• Mais qui est Lilou?,  Petits conseils pratiques,  Point de vue,  Réflexions,  Sur le vif

    Plaisirs et frustrations

    Si, il y a quelques années, on m’avait dit que je serai devenue libertine,  si on m’avait raconté quelques petites histoires croustillantes que j’ai eu la chance de vivre, je crois que j’aurai eu du mal à le croire. Le libertinage est vraiment une source d’épanouissement, il me permet de vivre mes envies, d’être moi même, d’assumer ma féminité et ma sexualité, au delà même de tout ce que j’aurai pu imaginer. Être libre m’apporte de beaux moments de complicité, et me donne la possibilité de découvrir de nombreux plaisirs, mais les choses ne sont pas toujours aussi simple et idyllique qu’on l’imagine, et souvent le plaisir s’accompagne de frustration.

    Ouvrir la boite de Pandore, ça a toujours des conséquences, provoquer une rencontre, c’est prendre le risque que la personne que l’on découvre ne corresponde pas tout à fait à l’idée que l’on en avait. Notre ressenti se base sur ce que l’on perçoit d’une part de la personnalité de l’autre,  mais aussi sur ce qui se passe lors de la rencontre des corps. Selon les rencontres on apprécie différemment l’alchimie physique, et/ou la complicité amicale qui se créé. Il en résulte des relations qui peuvent être envisagées dans la durée, ou pas, et on ne peut jamais tout savoir à l’avance, ça peut être source de frustration, mais ça fait parti du jeu. Parfois, la rencontre va au delà de ce que l’on espérait, un plaisir physique, des corps fusionnels, une intensité, une complicité, un délicieux moment partagé, l’envie de recommencer, de se revoir, encore et encore mais alors la distance, la disponibilité ou le fait de ne pas avoir de lieu adéquat, ne permettent pas de se voir comme on voudrait, et on peut être frustré de ne pouvoir disposer de ce plaisir, qu’on a pu goûté, à volonté.

    La plus grande de mes frustration est peut être d’avoir beaucoup plus d’envies que l’homme que j’aime. J’adore faire l’amour avec lui, et la fréquence de nos ébats est tout à fait dans la norme d’un couple. Mais voilà, je suis coquine, et je n’aurai rien contre faire l’amour davantage.  J’adorerai passer une journée entière sous la couette ou savoir qu’à tout moment, mon homme est susceptible de venir soulever ma jupe pour me prendre en levrette sur la table. Ce n’est pas dans son tempérament et sa nature, je sais que ces spontanéités sont peu probable, c’est comme ça, je ne peux lui reprocher et ça ne remet en aucun cas en cause tout l’amour que j’éprouve pour lui. Il n’est cependant pas simple d’essuyer des refus à mes sollicitations, même si avec quelques tenues affriolantes, je parviens parfois à mes fins. Quand la frustration est  là  il faut la gérer, et elle peut être accentuée par le fait de savoir que tant d’hommes aimeraient que leur femme soit plus coquine, alors que je me retrouve dans la situation inverse. J’ai du apprendre à canaliser mes envies, finalement je préfère ne pas réclamer un câlin plutôt que prendre le risque qu’il me dise non. Et puis j’ai aussi besoin de sentir qu’il me désire, alors j’ai pris l’habitude de moins entreprendre, ou d’être plus discrète dans ma façon de le provoquer, afin de le laisser venir à moi selon ses envies, ce qui me procure toujours beaucoup de plaisir. Ce décalage entre nos envies est probablement l’une des raisons qui m’a mené au libertinage et à la création de ce blog. J’exprime et je peux envisager ainsi, avec son consentement, toute sorte de coquineries. Mon homme adore recevoir mes petits: « Je rentrerai un peu plus tard, je ne serai pas très sage », savoir que j’ai eu du plaisir avec un autre s’avère être le meilleur moyen d’être assurée qu’au coucher, il va venir à moi avec une terrible envie de me baiser, et alors j’oublie complètement ce que c’est d’être frustrée.

    Au final, on fait toujours le même constat: la qualité est bien plus savoureuse que la quantité!

  • Plaisirs,  Récits coquins,  Sexualité

    Bien être dans un spa

    Les vacances c’est toujours le moment idéal pour se détendre, et ça l’est d’autant plus lorsque l’on a la chance de bénéficier de bains à remous, massages et accès libre au spa. Le corps se relâche et les pensées s’évadent. Voilà des jours qu’ayant choisi de partir une semaine à l’étranger avec ma maman, je suis abstinente, et que je suis dans l’obligation de contenir mes envies. J’ai une demi heure à patienter, et je décide de m’installer sur une de ces chaises longues en céramique bleue, je réalise que les petits carreaux dégagent de la chaleur, et me laisse agréablement envahir par celle-ci. Alors que la masseuse, vient de parcourir mon corps de ses mains, ce moment de détente vient complètement me vider la tête, mais aussi me donne envie d’un moment de plaisir. Il y a quelques personnes dans le spa, je ne peux envisager me caresser en public, même si je suis dans un endroit discret. Toutefois mon envie est forte, et je sens déjà l’excitation envahir mon bas ventre. Cette chaleur est délicieuse, et mon état d’esprit des plus coquins. Je croise alors mes jambes et contracte mes muscles, le plaisir commence à m’envahir. Je retiens ma respiration et repense à ces intenses moments libertins que j’ai eu l’occasion de vivre ces derniers jours. Qu’il fut délicieux de s’abandonner ainsi, de perdre la raison, de laisser le plaisir m’enivrer sans retenue. Que je suis impatiente de retrouver mon homme, et toutes ces folies qui m’attendent à mon retour, je veux qu’on me fasse l’amour avec passion, qu’on me baise sans modération.

    A défaut de pouvoir glisser mon majeur dans ma fente humide, je contracte mon périnée, encore et encore, sentant l’afflux sanguin gonfler mon clitoris. De ma main gauche je titille discrètement mon téton,  tandis que mes jambes croisées et de micros mouvements de bassins à peine perceptibles m’aident à canaliser mon énergie sur mon bas ventre. La chaleur provenant de la chaise est délicieuse. J’ai très envie de mettre fin à cet intense désir qui m’envahis de la façon la plus radicale qui soit, mais je ne peux me caresser avec ces quelques personnes à quelques mètres. De toute façon, mon état d’esprit est tel, que je sais qu’il ne faut pas grand chose pour aller au bout. Je décide alors de prendre mon temps, d’ignorer les personnes qui sont si près de moi, elles ne peuvent se rendre compte de cette chaleur et de ce plaisir qui m’envahissent. J’ai trop envie, tellement que je me contracte de plus en plus, je retiens ma respiration, j’imagine me faire prendre dans toutes les positions, j’adore maîtriser cette tension qui s’empare de mon corps et de mon esprit pour bientôt me faire trembler et atteindre un discret orgasme, sans même que mon doigt ait pu constater mon humidité.

    Avant ce moment, je n’aurai pas pensé qu’une telle chose était possible, avant ce moment, j’aurai pu écrire un post intitulé « Lilou n’a pas l’orgasme facile ». Mais voilà, le lendemain, j’ai recommencé, et une seconde fois, j’ai atteins ce moment d’intense satisfaction et de relâchement. Ce jour là, j’ai trouvé la clé qui a mène mon corps et mon esprit sur le chemin du plaisir et du lâcher prise. Depuis, je dois dire que  je savoure encore plus ma vie libertine!

  • Actualité

    Carrefour…

    C’est une sensation étrange! Réaliser qu’il est loin le temps de l’enfance, que depuis les premiers émois de l’adolescence, le temps a passé. Le caractère s’est forgé, les histoires se sont suivies. Des échecs, des réussites. Et face à ce sentiment d’avoir grandi, d’avoir appris de la vie, il y a aussi ce grand inconnu! Cet avenir qui n’est pas encore tout tracé.
    A côté de ça, notre vie professionnelle nous accapare,  nous prend du temps, mais au fond, c’est à travers elle que l’on apprend, que l’on s’affirme que l’on s’accomplit, et me voilà aujourd’hui, à un carrefour. Voilà un mois, que je souffle, que je tourne la page, que je profite d’une certaine liberté, mais je crois que le constat est bien là: je ne suis pas faite pour rester à la maison! Il me faut des projets, de l’ambition, avoir le sentiment d’être utile, de contribuer à quelque chose. Envie de m’investir de nouveau, d’être dans une nouvelle dynamique, motivée par de nouvelles perspectives, et tant pis si cela signifie avoir moins de temps pour de petits moments de liberté. Parce qu’en réalité, la vie est une spirale où moins on en fait et moins on a envie d’en faire, et inversement.  Il est donc venu pour moi le temps de regarder de l’avant. J’ai déjà donné un cap, mais je peux encore choisir mon chemin. Quelle direction vais-je prendre? Me voilà en tout cas aujourd’hui à un moment décisif, celui où je peux envisager de changer, et c’est impressionnant comment finalement ça donne aussi un grand sentiment de liberté!

    Parce qu’après tout, mon travail, c’était aussi une part de mon équilibre, et aujourd’hui sans emploi, c’est un peu comme si je n’étais pas tout à fait moi!

    Monde du travail, me revoilà, et j’espère qu’il y aura quelque part une jolie petite place pour moi!