait rarement avant minuit. Je le revois encore à mettre son bleu de travail et mettre de l’encre dans la presse pour tracter. Je me souviens de cette odeur particulière, de ces heures passées à plier les papiers, parfois les agrapher, faire des tas sur la table à repasser de maman. Peu de personne à l’époque avait photocopieur ou machine à tracter dans sa cave ! Sans compter les plis que l’on a déposé dans les boîtes aux lettres…

    Je ne savais jamais vraiment à quelle heure il allait rentrer ou combien de temps il allait rester, entre réunion syndicale, municipale, parentale ou associative. Il était partout. Parfois, je ne le voyais pas beaucoup, mais il répondait toujours présent lorsque j’avais besoin de lui.

    Et puis un jour, mon bac en poche, j’ai décidé de traverser l’atlantique, de partir un an dans une famille d’accueil pour découvrir le monde et vivre une expérience extraordinaire. Il était fier. J’ai quitté tous ceux que j’aimais, je l’ai serré dans les bras et lui ai dit, peut être pour la première fois « Je t’aime » avec des mots.

    Au printemps suivant, il a perdu les élections syndicales, son meilleur ami, puis les élections municipales… Alors qu’il devait remettre son mandat de Président de l’Institut Médico Educatif et qu’il venait de faire le bilan de tous les projets de développement et d’accompagnement des enfants handicapés qu’il avait réalisé pendant toutes ces années, un opposant politique qui attendait son heure depuis longtemps lui a dit: « Vous n’êtes plus rien Monsieur ! »

    Ces mots ont littéralement tué mon père. Le malaise lui aura été fatal et m’obligea à être rapatriée d’urgence pour incinérer mon papa et faire un discours dans un cimetière plein à craquer. Tout le monde était choqué, touché par sa disparition en de telles circonstances. Ma mère ne s’en ai toujours pas remise, même après toutes ces années.

    « Tu peux être fière du papa que tu as eu c’était un homme bien ! Un humaniste ! » m’a t-on dit. Oui je suis fière d’être sa fille et des valeurs qu’il m’a transmises, mais les circonstances de sa mort m’ont éloigné de tout combat et de la politique.

    J’ai épousé un homme avec de belles valeurs également, un homme qu’il aurait probablement apprécié même s’il n’est pas du même bord politique. Le bien et le mal est de chaque côté.

    J’ai couché avec des hommes de gauche ou de droite, de toute façon je ne parle pas politique quand je baise. Mon combat à moi, c’est avec mon corps ou mes mots de donner du plaisir aux gens, de contribuer à ma façon à une autre ouverture d’esprit, où chacun a le droit de composer et construire son bonheur avec les ingrédients qu’il souhaite et de jouir des plaisirs de la vie, car elle n’est pas éternelle et que tout peut basculer du jour au lendemain !

  • Libertinage,  Mes amants,  Plaisirs,  Point de vue

    La recette du plaisir

    Parfois le plaisir c’est comme une recette de cuisine, chaque rencontre a une saveur différente selon les humeurs, l’envie du moment, la qualité et la quantité des ingrédients.

    Il m’est arrivé que le sexe soit de bonne qualité mais qu’il n’y ait pas tant d’affinités que ça avec un partenaire, l’inverse aussi. Quant aux rencontres sans grande saveur, oui j’en ai connu.

    La distance est un ingredient qui a malheureusement mis un frein à certaines complicités qui auraient pu être belles.

    Le plaisir ce sont des mots, des regards, des baisers, des caresses, de la tendresse, parfois une petite claque sur les fesses, des vibrations, des émotions, du désir et cette envie d’encore…

  • Mais qui est Lilou?,  Petits conseils pratiques,  Point de vue,  Sentiments

    Une question de place

    Il y a 5 ans, il est entré dans ma vie sans que je m’y attende, au début de ce que nous avons vécu, entre notre première rencontre et notre premier baiser, il avait écrit:

    « Je ne veux pas de regrets, alors je me jette à l’eau: dans mes rêves les plus fous, tu m’accordes une petite place dans ta vie, à côté des autres. Peu importe ce que l’on fait de cet espace, du moment que c’est ce que nous voulons tous les deux. Pour demain je ne sais pas encore, mais aujourd’hui j’ai envie de te revoir, de ton sourire, de ton regard, du son de ta voix. »

    Et cette place, je lui ai donné, il a eu mon cœur et mon corps, parce que comme lui, j’en ai eu envie, et j’ai vécu de belles émotions fortes, que je suis heureuse d’avoir vécues.

    Comme moi, il a vécu d’autres histoires en parallèle, et il avait utilisé l’allégorie des assiettes chinoises, qu’il faut agiter au bon moment pour ne pas qu’elles ne tombent et ne se cassent.

    L’équilibre est souvent instable, et le cœur a quitté l’aventure avant le cul, et j’ai eu du mal à ranger l’assiette dans le placard. Parce qu’il avait pris de la place dans mon esprit. Je savais que les sentiments n’étaient plus là, mais j’avais gardé cette envie d’avoir une place dans sa vie, comme celle qu’il m’avait demandé au début. Je n’étais pas une libertine jalouse, j’étais ravie de ce qu’il vivait et je ne souhaite que le bonheur de l’autre, mais j’ai été une libertine attachée à une idée, à une relation, à ce que j’avais donné, à cette place que je voulais dans sa vie.

    Je me suis torturée à vouloir savoir où était ma place, à focaliser sur qui j’étais pour lui, plutôt que sur le moment présent où je pouvais être avec lui. Nos moments sont devenus de moins en moins plaisants et moi qui n’a pas l’habitude de mettre fin à mes histoires, je l’ai mené à prononcer le mot « rupture ».

    Aujourd’hui, je sais que j’ai une place particulière dans sa vie, je suis celle qui lui a montré qu’une autre vie était possible, une vie où il peut être vraiment lui-même, sans avoir à mentir ou trahir, une vie où il semble plus heureux et épanoui auprès de celle(s?) qu’il aime.

    Il ne sert à rien de chercher à avoir une place dans la vie des gens. Cette question de place, est quelque chose qui se fait naturellement. C’est un équilibre instable permanent. Il est préférable de vivre et de profiter du moment présent à 200%, c’est ça qui nous donne une place particulière dans la vie des autres, il m’a permis de le comprendre, et de mieux vivre mes moments d’exception aujourd’hui.

  • Actualité,  Mais qui est Lilou?,  Point de vue,  Réflexions,  Sur le vif

    Retour à la case Lilou

    Je teste des choses, je tourne en rond, je me cherche, me pose des questions existentielles. Je bataille avec moi même depuis des mois pour essayer de faire naître cette femme entrepreneuse qui est en moi! Et si c’était aussi simple que d’entreprendre un homme j’aurai déjà un numéro dans la poche… de SIRET!

    Je tourne en rond avec mes envies, ma double ou triple vie, le côté sage, le côté sexy, et la personne au milieu. Co-exister, co-habiter, co créer avec toutes mes identités!

    Des comptes Facebook, Twitter ou Insta perso, pro, sexy… des contacts à la pelle, à ne surtout pas mélanger, manipuler le clavier avec précaution. Passer d’un téléphone à un autre, d’un écran à l’autre. L’ordi pro, perso, de bureau. Glisser mes doigts sur les claviers, flirter sur la toile, être convoitée par les hommes ou les marketeurs qui veulent me proposer leur dernière formation marketing ou leur super outil pour générer du trafic, des leads, faciliter la prospection!

    Et puis se rendre compte que certaines choses ne sont pas pour moi, que dans ce monde là aussi, j’ai besoin d’être moi, que démarcher, prospecter n’a jamais été ma façon de faire, ma façon d’être. J’ai toujours réussi à provoquer mes envies, je trouverai bien le moyen de faire naître mon projet. Quel qu’il soit. A chaque fois que mon cerveau part en ébullition, à chaque fois que j’écoute mon intuition, à chaque fois que je cherche cette vibration, c’est ici que je reviens, car Lilou est l’une des plus belles aventures de ma vie, et c’est elle qui me pousse à réaliser mes rêves à concrétiser mes envies, et je crois qu’il faut que j’accepte que je ne peux pas entreprendre sans elle et qu’il faudra forcément une petite touche sexy!

    To be continued…

    Crédit photo Pierre Emmanuel Rastoin.

    NB: Merci à M. pour ton écoute et ton précieux temps!

  • Actualité,  Point de vue,  Réflexions

    Parce qu’il y aura un après

    Nous vivons un moment qui marquera notre histoire. Un bouleversement qui aura des conséquences. Liberté, c’est le premier des trois mots de notre devise nationale, et pourtant nous en voici tous privé, pour une durée indéterminée. Il n’est plus possible de me promener tranquillement dans un parc, de visiter un musée, prendre la voiture pour rendre visite à ma maman ou à un amant. Nous voilà enfermés dans un huis clos, qui n’est pas toujours facile à gérer. L’impression d’être une femme au foyer à devoir gérer les enfants en permanence et les repas midi et soir. Comme beaucoup, je suis au chômage, les trois jours de télétravail étaient de toute façon difficile avec deux enfants en bas âge.

    Il va falloir faire preuve de patience, probablement beaucoup de patience, et rien n’est facile pour personne. Les rues sont désertes, parmi les rares passants certains portent gants et masques. Les premiers jours, la cohue dans mon supermarché m’a fait ressentir quelques émotions. Comment a-t-on pu si rapidement en arriver là? Il y encore quelques semaines, lors du dernier apéro libertin, je faisais la bise à bon nombre de personnes n’ayant pas le sentiment de me sentir menacée, et puis ce matin, je vois un véhicule où il est écrit « Urgence Oxygène » et deux hommes en sortir avec masque et gants au coin de ma rue…

    Mais ce confinement ce n’est pas que cette ambiance anxiogène. Même si c’est fatigant je prends à cœur mon rôle de maîtresse d’école. Je me surprends à trouver des ressources pour proposer à mes enfants des activités, des ateliers. J’ai appris à faire des cœurs en pâte à sel. Je les câlines et leur dit « Je t’aime » deux fois plus que d’habitude. Ce n’est plus la course le matin pour arriver à l’école avant que les portes ne ferment. On peut prendre le temps de jouer, de rire, rester en pyjama un peu plus longtemps si on veut, inventer des jeux, regarder les escargots, ramasser les feuilles dans la cour, faire un grand ménage de printemps. Et puis il y a ce calme qui fait du bien, on pourrait presque méditer dans la rue! Je réalise la chance que j’ai de vivre dans un environnement agréable où la nature a une grande place. Quel plaisir d’entendre les oiseaux!

    Et si finalement, ce confinement était aussi pour moi une opportunité. L’occasion d’enfin finir l’enregistrement du récit de ma première fois dans un sauna, suivre cette formation que je n’avais pas eu le temps de faire et d’enfin m’investir dans la concrétisation d’une envie: la mise en place d’un business en ligne, en automatique. Voilà des années que je sais que c’est possible, des mois que les idées se succèdent les unes après les autres, mais que j’avais du mal à me lancer. Et puis il y a quelques semaines j’ai eu un déclic, j’ai trouvé le moyen de rassembler les pièces du puzzle, j’ai saisi cette opportunité qui me permettra d’enfin me lancer, de sortir une nouvelle fois de ma zone de confort. Je sais qu’un simple clic peut changer une vie! C’est un concept auquel je crois, moi qui aime apprendre et une belle opportunité pour tous ceux qui rejoindront le navire de se mettre à l’abris à l’avenir de la crise que nous traversons!

  • Point de vue,  Réflexions

    Double personnalité ?

    Nous voilà dans la chambre d’hôtel depuis quelques minutes, cela fait plusieurs semaines que nous faisons connaissance à distance. L’heure d’avant nous étions devant un café à parler de tout, de rien, de banalités du quotidien.

    Je m’amuse à prendre en photo mon reflet dans le miroir. C’est à ce moment précis où il me pose la question: « Mais qui se trouve devant moi: est-ce que c’est C. ou Lilou? ».

    Est-il vraiment possible de répondre à cette question? Peut-on réellement dé-corréler les deux. Suis-je en permanence un mélange des deux, ou tantôt l’une, tantôt l’autre?
    Lilou n’existerai pas sans C.
    C. a plus confiance en elle grâce à Lilou.

    De quelle façon une facette de ma personnalité influence l’autre? Peu importe, je suis libre d’être moi: fille, sœur, épouse, maman, amante et tant d’autres choses encore…

    Libre à lui de m’appeler comme bon lui semble!

  • nue,  Photos de Lilou,  Point de vue,  Sur le vif

    Au milieu des bambous

    Ce blog est né suite à une séance photo sensuelle. Me réapproprier mon image, me redécouvrir, assumer ma féminité, ma sensualité, ma sexualité, la photo a cette faculté de faire évoluer notre point de vue, notre mentalité.

    Depuis plusieurs années déjà, les rares photos que je fais sont de simples petits instantanés que je fais avec mon téléphone. Mais samedi, au cours d’une ballade avec mes enfants, là où mon fils voyait une aire de jeux au milieu des bambous avec sa chambre, une cuisine et un salon, moi je voyais un super endroit pour renouer avec la photo.

    C’est un lieu où les gens aiment bien se promener en famille le week-end! Mais un lundi matin, à la première heure, en dehors des jardiniers qui tondent les pelouses, il y a heureusement, la tranquillité nécessaire pour oser…

  • Mes amants,  Mon Homme,  Point de vue,  Réflexions

    Je ne suis plus la libertine que j’étais

    Parfois, je repense à cette légèreté, cette insouciance qui me caractérisait il y a quelques années, lorsque le libertinage m’a permis d’oser les choses les plus folles. Rencontre les yeux bandés, dans le noir, cumuler deux rendez-vous dans la même soirée, laisser un presque inconnu m’organiser un moment avec trois hommes, aller à l’autre bout de Paris portée par l’envie pour rencontrer un quasi inconnu.

    Je n’ai aucun regret de tout ce que j’ai eu la chance de vivre, j’aime cette adrénaline juste avant un rendez-vous, j’adore ce relâchement des corps, cette terrible sensation de bien être et me sentir si vivante après avoir vécu un tel moment. Je ne dis pas que tout ça a complètement disparu, je pense juste que les choses ont évolués. Oui, mon rôle de maman m’accapare et me fixe des contraintes, je ne peux plus parcourir des kilomètres, rentrer tard, ou ne pas rentrer du tout, je ne peux plus improviser.

    J’ai toujours suivi mes envies avec spontanéité, avec mon côté terre à terre. Au bout d’un moment, j’ai besoin de concret, et pour passer au concret il faut: être disponible et avoir un lieu à disposition permettant d’avoir de l’intimité. Heureusement, les chambres d’hôtels existent, mais il faut chercher l’hôtel, trouver un prix raisonnable, vérifier la dispo, réserver… C’est toute une logistique, possible certes, mais qui me fait de moins en moins frémir d’envie comme ça a pu être le cas par le passé.

    C’est une évidence, je ne suis plus la libertine que j’étais, peut être aussi, parce qu’à chaque fois que mon homme vient glisser sa langue entre mes cuisses, je me dis que j’ai de la chance d’avoir ce plaisir à domicile, je réalise, que je peux en profiter à volonté, quand je veux, sans avoir à aller à l’autre bout de l’île de France. J’ai multiplié les amants, et pourtant, j’ai eu des plaisirs intenses, des sensations fortes, très fortes mêmes. Oui, j’ai trouvé auprès de mes amants des plaisirs que je n’ai jamais connu avec mon mari, des sensations physiques différentes, des jouissances nombreuses et variées. Seulement, les années passent, et le constat reste le même: mon désir pour lui ne s’est jamais estompé, mon plaisir n’a fait que grandir. Il n’y a que lui qui sait si parfaitement me faire jouir, exactement comme j’aime, faire l’amour avec lui, c’est juste exactement tout ce que j’aime, toujours!

    Je ne suis plus la même libertine, ne signifie pas qu’il n’y aura plus jamais d’amant, parce que le libertinage est toujours pour moi un piment, un ingrédient dans notre couple, un moyen de susciter le désir de mon homme. Je ne suis plus la même libertine parce que je suis une épouse et une maman épanouie, et que je suis encore plus exigeante, car passer du temps avec un autre homme signifie sacrifier du temps avec ma famille. Certes, ça me fait le plus grand bien, parfois, de m’échapper de cette bulle familiale, mais je ne suis plus la même libertine, parce que je savoure le fait que mon mari soit mon meilleur amant.

  • Point de vue,  Réflexions

    Inéluctable

    Je crois que l’on n’y peut rien, une relation est un cycle. Le début est souvent intense, on frétille au moindre message, sms, appel, rendez-vous. On est impatient de voir l’autre, de se revoir. On prend plaisir à faire plus ample connaissance, à se rendre compte à quel point on peut être en phase. On a conscience de la chance qu’on a de pouvoir vivre cela.

    C’est compliqué aussi, il faut gérer la frustration, la distance, la jalousie. Rien n’est jamais parfait, il y a toujours des choses qu’on aimerait avoir et qu’on n’a pas, il faut faire avec, accepter que l’autre n’est pas parfait, qu’on n’est pas « seuls au monde », il y a d’autres personnes, éléments, obligations professionnelles ou personnelles dont il faut tenir compte qui influencent notre relation, qui en fixent parfois les limites. Le temps et les événements nous font grandir, mûrir, vaciller ou résister. Mais c’est inévitable l’intensité s’essouffle, parce que de toute façon c’est difficile de pouvoir vibrer en permanence dans la durée, parce qu’il faut savoir simplement accepter qu’avec le temps on a besoin de souffler, apprécier le calme, le bien-être, ces choses simples et agréables qui nous donnent envie de dire:
    « J’en veux encore! »