Point de vue

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    De Paris à Venise en passant par l’Afrique. J’ai testé pour vous le Love Hôtel

    Après avoir fait connaissance autour d’un sage déjeuner, nous avons eu envie de nous revoir. Il nous faut donc trouver une date, une heure, et surtout un lieu. « As-tu déjà testé le Love Hôtel? » « -Oui, la première fois il y a 2 ans, et la seconde il y a 6 mois, mais je n’aurai rien contre y retourner ». Nous accordons donc nos emplois du temps pour nous retrouver devant le Sex Shop de la rue St Denis qui propose des chambres à l’heure, espérant qu’en cette fin de journée apocalyptique, le lieu n’affiche pas complet. Il est tout juste 17 heures lorsque nous nous présentons à l’accueil, et comme nous le craignions la jeune femme nous annonce qu’aucune chambre ne sera disponible avant 18h15. Notre timing étant serré, nous sortons pour prendre le temps de la réflexion, et continuons dans la rue St Denis. Les sexshops avoisinants loin d’être attirants ne peuvent nous proposer d’alternative acceptable, nous retournons donc auprès de la jeune femme pour réserver une chambre pour 18h15, nous avons même le choix entre l’ambiance savane ou orientale. Nous optons pour l’Afrique, et patientons en déambulant dans les rayons du sexshop en précisant de ne pas hésiter à nous prévenir si une chambre venait à se libérer plus tôt. Vers 17h30 alors que nous sommes en train de regarder les petits canards et autres œufs vibrants de la boutique, une jolie blonde vient nous voir et nous informe que notre chambre est prête. Nous en sommes ravis, la suivons à l’étage et passons devant des cabines diffusant des films érotiques avant d’arriver devant la chambre. La jeune femme nous indique le fonctionnement de la carte à insérer près de la console où l’on peut choisir les vidéos d’ambiances ou coquines diffusées sur l’écran, des préservatifs et lubrifiants sont à notre disposition ainsi que du savon et des serviettes en papier. Il ne reste plus qu’à nous jeter l’un sur l’autre et à profiter de l’heure devant nous!

    Nos baisers sont torrides, mon haut tombe vite par terre,  ma jupe levée laisse percevoir mon porte jarretelle, mon nouvel amant s’allonge sur le lit, je m’installe sur lui. Entre deux baisers, il profite de la vue que lui offre le miroir au plafond. Il me demande comment j’ai envie de continuer, lorsque la jeune femme frappe à la porte. Elle s’est trompée de couple et n’a aucune autre chambre à proposer à l’autre couple qui avait réservé l’ambiance savane avant nous. Coupés dans notre élan, nous devons nous résigner à quitter la chambre et à devoir patienter qu’une autre se libère. Nous croisons l’homme et la femme qui auront la chance de pouvoir immédiatement commencer leurs ébats. La jolie blonde confuse, ne sait pas trop quoi faire pour se faire pardonner, elle nous propose une bouteille de champagne à titre de dédommagement, une coupe nous est rapidement servie et nous sommes invités à nous installer sur deux chaises au bout du couloir, juste à côté de la chambre que nous venons de quitter, nous entendons les cris d’une femme de la chambre voisine. Mon partenaire est frustré de n’avoir eu qu’un avant goût, mais nous préférons rire de la situation, et quelques minutes plus tard, notre hôtesse revient vers nous en nous informant que la chambre Vénitienne sera bientôt prête et que comme nous n’avons pas encore payé, elle nous offre l’heure! Nous n’aurons pas tout perdu! Vers 18h, un homme vient nous chercher pour un embarquement immédiat pour l’Italie, et cette fois, mon compagnon de l’heure et moi ne serons pas interrompus! J’ai même le temps de prendre une petite photo souvenir avant de me mettre en route pour Rome où mon mari et ses parents m’attendent dans un restaurant à proximité de la station du même nom…

    Où:
    88 rue st denis, 75001 Paris
    Metro : Etienne Marcel, Rambuteau, Les halles
    RER : Chatelêt les halles

    Quand:
    Tous les jours de 9h à 2h du matin

    Avec qui:
    En priorité votre amant ou votre maîtresse bien sur, mais pourquoi pas aussi votre partenaire officiel(le) pour pimenter un peu le quotidien!

    Combien ça coûte:
    25 € de l’heure

    Le concept:
    Des chambres à thèmes confortables et avec douche, louées en toute discrétion à l’heure, en plein cœur de Paris.
    Attention, le Love Hôtel n’est pas très visible de la rue, ce n’est pas comme dans un hôtel, il faut en réalité entrer dans un sexshop, le Club 88, où vous avez un comptoir d’accueil spécifique.

    J’ai aimé:
    Avoir la possibilité de disposer d’un endroit approprié pour passer un doux moment avec mon amant, à un prix raisonnable.
    – La discrétion est assurée, on peut conserver son anonymat
    – Le côté assumé de la chose, je ne me suis sentie à aucun moment mal à l’aise, et il ne m’a pas semblé que tous les couples que j’ai pu croiser étaient illégitimes!

    J’ai moins aimé:
    – Les femmes de ménages étrangères en jogging gris, assez bruyantes et pas très discrètes
    – Les bruits de couloir qui peuvent être un peu déconcertants.

    Je vous conseille:
    -Réservez votre chambre via leur site Internet ou par téléphone, si vous savez à l’avance l’heure de votre arrivée.

    J’aimerai:
    Que le concept se développe et que d’autres sexshops ou établissements hôteliers puissent proposer des chambres à l’heure à prix abordable!

    En savoir plus: http://www.lovehotelaparis.fr/

    NB: Je précise que malgré le fait que la coupe de champagne et l’heure nous ont été finalement offertes, ce billet n’est pas sponsorisé.

  • Mais qui est Lilou?,  Petits conseils pratiques,  Point de vue,  Réflexions,  Sur le vif

    Plaisirs et frustrations

    Si, il y a quelques années, on m’avait dit que je serai devenue libertine,  si on m’avait raconté quelques petites histoires croustillantes que j’ai eu la chance de vivre, je crois que j’aurai eu du mal à le croire. Le libertinage est vraiment une source d’épanouissement, il me permet de vivre mes envies, d’être moi même, d’assumer ma féminité et ma sexualité, au delà même de tout ce que j’aurai pu imaginer. Être libre m’apporte de beaux moments de complicité, et me donne la possibilité de découvrir de nombreux plaisirs, mais les choses ne sont pas toujours aussi simple et idyllique qu’on l’imagine, et souvent le plaisir s’accompagne de frustration.

    Ouvrir la boite de Pandore, ça a toujours des conséquences, provoquer une rencontre, c’est prendre le risque que la personne que l’on découvre ne corresponde pas tout à fait à l’idée que l’on en avait. Notre ressenti se base sur ce que l’on perçoit d’une part de la personnalité de l’autre,  mais aussi sur ce qui se passe lors de la rencontre des corps. Selon les rencontres on apprécie différemment l’alchimie physique, et/ou la complicité amicale qui se créé. Il en résulte des relations qui peuvent être envisagées dans la durée, ou pas, et on ne peut jamais tout savoir à l’avance, ça peut être source de frustration, mais ça fait parti du jeu. Parfois, la rencontre va au delà de ce que l’on espérait, un plaisir physique, des corps fusionnels, une intensité, une complicité, un délicieux moment partagé, l’envie de recommencer, de se revoir, encore et encore mais alors la distance, la disponibilité ou le fait de ne pas avoir de lieu adéquat, ne permettent pas de se voir comme on voudrait, et on peut être frustré de ne pouvoir disposer de ce plaisir, qu’on a pu goûté, à volonté.

    La plus grande de mes frustration est peut être d’avoir beaucoup plus d’envies que l’homme que j’aime. J’adore faire l’amour avec lui, et la fréquence de nos ébats est tout à fait dans la norme d’un couple. Mais voilà, je suis coquine, et je n’aurai rien contre faire l’amour davantage.  J’adorerai passer une journée entière sous la couette ou savoir qu’à tout moment, mon homme est susceptible de venir soulever ma jupe pour me prendre en levrette sur la table. Ce n’est pas dans son tempérament et sa nature, je sais que ces spontanéités sont peu probable, c’est comme ça, je ne peux lui reprocher et ça ne remet en aucun cas en cause tout l’amour que j’éprouve pour lui. Il n’est cependant pas simple d’essuyer des refus à mes sollicitations, même si avec quelques tenues affriolantes, je parviens parfois à mes fins. Quand la frustration est  là  il faut la gérer, et elle peut être accentuée par le fait de savoir que tant d’hommes aimeraient que leur femme soit plus coquine, alors que je me retrouve dans la situation inverse. J’ai du apprendre à canaliser mes envies, finalement je préfère ne pas réclamer un câlin plutôt que prendre le risque qu’il me dise non. Et puis j’ai aussi besoin de sentir qu’il me désire, alors j’ai pris l’habitude de moins entreprendre, ou d’être plus discrète dans ma façon de le provoquer, afin de le laisser venir à moi selon ses envies, ce qui me procure toujours beaucoup de plaisir. Ce décalage entre nos envies est probablement l’une des raisons qui m’a mené au libertinage et à la création de ce blog. J’exprime et je peux envisager ainsi, avec son consentement, toute sorte de coquineries. Mon homme adore recevoir mes petits: « Je rentrerai un peu plus tard, je ne serai pas très sage », savoir que j’ai eu du plaisir avec un autre s’avère être le meilleur moyen d’être assurée qu’au coucher, il va venir à moi avec une terrible envie de me baiser, et alors j’oublie complètement ce que c’est d’être frustrée.

    Au final, on fait toujours le même constat: la qualité est bien plus savoureuse que la quantité!

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    Evolution

    Dans la vie on ne change pas, on évolue. Voilà maintenant plus de trois ans et demi que ce blog existe, et  ceux d’entre vous qui le lisent depuis longtemps auront remarqué une évolution ces derniers temps dans mes posts. Longtemps je me suis amusée à évoquer, suggérer, ne pas tout dire, parce que je suis joueuse, et parce que j’aime laisser mon lecteur s’imaginer sa propre réalité. Aussi parce que je n’avais pas envie de tout révéler de ma vie libertine et qu’il me plaisait de laisser planer le doute, beaucoup se sont demandés si j’étais réellement libertine ou si tout ceci n’était que des fantasmes, un petit monde coquin stimulant l’esprit. J’avais peut être également voulu ne pas tout dire pour me protéger du jugement d’autrui, pour ne pas avoir à rougir si jamais un jour une de mes connaissances venait à tomber sur ce blog et pour préserver un peu de mon intimité. Dissocier les photos des mots, publier des clichés ici, écrire plus explicitement ailleurs.

    Il se trouve que « Lilou » a pris de plus en plus d’importance dans ma vie, qu’à travers ce blog, j’ai pu prendre confiance en moi, assumer encore plus ma féminité, mon corps et ses rondeurs, mes envies, mes fantasmes, ma façon d’être libertine. Parce que OUI JE SUIS LIBERTINE, et je dirai même que le jour, où pour la première fois je me suis retrouvée dans les bras d’un autre homme, le jour où j’ai enfin pu me dire « Je suis libertine », j’ai eu le sentiment d’être enfin moi-même, je savais que je l’étais dans mon état d’esprit, mais il s’est passé pas mal de temps avant que je passe à l’acte et que je puisse m’affirmer davantage, m’épanouir en tant que femme. Tout ceci, je n’aurai jamais pu le vivre, ou je l’aurai peut être vécu différemment, si je n’étais pas avec l’homme que j’aime. C’est un homme que j’admire, tolérant, respectueux, ouvert d’esprit, j’ai toujours pu tout lui dire, et quel délice de constater à quel point mes petits récits lui procure plaisir et excitation.

    Et puis il y a eu des rencontres, sages ou coquines, nombres de personnes qui ont pu mettre un visage sur la « girl next door » que je suis, et avec lesquelles j’ai pu échanger, apprendre, évoquer ma vision des choses, chacune d’elle m’a permis d’avancer, de faire évoluer mes envies.  Et puis il y a eu une rencontre, une évidence, celle qui a fait que je ne suis plus une libertine occasionnelle, aujourd’hui, c’est tous les jours que je me sens libertine, ça fait partie de moi, ça contribue à mon bien-être. Je me demande parfois si c’est raisonnable, mais à quoi bon?

    Aujourd’hui, vous l’aurez compris, mes envies concernant ce blog ont évolués, parce que ma vie et mon libertinage évoluent. Parce que ça fait un moment déjà, que je fais moins de photos, parce ce que j’ai envie de donner de l’importance aux mots. Peut être aussi parce que je suis influencée par mes lectures, et que je me sens proche de femmes comme Mariposa ou encore Mamzelle Ilis.  Voilà, sans rien promettre,  aujourd’hui j’ai juste envie de dire plus simplement et plus spontanément, combien il est agréable de vivre de si jolies choses. Parce que Lilou, c’est un personnage, une femme joueuse et espiègle, et moi, je ne suis pas seulement Lilou, je suis aussi une femme amoureuse et libertine qui a encore beaucoup de choses à écrire!

  • Mais qui est Lilou?,  Point de vue,  Réflexions,  Sur le vif

    Décolage imminent

    Me voilà prête à prendre l’avion, et comme toujours avec l’excitation du voyage, il y a la petite appréhension. Et s’il se passait quelque chose, et si tout allait s’arrêter là.  Je ne peux pas dire que j’ai une peur bleue de l’avion, mais c’est toujours lorsque j’embarque, lorsque je vois les hôtesses de l’air montrer l’emplacement des gilets de sauvetage et signaler les sorties de secours, que je me rends compte que tout peut arriver, que notre vie est fragile et qu’il faut profiter de chaque instant. Lorsque je prends l’avion je repense à ce que me disais ma grand mère: « Vas où tu veux, meurs où tu dois! » et c’est finalement aujourd’hui le décollage et  les moments de turbulence, qui me font le plus palpiter et où je me sens le plus vivante!

    Ma vie a aujourd’hui pris son rythme de croisière auprès de mon homme, mais que c’est bon d’avoir ces petites turbulences qui viennent régulièrement me faire vibrer. Et qu’importe si ma vie s’arrête demain, au moins j’aurai vécu intensément, aimé de belles personnes, et profité des plaisirs de la vie!

  • Mais qui est Lilou?,  Mon Homme,  Plaisirs,  Point de vue,  Sexualité

    Vous avez dit candaulisme?

    C’est en tombant par hasard sur un blog érotique que j’ai découvert le terme « candaulisme »: le fait de prendre du plaisir à voir ou savoir son partenaire avec un(e) autre! Il se trouve que c’est exactement ce qui caractérise l’attitude de mon homme et il s’agit d’une pratique que nous avions avant même de savoir qu’il y avait un mot pour cela!

    A ce sujet, je vous propose de découvrir le récit que j’ai reçu de l’un de mes fidèles lecteur, en réaction à mon post « En mai fais ce qu’il te plait »,

    « Bonjour Lilou
    Comme j’aurais aimé être à la place de ton homme quand tu lui racontes tes aventures galantes.

    J’ai eu une amante comme toi qui adorait me dire tout bas à l’oreille les aventures qu’elle avait avec d’autres hommes… cela me rendait fou de désir pour elle et m’excitait terriblement.
    Je l’imaginais dans les bras d’un autre… sa bouche sur une autre queue que la mienne, sa chatte caressée, léchée, pénétrée par d’autres que moi…
    Elle a fini par accéder à mes désirs et j’ai pu la voir se faire prendre par un autre homme…
    La première fois j’étais caché dans la pièce d’à coté et je pouvais les voir par la porte entrouverte… j’ai joui comme un fou et elle aussi… elle m’avait dit que le fait de savoir que je la regardais se faire prendre comme une vraie petite salope l’avais excité comme jamais…
    La deuxième fois j’étais juste à coté d’elle… je pouvais voir sa bouche coulisser sur la queue de cet homme… ses doigts à lui s’enfoncer dans ce sexe adoré…
    J’ai vu cette queue écarter les lèvres de sa chatte et la défoncer… elle était luisante de sa mouille… blanche tellement elle coulait sur ce sexe qui la baisait… je me branlait à leurs cotés… et nos plaisirs se sont mélangés… quel plaisir fou… l’homme parti nous avons baisé comme des dingues… exités l’un et l’autre comme des fous par ses images qui nous hantaient…
    Je te souhaite de vivre un moment pareil avec ton amoureux… j’en ai gardé des souvenirs extraordinaires…
    Baisers coquins.. »

    Je reçois régulièrement dans ma boite mail de beaux messages, et je n’ai malheureusement pas toujours eu le temps d’y répondre comme j’aurai aimé, je tiens en tout cas à remercier toutes ces personnes qui prennent la peine de m’écrire, ça me touche toujours beaucoup! Et merci à mon fidèle lecteur qui se reconnaitra!

  • Mais qui est Lilou?,  Point de vue,  Réflexions

    Ma fidélité

    A en croire mon portefeuille et toutes les cartes de Fidélité en ma possession, je suis quelqu’un de fidèle. J’achète souvent les mêmes produits, et mes collègues peuvent s’amuser à deviner ce que je vais choisir sur le menu lorsque nous déjeunons ensemble! Ce n’est pas pour autant que je mange tous les jours au même endroit, ou que je vais faire mes courses toujours dans le même magasin. Il m’arrive d’être en d’autres lieux ou d’avoir envie de tester quelques nouveautés. Toujours est-il que lorsque j’aime bien, j’y retourne.  J’aime les valeurs sûres et j’ai mes petites habitudes dans les restaurants ou magasins que j’aime fréquenter. Quant à mon supermarché préféré, il sait qu’il m’arrive d’aller faire quelques achats ailleurs, mais au fond, pour lui, ce qui compte, c’est que c’est toujours chez lui que je viens remplir mon caddie!

  • Mais qui est Lilou?,  Point de vue,  Réflexions,  Sur le vif

    Sensualité

    Dans le rayon de mon supermarché, je suis tombée sur ce gel douche hydratant « Sensuel ». Je dois avouer que cela m’a fait sourire, comme si la sensualité était une lotion que l’on pouvait s’appliquer sur le corps. Mais au fond qu’est ce que la sensualité? La définition la plus commune c’est « l’attachement aux plaisirs des sens ». Mais est-ce quelque chose que l’on a naturellement en soi ou qui est déterminé par nos expériences, notre sensibilité, notre vécu. On qualifie souvent mes photos de sensuelles, mais le sont-elles grâce à  ce que  je dégage naturellement ou parce ce que je suis influencée par ce que j’aime. Éternel débat de l’inné ou de l’acquis. Après tout, ce qui compte c’est que le résultat de ce mélange ne soit pas qu’un simple argument marketing pour vendre un gel douche, mais bien une source de plaisir et d’épanouissement!

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    Sur la route

    C’est une route de campagne sur les terres de Normandie. Lieu de vacances, lieu de promenade, lieu d’égarement de ma vie. Je ne compte plus les fois où pas après pas j’y ai laissé se perdre mon esprit. Un chemin, des champs, quelques maisons, un étang, des chevaux, je m’y sens bien, fait le vide et lâche prise. Depuis mes 12 ans, j’ai fait de cette route de campagne ma confidente, mon lieu d’introspection.

    Je me souviens lui avoir fait part de mes tourments d’adolescente mes joies, mes peines, mes certitudes, mes interrogations. Mes amitiés, mes amours, mes espoirs, mes désirs, je ne lui ai rien caché. Je me projetai dans l’avenir sans savoir de quoi il serait fait. Tout était possible, les variables encore inconnues.

    Aujourd’hui à l’aube de mes 28 printemps c’est en souriant que je me rends compte du chemin parcouru. Cela fait déjà quelques années maintenant que je suis venue lui présenter l’homme que je souhaite pour longtemps encore à mes côtés. Les tourments et les questions ont laissé la place à la sérénité. J’ai un métier qui me plait, un homme que j’aime et bientôt une maison. Ma vie a déjà pris quelques importantes orientations, mais heureusement il reste encore quelques interrogations!

    Je suis une jeune femme épanouie et posée, mes pensées sont souvent coquines et fantasques,  me dirigerai-je vers la folie? Qu’importe, je suis bien dans mon corps bien dans ma tête, je suis une jeune femme heureuse, amoureuse et libertine. Où ma route me mènera-t-elle, sera-t-elle encore longue? Peu m’importe tant qu’elle est belle, douce et en bonne compagnie.

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    La recette du bonheur?

    « Être réceptif à tout prix: voilà le principal. Se mettre en condition d’être submergé à chaque instant par un phénomène extérieur. Être attentif à tout, à la lumière, à l’architecture, aux autres, aux visages, à la foule, aux gestes, à la banalité, aux arbres, aux perspectives, aux paysages, aux cheveux, aux peaux, aux détails, à un reflet dans une vitre, à la beauté dissimulée, aux chevilles de sa voisine, au sourire de son voisin, aux oreilles de leur enfant. Attendre en théorie de chaque instant qu’il vous procure la grâce. Sortir de chez soi et regarder à chaque instant autour de soi au lieu de marcher dans sa tête. Regarder chaque jour la personne que l’on aime avec la même ferveur, la même intensité que le premier jour. Être attentif à tout. Être réceptif à tout à chaque instant. C’est comme cela qu’on est heureux. C’est comme cela que l’on peut trouver la beauté où le regard convenu n’en voit pas. C’est comme cela qu’on peut aimer la même personne pendant vingt ans sans éprouver la moindre lassitude. »

    J’ai été touchée par ces mots, peut être parce que j’ai eu l’impression de m’y retrouver un peu