Sexualité

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    A mi chemin

    Voilà des semaines, que je ne suis pas revenue ici, que je n’ai pas écrit le moindre mot, que j’ai laissé le récit d’un après midi d’été au sauna en suspens. Je n’ai pas raconté non plus comment j’ai aimé, à la fin de l’été, faire découvrir ce lieu de libertinage à mon mari. Et finalement me rendre compte, que j’avais beaucoup plus d’appréhensions que lui et que j’aurai dû partager ça avec lui et l’y amener plus tôt.

    Le sauna est devenu ces derniers temps, le lieu de prédilection de ma vie libertine. Le mois dernier, j’y suis allée avec le premier homme que j’ai rencontré via ce blog, il y a plus de 10 ans, mon premier admirateur, mon troisième amant. Un homme que j’ai vu moins de 5 fois en dix ans, la dernière rencontre était il y a plus de 6 ans. Impressionnant de se rendre compte de tout ce qu’il s’est passé depuis que je l’ai rencontré, le mariage, les enfants, les changements de boulots et les dizaines d’amants…

    Parfois je suis nostalgique de ce que j’ai été. Mais, en réalité, je suis plus heureuse et fière d’avoir vécu tout ça, et c’est quelque chose que je garde au fond de moi. La légèreté et l’insouciance que j’avais me manquent parfois. Je suis devenue plus exigeante, et ça ne rend pas les choses simples. Dans ma routine d’heureuse maman active, il est difficile de concevoir m’envoyer en l’air à l’improviste comme je pouvais le faire avant. La logistique doit être simple, les horaires de disponibilités compatibles, et l’envie être là. Alors le sauna, a été la réponse la plus simple, pour partager de beaux moments de complicités avec mon bel amant, mon mari, ou ce premier admirateur. Se détendre, profiter de l’autre, se laisser porter par l’ambiance et saisir les opportunités qui se présentent, comme elles se présentent. Essayer de ne pas se poser trop de questions, profiter des personnes qui sont là, même si elles ne correspondent pas complètement à nos critères physiques, elles ont le mérite d’être là et d’avoir envie d’un moment de partage. Il y a ceux qui se présentent avec leurs prénoms, et puis il y a les anonymes avec qui l’on baise quasiment sans dire un mot. Mais dans tous les cas, même si les échanges sont courtois, il n’y aura pas suite. C’est peut être ça aussi pour moi le lâcher prise: accepter les gens comme ils sont, prendre du plaisir en toute simplicité sans trop se poser de question, et envisager aussi les relations court terme, comme j’ai pu le faire avant.

    Mais de temps en temps, en plein câlin avec mon homme, ou seule au beau milieu de la nuit, je laisse mon esprit s’évader vers mes vraies envies, et c’est toujours les mêmes images qui reviennent: des femmes, des hommes, de la séduction, de la pluralité, de la complicité, du partage, de la sensualité. Définir un cadre propice au bien être, avec des personnes de confiance, agréables, que je connais bien, qui me plaisent…

    C’est ça que j’ai vu aujourd’hui dans ce cliché de @boudoirStrass envoyé par SMS par mon bel amant. Un cliché qui évoque à la fois souvenir et envie. Me voilà à mi-chemin, à la fois un peu éloigné de tout ça, mais finalement peut être pas tant que ça. Il n’y a peut être simplement qu’une main à tendre, pour qu’il se passe des choses, à condition d’accepter ce qui pourrait bien se passer, et enfin m’approcher de ce saint graal qu’est pour moi le lâcher prise.

  • Mes amants,  Mon Homme,  Récits sensuels,  Sexualité,  Sur le vif

    Renaissance ?

    C’est le dernier amant à m’avoir baisée, et cela remonte à des mois. Cela fait quelques semaines que nous ne nous sommes pas vus. Son « Et moi alors? » répondant à l’énumération de mes prochains rendez-vous, me révèle son envie de me voir. Discussion ou sexe? L’évidence ne nous laissera pas cette fois faire la part belle aux mots.

    L’amie veut redevenir l’amante et se prête au jeu de répondre à la « furieuse envie de nuisette soyeuse ». La requête a le mérite de me replonger dans mes boîtes de lingerie à la recherche de ma nuisette rouge qui sera parfaite pour l’occasion. Je resserre les bretelles pour mettre mon décolleté en valeur. Tant que je suis dans mes frou frou, je choisis un joli boxer noir, des bas et des chaussures à talons qui donnent à toute femme une cambrure sexy. Il ne me reste plus qu’à remettre ma veste noire pour parfaire ma tenue.  Je me regarde dans le miroir et me sens sexy. Un maquillage marqué viendrait sublimer le portrait de la libertine, mais il me reste encore à apprendre à bien le faire et je manque de temps, un coup de mascara ira pour cette fois.

    Mon homme m’appelle alors que mon amant est sur le point d’arriver. La porte s’ouvre, et au lieu d’être déconcerté par ma conversation avec mon mari, mon prétendant se colle contre mon dos et laisse courir ses mains sur la soie vers ma poitrine et mes fesses… Je raccroche tout en sachant que mon homme se réjouit de la situation. Mon plaisir: attiser ses sens avec un petit sms.

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    Le « Tu es bandante » murmuré à mon oreille me rassure. La suite est torride, ma jouissance intense, ses assauts aussi. L’un de nos meilleurs moments sexe, marqué par un « Tu m’as manqué » un « Refais moi ce sourire » et un « Regarde-moi » juste avant de jouir comme s’il cherchait quelque chose en moi.

    Et oui, il y a longtemps, nous avions fait l’amour avec les yeux, et je pouvais le faire jouir avec mes mots mais l’homme qui m’a aimé aujourd’hui n’existe plus, et peut être que l’amoureuse a elle aussi laisser la place à la simple amante. Après tout, le plaisir est au rendez-vous, ça fait un bien fou et c’est l’essentiel, le reste, on s’en fout, non?

  • Mes amants,  Sexualité

    J’ai rencontré mon amant idéal

    Ça fait des années qu’on se connaît, mais cette fois, il commence par me dire qu’un examen médical le contraint à une abstinence de 3 à 5 jours. La jouissance est donc proscrite, mais pas les préliminaires ou le coït. Je préfère en jouer et sourire de la situation, le sucer pour que
    l’excitation soit forte, je sais qu’il aime quand je suis très coquine, j’ai toujours eu beaucoup de désir et d’envies pour lui.

    Bientôt c’est lui qui inverse les rôles et s’installe entre mes cuisses, sa douce langue sur mon intimité est délicieuse, il sait parfaitement et lentement comment me faire grimper, après tout, ma jouissance n’est pas interdite, alors j’en profite, je savoure, je sais que l’orgasme est proche, inéluctable et j’adore ça. Je sais qu’il aime me faire jouir,  il y parvient si bien. Sa douceur, sa lenteur me font fondre, je sais qu’en plus il aime ça et que je peux en profiter aussi longtemps que je veux et c’est là l’une des clés de ma jouissance.

    Après mes spasmes de plaisir, il souhaite me prendre, il connait les limites mais meurt d’envie de jouer. J’aime le sentir en moi, j’adore cette variation des rythmes et des positions, puis ces pauses, pour résister à la forte tentation. J’adore cet interdit, car l’excitation ne retombe pas, car je peux lire une très forte envie dans ses yeux, car il se révèle endurant comme j’aime.

    J’ai toujours eu la qualité avec lui, j’ai toujours eu beaucoup de désir pour lui, il a un corps qui m’attire terriblement, je le trouve beau, tout  ce qui me fait envie. Mais j’ai souvent dû rester sur ma faim, car il est rare « qu’il remette le couvert ». Depuis que nous nous connaissons j’ai fait fi de mon appétit pour lui, de ma gourmandise, de toute façon, j’ai d’autres amants avec lesquels j’apprécie d’autres plaisirs, d’autres qualités. L’amant idéal n’existe pas, le prince charmant non plus.

    Mais ce jour là, il me fait l’amour encore et encore, et ce n’est pas que physique entre nous, notre complicité est forte, notre connexion parfaite. Cet interdit provoque l’endurance de mon amant et me révèle son pouvoir. Il aime lorsque JE décide, car il me le dit: « un mot de toi et je brave l’interdit ».

    Ce jour là, j’ai trouvé en lui mon amant idéal, et quel plaisir de pouvoir en profiter toutes les nuits si je veux…

    Et pour la fin de l’histoire: il s’est retrouvé contraint de décaler son rendez-vous médical. Mais le plaisir est une bien belle priorité, d’autant plus lorsqu’il porte si bien ses fruits…

  • Libertinage,  Plaisirs,  Sexualité

    Sucer n’est pas que(ue) jouer

    Vierge de toute expérience, la première fois que je me suis retrouvée nue devant un homme, le sexe en érection, je l’ai regardé dans les yeux, je lui ai souri, et j’ai eu envie de prendre possession de son membre viril. Cette mise en bouche a marqué le début de ma vie sexuelle. L’expression de son plaisir fut à la hauteur de sa surprise. Son « Mais tu es faite pour ça! » m’a flattée, j’étais fière de l’avoir ainsi autant fait vibrer.

    J’ai rencontré ensuite celui qui est devenu mon mari, prenant le temps de découvrir et d’apprécier davantage ma sexualité et de prendre de nouvelles initiatives en matière de mise en bouche. J’adore jouer avec la virilité. C’est un cadeau que j’aime offrir, mais que je refuse systématiquement s’il est réclamé. Je ne le fais pas avec tous les hommes de la même façon, mon implication dépend de mon humeur du moment, de mon désir pour l’autre et aussi de la situation. Plusieurs hommes m’ont confortée dans l’idée que j’étais plutôt douée pour la fellation.

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    Puis ma vie libertine s’est enrichie et un jour je me retrouve à partager un homme avec une copine. La voir faire  est très déstabilisant, impressionnant. Elle ne s’y prend pas du tout comme moi, n’a probablement pas le même but non plus. Là où moi je joue, titille, et m’arrête au moment propice, j’ai l’impression qu’elle recherche vraiment la jouissance de son partenaire. Je reste un peu en retrait, plus dans l’observation, à ne pas vouloir entrer dans une sorte de compétition.

    La fellation est un domaine dans lequel elle excelle, c’est indéniable. Elle ne suce pas qu’avec sa bouche, mais aussi avec ses yeux, ses mains, son cul, c’est tout son corps qui s’implique. Loin de remettre en cause mes propres talents, j’essaie plutôt de m’enrichir de l’expérience.

    Plus récemment, un autre trio, m’a mise dans la même position. Me voilà à observer une autre copine experte en la matière. Les réactions flagrantes de notre amant l’attestant. Une fois encore, la comparaison n’est pas aisée, surtout avec une femme qui maîtrise autant le sujet. Je regarde. La conversation vient enrichir le plaisir: « Tu vois, tu peux faire comme ça aussi »… « Et ça, ils aiment bien en général ». Me voilà à apprécier la leçon, autant que l’amant en profite. Je comprends qu’elle a appris plein de choses en nouant le dialogue avec ses amants, en leur demandant leurs préférences, en apprenant à connaitre chacun d’eux, et leurs petites faiblesses.

    Ce que m’ont appris ces hommes et surtout ces femmes, c’est qu’il n’y a pas une façon de sucer mais une multitude. Nos talents et nos sensibilités sont complémentaires, divers et variés. Nous avons toutes les trois un point commun, l’essentiel: nous aimons ça. C’est ce qui fait toute la différence en matière de fellation. Le plaisir est partout mais surtout dans l’envie de donner.

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    Patience et grande vitesse

    Pour une fois, c’est moi qui fait la plus grande partie du chemin qui nous sépare. Prendre une journée pour un moment libertin, j’ai l’habitude, mais quitter la région parisienne et prendre le TGV, c’est une première. Voilà des mois que nous ne nous sommes pas vus, des semaines que nous réfléchissons à toutes les possibilités pour enfin être dans les bras l’un de l’autre et des jours que cette escapade est planifiée. Rien à faire, tant que je ne suis pas dans ce TGV j’ai du mal à me réjouir de cette agréable perspective, besoin d’être sûre qu’aucun malaise voyageur, aucun colis suspect ou avarie matérielle ne viendra entraver nos projets de retrouvailles.

    Devant déposer mon bébé chez la nounou avant de partir mon timing est serré, heureusement j’ai anticipé et préparé toutes mes affaires à l’avance pour ne pas perdre de temps inutile. Courir avec la poussette et le porte jarretelle pour ne pas rater le bus a quelque chose de piquant. Je réussi à avoir 2 RER d’avance par rapport à mon heure habituelle, c’est suffisant pour avoir de la marge en cas de ralentissement, je commence à me détendre.

    Petite halte technique dans les toilettes afin de bien remettre en place bas et porte jarretelle, avant d’embarquer dans le TGV, heureuse d’être à côté de la fenêtre et dans le sens de la marche. Voilà, je peux souffler, j’avance vers toi, enfin, et désormais plus rien ne peux m’empêcher d’être bientôt dans tes bras. Les paysages défilent, d’abord dans la brume, avant de laisser place au soleil. Je suis bien, sourire aux lèvres et musique dans les oreilles. Ce voyage fait partie intégrante de mon escapade coquine, je le savoure aussi.

    Enfin, nous pouvons nous serrer dans les bras, nous embrasser, nous regarder, nous sourire. Ça te fait tout drôle de te retrouver dans cette gare TGV familière pour toi en ma compagnie. Juste le temps de prendre un sandwich et de prendre la direction de l’hôtel que j’ai réservé.

    5 heures, c’est le temps qu’il nous reste avant mon TGV retour, qu’il est bon de te sentir contre moi, de te sentir, de voir de mes yeux et de pouvoir enfin toucher ton nouveau corps aminci. Un premier corps à corps, attendu et nécessaire pour faire un peu retomber la tension sexuelle entre nous.

    Mais toi et moi, ce n’est pas que du sexe, besoin de se parler, de mettre des mots sur cette distance, sur cette relation particulière qui a évolué. Pas toujours simple de verbaliser ce que l’on ressent, pas simple d’attendre trop longtemps un moment qui passe trop vite. Mélancolie, nostalgie, frustration, nous sommes loin de l’insouciance de nos précédents rendez-vous. Nous découvrons le libertinage et ses imperfections, un peu comme si nous étions en hibernation. Vivement la fin de l’hiver!

  • Féminité,  Libertinage,  Plaisirs,  Sexualité

    Nous libertines

    Je la retrouve après le travail près de mon bureau, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vues et nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Sa dernière rencontre n’est autre que l’homme dont je lui avais parlé quelques mois plus tôt, avec qui j’ai passé 2 nuits. Elle me révèle qu’en quelques semaines elle l’a déjà vu beaucoup plus que ça. Nous nous étions pourtant jurées d’éviter de fréquenter le même homme, mais nous en rions, qu’importe, la relation que nous avons chacune avec lui est essentiellement basée sur le plaisir et rien d’autre.

    Au moment de choisir une table,  les restaurants sont pris d’assaut, nous envisageons de patienter pour l’un d’entre eux, mais l’envie de retrouver nos hommes pas trop tard nous incite à prendre de la vente à emporter.
    Nous nous installons sur les marches mangeant nos sandwichs en contemplant le coucher de soleil. Elle me parle des temps forts de sa nouvelle relation, de ses envies coquines, évoque un éventuel trio avec une autre femme. La question me brûle les lèvres, surtout depuis que nous avons timidement échangé quelques baisers et douces caresses: « Pourrais tu l’envisager avec moi? ». La réponse est évidente. Son téléphone vibre, c’est l’homme dont nous parlons depuis le début de la soirée. Elle l’informe que nous sommes ensemble, aussitôt il appelle: « J’ai tout ce qu’il faut dans le frigo, si vous voulez dans 20 minutes on peut être tous ensemble chez moi autour d’un cocktail? »

    Nous avons toutes les deux pris l’habitude d’être spontanées et de répondre à des sollicitations d’un amant à la dernière minute pour suivre nos envies. C’est toutefois intrigant, perturbant, excitant et inédit de devoir prendre une décision ENSEMBLE!

    Les questions logistiques se chamboulent dans nos têtes, nous avions l’intention de rentrer tôt, vu l’heure et le lieu, outre l’intimité induite,  y aller implique de rester dormir. Elle est en deux roues, moi en transport. Je n’ai pas de tenue de rechange pour le lendemain, je ne suis pas épilée et mes règles se terminent tout juste: clairement les conditions ne sont pas favorables. Peut être faudrait il planifier ça pour une prochaine fois, mais quand? L’impression d’un « Ce soir ou jamais!  »
    Il nous faut prendre rapidement une décision, partagées entre appréhension et envie nous voilà incapables de trancher, le plus simple est de nous en remettre à l’avis de nos chéris. Nous appelons chacune notre moitié: « Ça ne te dérange pas si je ne rentre pas ce soir? » Nous obtenons facilement leur aval, chacune consciente de notre chance et de notre situation privilégiée.

    Pour une fois, nous n’aurons pas besoin de nous raconter notre soirée, désormais, plus rien ne nous empêche de poursuivre ensemble notre vie libertine.

  • Actualité,  Féminité,  Libertinage,  Mais qui est Lilou?,  Maman,  Photos de Lilou,  Sexualité

    Maman ET Libertine

    Depuis deux semaines j’ai le sentiment de retrouver mes envies coquines. J’ai réalisé qu’il m’était possible de troquer mes soutiens gorges d’allaitement contre mes petits ensembles sexy sans risquer de mettre du lait partout. J’ai ce désir de profiter de ma nouvelle silhouette en portant des tenues moulantes. J’aime être féminine et j’ai ressorti du placard mes plus jolies lingeries.

    Il y a quelques jours, bébé a interrompu ma séance d’essayage, et j’ai eu envie d’immortaliser ce moment où je me voyais à la fois maman et femme sexy.

    Il semble que ce tweet a suscité quelques réactions pas que positives. Je comprends que l’on puisse être choqué de voir apparaître ainsi un bébé sur une image sexy. J’ai réfléchi avant de publier une photo avec mon bébé. Je l’ai fait car elle préserve l’anonymat de mon enfant et dévoile tout simplement ce que je suis.

    Au début de ma vie libertine, j’ai été en contact avec des femmes qui avaient des enfants, et il m’était difficile d’imaginer qu’on puisse être maman et libertine. J’avais du mal à concevoir ce mélange des genres. Je me disais que lorsque j’aurai envie d’avoir un enfant, et que j’arrêterai la pilule, j’arrêterai d’avoir des amants. En réalité, lorsque le moment est venu, je me suis rendue compte que mes envies libertines étaient toujours là, alors j’ai continué à voir l’homme que je voyais à l’époque, en l’informant de mon désir d’enfant. Pendant 5 ans, j’ai ainsi rencontré plusieurs hommes, en étant transparente sur mon projet de vie.

    La grossesse, l’arrivée de bébé, même si, comme j’en ai parlé ici cela a eu des conséquences sur ma vie intime, cela n’a pas changé ce que je suis au fond de moi: une femme coquine qui aime assumer et vivre ses envies dans le respect de chacun. Est-ce que parce que je suis aujourd’hui mère, je devrais renoncer à une partie de moi même et ne plus être libertine? Mon homme en tout cas serait déçu, si je n’étais plus celle que je suis.

    Finalement, cette photo est peut être la meilleure des réponses, je suis une femme sexy qui interrompt ce qu’elle est en train de faire pour donner le sein à son enfant. Mon bébé est ma priorité, mais il se trouve qu’être maman ET libertine, fait de moi une femme épanouie.

     

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    Tout doucement

    Avoir un enfant, ce n’est pas sans conséquence sur sa vie de couple et sa sexualité, même quand on est libertine; comme en témoigne également Tania sur son blog.

    Pendant les mois de la grossesse, j’avais le plus souvent avec mon homme une relation intime  une fois par semaine, le samedi ou le dimanche matin, la plupart du temps dans la position des petites cuillères,  sans vraiment nous attarder sur les préliminaires à mon égard, les petites fellations pour mon homme étant heureusement moins rares. Jamais mon mari n’a entrepris les câlins, afin probablement de s’assurer que l’envie était partagée. Je crois que pendant ces instants, il était heureux de « baiser » sa femme, mais je suppose qu’il essayait au fond de lui d’occulter la présence dans mon ventre arrondi de notre enfant.

    Pour moi, j’avoue qu’il a été particulier et assez fort de sentir en même temps mon homme et mon bébé bouger en moi! N’être qu’un et trois à la fois! Mais aussi magique soit cet instant de communion, il était toutefois difficile de s’abandonner au plaisir en présence de ce petit être, c’est pourquoi, j’ai un peu mis mon plaisir entre parenthèse pendant cette période.  Les seuls petits orgasmes que je me suis accordés étaient devant des vidéos coquines visionnées en solitaire sur Internet, ressentant à chaque fois un afflux sanguin dans mon ventre, me rappelant qu’à proximité de mon plaisir, il y avait un petit colocataire. Je suppose qu’ on a probablement chacun envie de respecter l’autre, de ne pas déranger.

    Ensuite, lorsque bébé est là, il faut dans un premier temps se remettre de l’accouchement, le corps se vide, se contracte de douleur, saigne. Il s’adapte aussi pour donner le meilleur et nourrir notre petite merveille. Mes tétons qui il n’y a pas si longtemps aimaient tant être titillés pour accompagner mes orgasmes, sont désormais autrement  titillés par mon petit homme affamé. Le lait coule et c’est comme si , pendant le temps de l’allaitement au moins, cette partie de mon corps est exclusivement réservé à mon bébé.

    20140819_132452Puis petit à petit, je me sens mieux, même si je suis fatiguée par les changes et les tétées nocturnes. Le retour à la sexualité se fait généralement deux mois après l’accouchement avait prévenu la sage femme, pendant les cours de préparation, parce qu’on est souvent focalisé par notre nouveau rôle de parents et fatigué par les courtes nuits que nous impose notre nouveau né.

    La vie change assurément, la fatigue est bien là, mais l’envie de reprendre possession de mon corps se fait sentir. C’est un réel plaisir de tout doucement caresser de nouveau mon intimité sous la couette lors d’une sieste en début d’après midi, deux semaines et demi après le jour J.

    Souvent couchés à des heures décalées, ou complètement épuisés, vient un soir, au bout de trois semaines, où, presque surpris, mon mari et moi pouvons enfin nous retrouver dans les bras l’un de l’autre. C’est alors un des moments les plus beaux: de la douceur, des caresses, nos langues qui se retrouvent;  alors que ça fait bien longtemps que les baisers langoureux avaient un peu délaissés nos ébats. L’impression de revivre une première fois. Lentement, mon homme découvre la métamorphose de mon corps, réalise et constate en me touchant que j’ai minci. « Je t’aime comme ça, autant que je t’aimais avant, j’aime ma petite salope, autant que la maman ». C’est si bon de se sentir ainsi aimée quelque soit ma corpulence, telle que je suis. C’est bon de retrouver mon corps, mais c’est encore meilleur de retrouver mon mari, de l’aimer encore plus en tant que père, et d’enfin pouvoir tout doucement le sentir de nouveau en moi.

  • Fantasmes,  Sexualité,  Sur le vif

    En silence

    Mon homme travaille devant son ordinateur dans la chambre à quelques mètres à peine de moi, la porte est ouverte, je suis sur le canapé, l’ordinateur sur mes genoux. Il s’étonne de mon silence. Pourtant, je suis persuadée qu’il se doute de ce que celui-ci peut signifier…
    Oui, souvent, lorsque je suis silencieuse ainsi, c’est que je me perds sur la toile et que mon regard se pose sur des photos, vidéos ou textes coquins. Ainsi, seule, mes pensées s’évadent, mes envies bouillonnent et bientôt mes mains s’aventurent sur mon corps.
    Oui, isolée, sans un bruit, je m’abandonne au plaisir. Oui, mon homme aimerait certainement entendre les indices de mon plaisir, et quelques gémissements que je pourrais laisser échapper…

    Non, dans ces cas là, ce que je veux c’est m’abandonner exclusivement à mes nombreuses pensées indécentes, imaginer mes envies les plus folles se réaliser, et jouir égoïstement avec intensité.

    Après, peut être, il me baisera…

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