Récits coquins

  • Libertinage,  Mais qui est Lilou?,  Récits coquins

    Un matin de novembre

    Un mercredi matin de novembre, je prends un peu plus de temps que d’habitude pour me préparer, je choisis chaque détail de ma tenue. Pour une fois, je vais faire une entorse à mon sérieux professionnel, j’ai accumulé suffisamment d’avance sur mon planning pour disposer d’un peu de liberté. Envie d’être particulièrement féminine pour lui faire plaisir: je me pare d’un body blanc muni de porte jarretelle, de bas couleur chair, d’une jupe noir,d’ un petit haut décolleté et enfin de chaussures noires à talon. Nous nous sommes rencontrés une semaine plus tôt, et nous partageons cette envie de nous revoir, ailleurs que dans un café, pour plus d’intimité. Pour la première fois, je décide d’accueillir un autre homme à la maison, je lui ouvre la porte, lui souhaite la bienvenue, et me retrouve bientôt sur mon canapé. Il m’embrasse, puis prend l’initiative de me déshabiller, tout doucement, vêtement après vêtement, dessous après dessous. Voilà que je m’abandonne à ses mains qui me prodiguent un délicieux massage. Sa langue s’immisce dans les moindres recoins de mon anatomie, et notamment sur mes pieds qu’il trouve très jolis.  Je prends plaisir à m’abandonner et profite de l’instant. Je suis nue, ne pouvant retenir des gémissements, et des spasmes, il est tout habillé, heureux de me procurer du plaisir. L’heure tourne, il nous faut redevenir sérieux. Je me rhabille, il me déposera quelques minutes plus tard, à proximité de mon lieu de rendez-vous professionnel. Dans l’après midi, je reçois un message sur mon téléphone: « Merci pour ce matin, me voilà avec de bien belles images pour passer l’hiver… »

    En rentrant à la maison ce soir là, j’ai eu envie de lui offrir un souvenir de ce moment partagé. J’ai pris l’appareil et je me suis installée sur le canapé, j’ai mis le retardataire et j’ai pris un cliché. Ma première photo sensuelle. Quelques jours plus tard, un 18 novembre, j’ai voulu la montrer à qui voudrait bien la voir. Voilà, comment il y a quatre ans  j’ai créé « Lilou », et pourquoi il était évident qu’elle était « libertine ».

  • Libertinage,  Mes amants,  Récits coquins,  Sexualité,  Souvenirs,  Sur le vif

    Sur le chemin du retour

    J’aime beaucoup, le moment qui précède une rencontre, oú l’on sait que l’on va bientôt pouvoir s’abandonner au plaisir, mais j’aime tout autant le moment post rencontre coquine, surtout lorsque les désirs ont pu être assouvis et que nos appétits libertins sont rassasiés! Sentir ce relâchement du corps, être encore submergée par ce qu’il vient de se passer, sourire à la simple pensée de n’être aussi sage qu’il n’y parait. Oui, indéniablement, j’aime , sur le chemin du retour, dans le métro ou le RER, me fondre dans la masse, et passer incognito, laisser cette foule d’anonyme s’imaginer que mon retard est du à des obligations professionnelles, alors qu’un homme vient de laisser jaillir sa semence chaude sur mon corps. Avoir cette satisfaction de se sentir vivre intensément, de profiter de chaque instant, j’adore lorsque la jouissance des corps me procure ce bien être psychologique: il est tard, il fait nuit, il fait froid: qu’importe croquer la vie à pleine dent est si savoureux!

  • Plaisirs,  Récits coquins,  Sexualité

    Bien être dans un spa

    Les vacances c’est toujours le moment idéal pour se détendre, et ça l’est d’autant plus lorsque l’on a la chance de bénéficier de bains à remous, massages et accès libre au spa. Le corps se relâche et les pensées s’évadent. Voilà des jours qu’ayant choisi de partir une semaine à l’étranger avec ma maman, je suis abstinente, et que je suis dans l’obligation de contenir mes envies. J’ai une demi heure à patienter, et je décide de m’installer sur une de ces chaises longues en céramique bleue, je réalise que les petits carreaux dégagent de la chaleur, et me laisse agréablement envahir par celle-ci. Alors que la masseuse, vient de parcourir mon corps de ses mains, ce moment de détente vient complètement me vider la tête, mais aussi me donne envie d’un moment de plaisir. Il y a quelques personnes dans le spa, je ne peux envisager me caresser en public, même si je suis dans un endroit discret. Toutefois mon envie est forte, et je sens déjà l’excitation envahir mon bas ventre. Cette chaleur est délicieuse, et mon état d’esprit des plus coquins. Je croise alors mes jambes et contracte mes muscles, le plaisir commence à m’envahir. Je retiens ma respiration et repense à ces intenses moments libertins que j’ai eu l’occasion de vivre ces derniers jours. Qu’il fut délicieux de s’abandonner ainsi, de perdre la raison, de laisser le plaisir m’enivrer sans retenue. Que je suis impatiente de retrouver mon homme, et toutes ces folies qui m’attendent à mon retour, je veux qu’on me fasse l’amour avec passion, qu’on me baise sans modération.

    A défaut de pouvoir glisser mon majeur dans ma fente humide, je contracte mon périnée, encore et encore, sentant l’afflux sanguin gonfler mon clitoris. De ma main gauche je titille discrètement mon téton,  tandis que mes jambes croisées et de micros mouvements de bassins à peine perceptibles m’aident à canaliser mon énergie sur mon bas ventre. La chaleur provenant de la chaise est délicieuse. J’ai très envie de mettre fin à cet intense désir qui m’envahis de la façon la plus radicale qui soit, mais je ne peux me caresser avec ces quelques personnes à quelques mètres. De toute façon, mon état d’esprit est tel, que je sais qu’il ne faut pas grand chose pour aller au bout. Je décide alors de prendre mon temps, d’ignorer les personnes qui sont si près de moi, elles ne peuvent se rendre compte de cette chaleur et de ce plaisir qui m’envahissent. J’ai trop envie, tellement que je me contracte de plus en plus, je retiens ma respiration, j’imagine me faire prendre dans toutes les positions, j’adore maîtriser cette tension qui s’empare de mon corps et de mon esprit pour bientôt me faire trembler et atteindre un discret orgasme, sans même que mon doigt ait pu constater mon humidité.

    Avant ce moment, je n’aurai pas pensé qu’une telle chose était possible, avant ce moment, j’aurai pu écrire un post intitulé « Lilou n’a pas l’orgasme facile ». Mais voilà, le lendemain, j’ai recommencé, et une seconde fois, j’ai atteins ce moment d’intense satisfaction et de relâchement. Ce jour là, j’ai trouvé la clé qui a mène mon corps et mon esprit sur le chemin du plaisir et du lâcher prise. Depuis, je dois dire que  je savoure encore plus ma vie libertine!

  • Mes amants,  Récits coquins,  Souvenirs

    En attendant le Jour J

    « Vendredi prochain, si tout se passe comme prévu, j’aurai dès le matin choisi de jolies dessous, je porterai une jupe ou une robe et je serai impatiente que la matinée se passe pour pouvoir te retrouver dans le RER et faire le trajet avec toi jusqu’à la maison. Nous aurons tout l’après midi devant nous pour profiter l’un de l’autre. J’ai hâte que tu me baises enfin. Je veux sentir ta queue en moi. Depuis le temps que j’attends ce moment, voilà des mois que nous nous connaissons, je trouve que tu t’es tout de même bien laissé désiré. Tout ne s’est pas toujours passé comme nous voulions et il aura fallu patienter et j’espère que tu pourras enfin dignement user et abuser de mon corps. J’aime beaucoup écouter tes histoires, mais désormais ce que je veux c’est en vivre physiquement avec toi. J’ai apprécié nos petits rendez-vous où nous avons plus ou moins coquiné, mais depuis longtemps déjà, c’est tout ton corps que je réclame. Je sais que je vais adoré faire l’amour avec toi. Je pense  que tu seras capable de me faire vivre des choses que je n’ai encore jamais vécu, me faire découvrir de nouveaux plaisirs. Je pense qu’avec toi je pourrais me libérer complètement, surtout à partir du moment où je sais que nous aurons le temps. Mais j’avoue que je ne suis pas certaine vendredi prochain de vouloir prendre trop de temps. Je ne veux plus boire un verre, manger un morceau, je veux une seule chose, bien me faire baisée par toi. J’ai envie de toi et je sais que ça sera intense. Je crois que j’adorerai qu’on se jette l’un sur l’autre. Je te veux depuis si longtemps que ça pourrait être bestial. Je me demande comment ça se passera et qu’est ce que je pourrais bientôt écrire dans mon petit carnet noir. Je crois que j’aimerai beaucoup que l’on baise comme pour répondre à une pulsion, un besoin, que tu viennes en moi dès que tu pourras, sans forcément passer par la phase préliminaire. Juste envie d’un corps à corps torride, et ensuite, viendra le temps de la tendresse, une fois que tu m’auras bien prise comme une p’tite salope, que tu auras bien joui sur mon corps ou ailleurs… »