• Actualité,  Mon Homme,  Récits coquins,  Sexualité

    Jour de décadence

    Première partie à lire ici

    Jour J, je suis super excitée à l’idée de ce que nous sommes en train d’organiser, il nous reste à valider la réservation de la chambre, à s’assurer que l’homme que j’ai sélectionné est toujours partant, et laisser libre court à toute sorte d’envie qui s’imposerait. Aujourd’hui tout est possible et cette perspective est très enivrante. Je réponds à quelques sollicitations, dont celle d’un charmant photographe. Je suce mon homme quelques instants, avant de se lever, laissant l’envie de plus en suspens. « Je te baiserai seulement ce soir! » me promet-il.

    J’appelle ma maman pour m’assurer qu’elle est toujours d’accord pour s’occuper de nos « bébés qui sèment la pagaille ». Je prends ma douche, mets les enfants dans le bain. Alors que mon homme regarde une dernière fois les chambres d’hôtel pour valider notre choix, je lui demande si la perspective de rencontrer un deuxième homme dans la soirée lui conviendrait. « Pourquoi pas, c’est toi qui choisi mon amour!
    – Et me lécher un peu là maintenant sans me faire jouir? »
    Il ne se fait pas prier pour mon plus grand plaisir.

    Pour la chambre, nous décidons de faire une folie et de choisir une suite dans un hôtel près de Saint Michel. Le budget est un peu plus important, mais la chambre est très spacieuse et nous permettra d’être plus à l’aise pour recevoir tout invité. Je propose au photographe de nous rejoindre après le restaurant pour qu’il soit mon dessert. Il accepte.

    Un troisième homme, un mec qui a l’air cool et marrant est dans les startings blocks, trop loin pour que je puisse habituellement donner suite, il se montre très motivé à l’idée de me rencontrer:
    « C’est dommage de ne pas pouvoir baiser à cause de la distance, je suis sur qu’on s’entendrait bien, il faut qu’on trouve une solution!
    – C’est quoi tes dispos sur aujourd’hui et demain?
    – Cet après midi et demain toute la journée.
    – Nous avons réservé un hôtel, pourquoi pas nous apporter les croissants demain matin?
    – Tu te fais baiser déjà cette nuit?
    – On a prévu une ou deux rencontres cet après midi et ce soir. Si j’ai encore faim je te contacte pour les croissants, on a la chambre jusqu’à 11h. »

    Je m’habille sexy, choisi ma jolie lingerie, prépare un sac avec les escarpins, les bas, les sextoys… Il est 14h lorsque nous prenons la route. On dépose les enfants, sans trop s’attarder. Direction Paris! J’informe mon homme que notre premier rendez-vous sera vers 16h, ce qui nous laisse juste le temps d’arriver à l’hôtel. A la réception l’homme nous demande si nous avons fait bon voyage, nous sourions. La suite est dans l’autre bâtiment sur le trottoir d’en face, nous sommes contents de voir que c’est une entrée indépendante, la venue d’invités sera plus discrète.

    Nous avons à peine le temps de découvrir la chambre et sa déco rétro, que je reçois un message: « Je suis là! » Je lance à mon homme: « Tu restes là, je vais le chercher! » Je lui ai donné rendez vous sur la place à proximité. Je le vois au loin, je m’approche pour m’assurer que c’est lui, avec les masques, c’est pas forcément simple de se reconnaitre.

    Les quelques mètres à parcourir me permettent de lui expliquer que le contexte de notre rencontre est un peu particulier, que ça ne se déroulera pas comme si nous étions seuls tous les deux, que le temps que j’aurai à lui consacrer sera limité à ce qu’il se passe dans la chambre, mon mari n’interagira pas ou peu. « Très bien, je m’adapte! » Nous entrons dans la chambre. Les présentations sont rapides. J’enlève mes bottes, l’invite à enlever ses chaussures, et nous nous lançons directement dans un rapprochement, très doux et sensuel. Nous nous déshabillons mutuellement vêtement après vêtement, prodiguant par la même occasion d’agréables caresses. Pendant qu’il caresse ma poitrine je cherche du regard mon homme, je vois un sourire sur son visage. Il y a des miroirs dans la pièce, cela me permet de voir dans le reflet de celui ci, les mains de mon amant sur moi et mon homme installé dans le canapé. Une très belle image de candaulisme. Une fois le plus gros des vêtements tombés, mon homme nous dit: « Il y a un lit à côté! »

    Nous nous y installons. Il s’en suit des vagues de douceur et sensualité. Je le libère de son boxer, ne résiste pas à l’envie de goûter à cette verge bien tendue. Il a un corps métissé parfaitement musclé. Mes mains glissent partout, je le sens vibrer. Ses doigts aussi s’aventurent sur moi et me font frissonner. Nous prenons le temps de savourer ces ondes, cette envie monter. Je m’allonge, il se cale dans mon dos, contre mes fesses, tout en délicatesse et douceur. Nous restons de longues minutes comme cela à profiter délicatement l’un de l’autre. C’est littéralement du slow sexe, qui est très puissant en terme d’excitation et de plaisir. De la subtilité, de la sensualité. Je lance un regard en direction de mon homme à l’occasion. Il semble apprécier, même s’il ne nous observe pas en permanence puisqu’il navigue en parallèle sur son téléphone. Vient alors le temps de se parer d’un préservatif pour envisager aller plus loin, l’occasion d’aller glisser quelques mots à l’oreille de mon mari pour s’assurer verbalement que tout va bien. RAS, je peux continuer sereine avec mon amant.

    Je le reprends en bouche pour l’aider à enfiler la protection, je suis allongée sur le dos tandis que mes jambes glissent sur le côté au moment où il vient en moi, tout en douceur comme le début. Puis avec un peu plus de rythme. Il semble très sensible à chaque interaction, très excité peut être par la situation. Il ne tarde pas à jouir, son plaisir est beau à voir.

    Nous le laissons disposer de la salle de bain. Après sa douche, je vais échanger quelques mots avec lui. Il me dit qu’il a passé un bon moment et qu’il va nous laisser profiter de la soirée en amoureux. Je m’excuse pour le côté un peu expéditif de ce rendez-vous. « Pas de soucis, l’essentiel c’est le plaisir de chacun! » Je le raccompagne jusqu’à l’entrée de l’hôtel, le remercie pour l’agréable moment que je viens de passer.

    17h30, je prends une douche à mon tour, puis me rhabille, il est l’heure de sortir boire un verre. Je demande à mon chéri s’il est partant pour un autre rendez-vous en soirée. « Comme tu veux! J’ai beaucoup aimé, mais je trouve qu’il ne t’as pas beaucoup baisé »

    Je regarde mon téléphone, un message du photographe: « Hello, désolé j’ai un imprévu pour ce soir, je suis désolé, je viens de l’apprendre alors je te le dis le plus tôt possible! »…

  • Fantasmes,  Mon Homme,  Sexualité

    Sexcapade parisienne en perspective

    Cinq ans que mon homme n’a pas eu l’occasion de me voir me faire baiser par un autre homme, ce n’est pas faute de l’avoir demandé, mais les temps ont été plus sages, les amants plus éloignés et peut être pas friand de cette configuration. Je suis aussi probablement pas très à l’aise de réunir un amant avec lequel je suis complice et mon homme qui peut paraître froid et distant en pareille circonstance, car je sais d’expérience qu’il préfère juste regarder, il n’a pas envie de connaître mes amants, il veut juste les voir me baiser.

    Lorsque fin juillet je lui ai raconté mon rendez-vous à l’aveugle, il m’a dit de faire attention et surtout il a ressenti l’envie de s’impliquer et pourquoi pas d’organiser ce type de rencontre un peu plus directes. Nous avons créé notre fiche couple sur Wyylde et ouvert le champ des possibles, couples et surtout hommes seuls, les opportunités deviennent facilement concrètes, chaque jour des dizaines d’hommes viennent tenter leur chance dans l’espoir de me baiser, éventuellement devant mon mari s’il veut.

    À l’approche d’une soirée d’anniversaire mon homme suggère de confier les enfants à ma maman pour une nuit et de nous réserver une chambre d’hôtel sur Paris. « Nous pourrons ainsi recevoir un homme pour te baiser ou pourquoi pas rencontrer un couple. »

    C’est dans cette perspective très excitante que je consulte les fiches, dit non à ceux qui ne me plaisent pas et commence la discussion avec ceux qui pourraient convenir à notre recherche. Mon homme se rend compte qu’il est difficile pour lui de choisir pour moi, il aurait tendance à fermer toutes les fenêtres de discussion un peu vite parfois. Comme pour le choix d’un hébergement sur Airbnb, nous filtrons et regardons les commentaires sur les fiches.

    Ce catalogue n’est pas mon modus operandi habituel. Notre but n’est pas de trouver l’amant idéal cochant toutes les cases pour créer une belle relation complice dans la durée, mais bien un homme capable de me baiser direct devant mon homme. Du sexe à l’état pur. Je me base donc cette fois sur des critères physique pour faire une sélection. Peu importe s’ils sont plus jeunes, s’ils ne sont pas à côté de la maison puisque la soirée sera parisienne, ce qui compte c’est qu’ils soient attirants physiquement et dispos le jour J.

    J’en réduis l’homme à être une queue pour me baiser devant mon Homme. Il aura la satisfaction de pouvoir profiter de mon corps, un accord baisant-baisant équilibré. Après quelques recherches infructueuses, ou opportunités saisies avant l’heure, nous nous retrouvons à J-1 à devoir prendre des décisions. Choisir l’hôtel et l’homme. Mon homme a vu un Best western rue Monge, ce sera peut être moins gênant à la réception qu’un petit hôtel. Je préférerais quelque chose de plus central, d’autant que les prétendants que j’ai présélectionnés sont plutôt sur l’ouest parisien. Je présente à mon chéri les trois meilleurs profils qui ont attiré mon attention et dont j’ai vérifié la disponibilité. Nous allons prendre possession de la chambre dans l’après midi, nous pouvons donc envisager être rejoins de bonne heure. Je propose donc à celui qui correspond le mieux à mes critères de nous rejoindre en fin d’après midi début de soirée. Il accepte et demande si « ce sera pour la soirée ou la nuit aussi? » Je questionne mon mari. « Et si ça se passe bien est-il envisageable qu’il reste ?

    -Non j’ai envie de boire un verre ou aller au restau tranquille ! »

    Je comprends donc qu’il me faudra expliquer à notre invité ce que nous souhaitons. Je lui précise que ce sera juste le temps de la rencontre

  • Mes amants,  Récits coquins,  Sexualité,  Sur le vif

    Fast fuck

    J’ai pris ma journée à l’occasion d’un rendez-vous sur Paris le matin. Mon bel amant ne peut finalement pas se libérer l’après midi mais nous convenons de nous retrouver une heure près de la gare j’ai tout de même envie de me faire belle et sexy pour lui.

    14h45 je viens de rentrer chez moi, je m’installe devant mon ordinateur , voilà des jours que je regarde les profils Wyylde en vue d’assouvir les envies candaulistes de mon homme, non sans provoquer en moi régulièrement de l’excitation.

    15h L. est en ligne, son profil a depuis quelques temps retenu mon attention ! Un homme charmant, très classe avec un corps bien musclé. Un physique très attirant. Niveau conversation, le jeune homme est plutôt direct, son « Très envie de prendre Madame » d’il y deux jours était sans équivoque. C’est peut-être ça qu’il me faut, un corps à corps torride plutôt que des discussions qui traînent en longueur et ne mènent nul part. Je suis en tout cas très excitée au moment où il me propose de me donner son adresse. J’ai envie, mais j’hésite. Je veux dans tous les cas l’aval de mon homme.

    15h15 Il valide, je prends les clés de la voiture et la direction de l’adresse indiquée. Il me dit qu’il m’attend dans sa chambre, je lui demande de garder quelque chose à enlever. J’aime cette adrénaline au volant de la voiture.

    15h35: Je me gare et suis les instructions envoyées par SMS, au fond de la cour à droite, 1er étage à gauche. La porte est entre ouverte ! J’entre, la pièce est vide, je lui dit « Bonjour » au loin en enlevant mes bottes avant de le rejoindre dans la chambre. Il est allongé dans son lit et caresse sa queue déjà bien dure ! Son corps bien dessiné, il est en plus beau gosse.

    Il se lève fait glisser ma robe découvrant la jolie lingerie et les bas que j’avais mis pour mon bel amant ! Cette tenue sexy a sans doute contribué à ma présence ici et maintenant. Il enlève mon soutien gorge, caresse mes seins. De mon côté je caresse sa queue dans son boxer avant de la délivrer et de me mettre à genoux pour en prendre possession. Je le prends en pleine bouche, ma langue titillant son gland. Il semble aimer. « Ça se voit que tu aimes ça ! » Il fait glisser ma culotte et ses doigts sur mon intimité: « Mais tu es déjà toute trempée ! » s’étonne t il.

    « Parce que tu crois que je peux sucer une queue sans être toute excitée ? »

    15h45: Je lui propose de s’allonger: « Tu veux t’empaler sur moi ? » Non, je veux juste jouer encore avec sa virilité, avec mes mains, ma bouche, mes seins. Il baise littéralement ma bouche: « Je pourrais rester comme ça pendant des heures ! »

    -Alors profites en autant que tu veux ! »

    Il pourrait aller jusqu’à la jouissance comme ça, mais il a quand même envie de me baiser ! Il se pare d’un préservatif. « Dans quelle position est-ce que tu veux que je te prenne? »

    Je m’allonge, je le veux sur moi pour le voir, les jambes relevées pour mieux le sentir ! Sa queue me donnant des assaults: « Alors comme ça tu aimes baiser avec un inconnu ? « 

    Oui j’aime assumer ce brin de folie, être salope et suivre mes envies, avoir envie d’un beau corps, d’une belle queue. Sans blabla, ne pas me prendre la tête, aller à l’essentiel, du sexe pur, presque animal, et ces mots que nous échangeons pour faire connaissance pendant qu’on baise sont très excitants!

    « Use moi autant que tu veux ! »

    « Viens que je te prennes en levrette, que je te baise comme une chienne ! »

    Ses coups de reins sont vifs, je savoure chacun de ses assauts ! Il profite de moi à sa guise pour notre plus grand plaisir ! Il sent qu’il a envie de jouir. Il se retire, enlève son préservatif : « Où est-ce que tu veux que je jouisse ?  » Je m’allonge et lui suggère mes seins. J’approche ma bouche du bout de son gland, ma main droite sur mon clito, la gauche sur mon téton. « Tu te caresses souvent comme ça ? » semble t il s’étonner de mon initiative ! Nous nous mettons en branle à l’unisson jusqu’à ce que son foutre chaud gicle sur mes seins.

    16h15: « ça fait du bien ce genre de pause dans une journée de télétravail ! » il regarde sa montre, « J’ai une réunion à 16h30, timing parfait ! » Étonnement nous prenons le temps de nous découvrir brièvement, d’échanger sur nos boulots respectifs, tout en nous rhabillant ! Je le trouve classe ! « En ce moment je suis à la maison très souvent en journée, tu reviens quand tu veux ! »

    16h27: Je reprends la route détendue, le sourire aux lèvres, je vais même pouvoir rentrer tôt et aller chercher les enfants à l’école.

  • Sexualité,  Sur le vif

    Ne jamais vendre la peau de l’amant avant de l’avoir baisé

    Ma récente expérience sur Wyylde n’ayant pas été parfaite, cela a donné l’envie à mon homme de s’impliquer davantage dans mes rencontres et nous en sommes arrivés à créer une fiche couple avec un abonnement pour trois mois afin d’assouvir les envies de candaulisme ou de rencontre avec un couple.

    Dès que nous nous connectons les sollicitations affluent et nous voilà à réfléchir sur qui nous sommes, ce que nous voulons, à échanger sur ces hommes et ces femmes et ouvrir le champ des possibles. Nous filtrons avec nos critères pour faire ressortir les profils susceptibles de nous plaire. Nous sélectionnons certaines de nos photos pour accompagner notre fiche. Nous avons déjà quelques retours d’hommes seuls surtout qui aimeraient bien « s’occuper de Madame ». Quelques couples aussi à qui nous ouvrons nos albums, certains nous disant que la magie n’a pas opéré. Peut être que nos photos de vacances ne sont pas les plus appropriées pour ce genre de site. L’impression parfois de montagnes russes, entre plaisir et déception, selon les profils. J’ai beau être une libertine expérimentée, on ne peut pas plaire à tout le monde, et s’exposer ainsi sur un site c’est se confronter aux compliments et aux refus.

    Puis il y a C. 38 ans beau brun barbu, il est de la ville d’à côté, les photos sont attrayantes, l’échange fluide, il correspond à ce que je recherche. Il habite à côté de mon bureau et peut prendre 2h pour la pause déjeuner, comme moi. J’en parle à mon homme, lui demande s’il veut être là ou si je peux d’abord organiser une rencontre seule pour valider mon choix. Je sais qu’il veut me voir qu’avec des amants qui me baisent bien. Le midi ça peut être très pratique.

    J’informe donc C. que notre rencontre peut s’organiser:

    -Après à voir quel format tu préfères pour une première rencontre, pause déjeuner ou soirée?
    -Une pause déjeuner peut-être pas mal je pense, cela change ;)
    -Oui ! Si ça ne te dérange pas que je sois en jean basket ? D’ailleurs ce serait envisageable ce midi si jamais… ;)

    Me voilà donc en tenue pas très sexy arrivant sous la pluie avec mon vélo devant chez lui. Nous nous installons sur le canapé pour faire connaissance, l’homme est charmant, et se plaît à découvrir le milieu libertin après une séparation. Nous prenons le temps de nous raconter brièvement qui nous sommes et j’explique comment j’ai franchi le pas du libertinage. Je suis séduite par ce qu’il est et de la perspective de pouvoir le voir facilement. Nous perdons un peu la notion du temps, le portable affiche 13h10 lorsqu’il m’informe que de son côté il s’est libéré de ses obligations professionnelles pour l’après-midi. Je ne peux malheureusement pas en faire autant, mais je me dis que peu importe, il me sera facile de revenir. C. prend l’initiative de m’embrasser, j’apprécie son audace, je me dis que si je lui plaît en jean basket, il devrait apprécier les tenues plus affriolantes, je me laisse aller à quelques baisers, pour autant je sais que le temps est compté et ce qu’il dégage me donne envie de prendre le temps d’en profiter, et pas de le « consommer » comme un fast food. Je ralentie nos ébats en lui disant que je n’aimerai pas le frustrer. Il enlève mon pull, pour découvrir ma jolie lingerie, nous poursuivons nos baisers, j’apprécie, je déboutonne le premier bouton de sa chemise mais je reste sur la retenue, voulant réserver la découverte de son corps pour un prochain round. Il semble comprendre ma volonté, nous rediscutons de nos expériences libertines, il me parle notamment de sa première expérience avec un couple, je lui explique brièvement les grandes lignes des envies candaulistes de mon chéri, lorsque d’un coup il fronce les sourcils, se tient le crâne et me dit: « Ah je suis désolé, mais je me rends compte que j’ai mon mal de crâne qui revient, ça fait 2 jours que je dors mal. Je crois que j’ai besoin de me reposer ».

    Compréhensive, je me lève, récupère mes affaires et le laisse, de toute façon je préfère avoir le temps une autre fois pour mieux le découvrir.
    Mais une fois dehors, je réalise qu’à trop avoir eu peur de la frustration, il ne s’est presque rien passé, et que c’est… frustrant!

    À une autre époque je pense que je n’aurais pas hésité à faire tomber les vêtements et monter la température, à le prendre en bouche peut être… Et c’est probablement ce qu’il aurait voulu ! J’ai l’impression d’être trop restée sur la réserve et je réalise surtout que finalement il m’a mise dehors alors qu’il me restait du temps ! Est-ce ce que sa migraine n’était finalement pas un prétexte ? Je ressors avec l’envie d’aller plus loin avec lui, mais aussi avec des doutes: Aura-t-il envie de me revoir ?

    Son message bref dans l’après midi et son absence de réponse quelques jours plus tard ne me laissent plus de grand espoir. J’ai embrassé la perspective d’avoir trouvé l’amant idéal pour agrémenter quelques pauses déjeuners ! Mais il faut croire que la proximité et la simplicité ne suffisent pas, il m’aura manqué l’audace d’antan.

    Après, s’il n’est même pas capable d’assumer ses choix et de dire clairement qu’il ne partage pas mon envie d’aller plus loin, c’est sans regret, et puis cette aventure aura eu pour bienfaits d’imaginer d’autres perspectives pour mes pauses déjeuners avec des complices de bien meilleure qualité !

  • Sexualité,  Sur le vif

    Proposition indécente ?

    Et si on s’inventait des bulles d’évasion ?
    Des moments d’exception suspendus au milieu de notre routine quotidienne ?
    Des parenthèses où tous les scenarii et les envies seraient possibles ?
    Des espaces de liberté au milieu de nos journées de travail. Des pauses déjeuners coquines regulières pour laisser libre court à nos envies ?
    Entre une et une heure trente où nos corps s’abandonneraient à la folie…
    Pas de chichi, pas de blabla, juste laisser parler nos corps et nos envies…
    Avec des thématiques à chaque rendez-vous : cunni, fellation, bandeau, attachement, sextoy…
    A trois, à deux ou quatre ?
    Explorer le monde des possibles, les recoins de nos désirs, et du plaisir à chaque fois, simple ou pimenté, tout m’ira.
    Envie d’être cette sexdoll qui vous apportera ces souvenirs indécents qui vous donneront le sourire lors de vos longues réunions de l’après midi…
    Dites oui !

  • Actualité,  Réflexions,  Sentiments,  Souvenirs,  Sur le vif

    Ces questions existentielles

    Je n’ai pas encore 40 ans, mais je m’en approche, et je crois que depuis la naissance de mon deuxième enfant, et ce sentiment d’avoir atteint mon objectif de vie, je suis dans cette « crise » de la quarantaine. A mi chemin de ma vie, à mi-chemin de mes réflexions, de mes envies. Faire le bilan de ce que j’ai accompli, ce que j’ai peut être raté aussi, et pouvoir encore me dire que je peux choisir une direction, donner une impulsion, donner un sens, un cap, au reste de ma vie.

    A l’âge de 9 ans, j’ai fait un malaise et perdu connaissance, j’ai pris d’un coup conscience de la mort, j’ai serré fort mes parents dans mes bras, en ayant conscience qu’un jour ils ne seraient plus là. (cela fait désormais plus de la moitié de ma vie que mon papa est ma bonne étoile) J’ai tremblé aussi, seule sous mes draps à avoir peur de mourir, à avoir peur de vieillir, à avoir peur de cette période de ma vie où l’avenir serait moindre que le temps déjà écoulé. De ma vision de petite fille, je me suis souhaitée de mourir jeune, sans souffrance, aux alentours des 35 ans, pour ne pas avoir à me voir vieillir, et avoir cette jeunesse éternelle. J’ai appris à vivre avec ces peurs, à finalement mieux profiter des secondes qui passent. Voilà pourquoi depuis ces 35 ans, et cette maturité acquise je veux encore plus vivre, et je me cherche un nouveau cap, et imagine pourquoi pas la création d’une entreprise. 18 ans déjà que je vis avec mon homme et je me dis parfois, que je me suis laissée porter, que j’ai mis de côté la maison de campagne où j’aimais aller en vacances pendant mon adolescence, j’ai délaissé ce piano, qui sert aujourd’hui de meuble sur lequel on pose les photos et les papiers. J’ai l’impression de ne plus avoir de personnalité, à ne plus choisir le programme télé. Et tout ceci m’épuise, car à trop chercher un ailleurs, ou à voir ce que je ne fais pas, j’en oublie parfois le présent, ce présent si important et précieux à mes yeux.

    Mon présent, ce sont ces petits bonheurs que je me suis construits , ces sourires, ces câlins, les histoires du soir, les massages avant le couché des enfants, les petits bobos, les séries télés regardées auprès de mon homme (même si je ne les choisis pas), les restaurants, les spectacles, une balade en forêt, le soleil sur la peau, la musique, les carrés de chocolats, la douceur d’une caresse, le bruit de l’eau, me plonger dans son regard, rire de ses blagues, le serrer dans mes bras, le pouvoir des mots. Ces soirées d’exception, ces rencontres que j’ai su créer et raconter, ces choses simples, banales qui accumulées les unes aux autres font de moi une femme simple, mais une fille, sœur, épouse, amante, et maman heureuse et épanouie, pas si banale que ça finalement.

    Profiter du présent, de ce cadeau de la vie, c’est la plus belle chose que la vie m’a apprise à l’âge de 9 ans, profiter de tout ce que la vie peut nous offrir qu’importe ce que les autres en pense, qu’importe si pour d’autres ce n’est pas concevable. Ma sexualité, ma liberté, c’est la vie que j’ai choisie, celle qui me permet d’exister et de vivre plusieurs vies en une seule. Vivre et vibrer, intensément dès que possible, ça n’a pas de prix!

  • Actualité,  Fantasmes,  Féminité,  Libertinage

    Prendre le temps…

    Souvent dans la vie, tel un papillon, j’ai volé de fleur en fleur, je me suis laissée porter par le vent, j’ai butiné, récoltant  des souvenirs de ces instants de folies ou d’émotions.

    Mais à papillonner, j’en ai parfois oublié mes premières envies, celles susurrées à l’oreille de mon chéri à l’été 2006: « L’idéal serait un couple, comme ça, cela permettrait toutes les possibilités ».

    Je suis sortie de ma zone de confort, j’ai vécu ma première fois avec une fille, puis ensuite mon premier trio sensuel avec son homme, mais la distance, le temps, nos timidités, n’ont pas permis de le revivre sur la durée.

    Avec le temps, j’en ai vécu des trios, avec deux hommes, ou deux femmes mais rarement avec un couple déjà constitué, et ce détail fait toute la différence en matière de plaisir! J’ai eu l’occasion de le vivre l’année dernière lors d’une nuit de juillet, mais nous n’avons pas réussi à trouver d’autre date pour nous revoir! Cela m’a néanmoins clairement donné l’envie d’être celle qui pimenterait la vie d’un couple!

    Quand je fais le point sur ma vie libertine, le constat est évident: les relations à distance ne facilitent pas les choses, même si les affinités sont bien là. Alors pourquoi ne pas prendre le chemin inverse et essayer de trouver dans les personnes à proximité, les affinités qui permettront de vivre pleinement une relation intime idéale avec un couple!

    C’est dans ce but qu’à la fin juillet j’ai créé un profil sur Wyylde, telle une licorne, avec une fiche femme seule,  précisant dans mon annonce mon statut marital, ma ville et ma recherche.

    J’avais une offre découverte de 7 jours, me permettant d’entamer la conversation avec 10 profils par jour. J’ai filtré: la distance, le profil, la recherche, parcouru les annonces, regardé les photos. Un profil sortait du lot, avec évidence, alors j’ai osé semer la première graine « Bonsoir, juste un petit mot pour dire que j’aime bien votre profil… ;) »
    Deux jours sont passés. Je me suis quelque peu égarée. J’ai reçu beaucoup de sollicitations, des messages que mon offre découverte ne me permettaient parfois pas de lire. Puis, je me suis dit que peut être mon message était trop court, n’en disait pas assez sur moi, alors j’ai ajouté:

    « Bonjour à vous deux, j’espère que vous allez bien. Je suis « nouvelle » et je trouve votre profil en cohérence avec mon état d’esprit » et j’ai enfin eu le plaisir d’avoir une réponse:

    « Bonjour, merci pour votre message, nous apprécions également votre profil, on serait ravi d’échanger avec vous puis si le feeling est réciproque faire votre connaissance. Bises« 

    C’est surtout Madame au clavier. Nous passons sur nos téléphones. Nous avons chacune une petite appréhension au moment d’échanger une photo, espérant plaire à l’autre. Mot après mot nous avons été mutuellement séduites. Nous convenons d’une première rencontre un midi à la terrasse d’un café ou en soirée chez eux, les deux m’iront, sa réponse: « Je serai assez tentée que l’on ne se voit que ce soir. En plus nous n’avons jamais reçu sans faire connaissance autour d’un verre d’abord, ce serait donc une première pour moi et j’avoue que cela ajoute du piquant! » C’est justement ce que j’ai envie d’apporter. Après avoir couché les enfants, je me pare de lentilles et mascara, du GPS et de cette petite plante grasse aux petites pointes piquantes, le petit cadeau parfait pour l’occasion.

    Je me gare à proximité de la résidence, j’appelle. « Je viens te chercher en voiture, ce sera plus simple que de t’expliquer comment ouvrir toutes les portes! » Voilà qui est original! Elle arrive, aussi belle que sur sa photo. Je ne sais pas encore à quoi ressemble son homme, et je ne suis pas déçue en le découvrant. J’aime ce regard pétillant qu’il a quand il regarde son épouse. Elle commence par me faire visiter l’appartement, l’échange est naturel et fluide. Nous passerons des heures à faire connaissance autour du mojito qu’elle a pris soin de préparer. Doucement, mot après mot, j’explique les étapes qui m’ont permis de devenir libertine, Lilou, polyamoureuse, maman.

    Ils sont plus réservés, moins expérimentés, probablement étonnés par les récits de certaines de mes folles aventures. Je me dis que peut être c’est un peu trop, que ça peut les impressionner, mais j’ai envie d’être moi-même, authentique. Il est plus d’une heure du matin, la fatigue commence à se ressentir, je n’arrive pas à percevoir s’ils veulent aller plus loin ou pas. Je ne veux pas faire de geste qui pourrait paraître déplacé ou mettre mal à l’aise. J’irai à leur rythme et peut être que cela signifiera devoir revenir, ça me va. Ils se regardent, communiquent entre eux sans un mot. Puis les choses deviennent plus explicites, elle me dit: « Si tu veux, dans la chambre d’à côté nous avons de l’huile de massage et nous pouvons te proposer un moment de détente ».

    La suite sera douce et délicate, naturelle. Un apprivoisement de nos corps en douceur. Des baisers fougueux entre elle et moi et lui qui nous regarde. J’ai aimé parcourir son corps et me laisser enivrée de ses caresses. J’ai adoré l’embrasser encore et encore, glisser mes doigts dans son intime et la laisser également me faire trembler. Lui qui se joint à nous, timidement. N’osant pas nous déranger. Je crois que nous avons toutes les deux aimé chacune notre tour l’avoir en bouche pendant que l’autre nous léchait.

    Je suis repartie à 3h30 passé, avec une envie évidente d’encore. Si avec elle les baisers se sont fait langoureux très vite, lui, n’a pas osé m’embrasser, moi non plus, nous avions probablement encore besoin de définir le cadre de nos jeux et de davantage discuter pour connaitre les envies et les limites de chacun.

    La deuxième soirée avec eux, fut en grande partie similaire à la première. Une première approche un peu timide. Un long échange de plusieurs heures sur nos expériences libertines, avant de passer dans la chambre d’à côté. J’adore ses baisers, ma langue sur son clito, la sienne sur le mien. Nos silences sont tout aussi agréable que nos conversations. Je la trouve beaucoup plus audacieuse dans l’intimité qu’autour d’un verre, ça me plait. Nous allons légèrement plus loin que la première fois, lui m’embrassant, et toutes deux ensemble, assemblant nos bouches à sa virilité. Il est 5h du matin cette fois, lorsque nous croulons sous le sommeil. Le couple rejoint sa chambre, et je reste dormir dans la chambre d’ami.

    Le lendemain matin, c’est lui qui s’est levé en premier, il est venu me demander si j’avais passé un bon moment, si j’avais eu du plaisir, si j’avais des attentes particulières ou l’envie d’aller plus loin… Nous avons mis des mots, sur nos ressentis, nos envies, présageant de beaux moments à venir…

    La suite, reste à écrire, et je dois abandonner le clavier, plus que quelques heures avant de les retrouver…

  • Réflexions,  Sexualité,  Sur le vif

    Je me suis faite baisée

    Son approche est un copié collé, je ne suis pas dupe, mais il a le mérite de me faire sourire. Il écrit bien, semble cultivé, m’envoie un texte qu’il m’invite à lire.

    Le feeling est bon. Il écrit relativement bien, n’habite pas loin, je n’y vais pas par 4 chemins, je lui propose de se rencontrer. Il me précise qu’il peut recevoir, ça me convient, il poursuit:

    « Il me semble que nous ayons un accord, Je souhaiterais faire de vous mon objet sexuel. Êtes vous d accord?
    – Si le feeling se confirme, je crois que ça me ferait plaisir
    – Vous viendrez en robe (ou jupe) et talon
    A votre arrivée vous devrez choisir…. »

    Je devine qu’il va me proposer une rencontre à l’aveugle. Le jeu peut être excitant. Il me dit qu’il faudra que je lui précise mes limites et un safe word. Il semble expérimenté.

    Dans la journée, je suis excitée à l’idée de ce rendez-vous. Il me demande de lui montrer 3 robes et paires de chaussures, il m’indique son choix.
    « Vous demanderez à votre homme de choisir vos sous vêtements »

    L’heure arrive, j’ai toutes les indications. La porte du bas est entre-ouverte grâce à un rouleau vide de papier toilettes qui bloque la porte. Au premier étage, un bandeau est sur la poignée de la porte. Je choisi de le mettre. Il ouvre la porte, me dit bonjour, m’attrape les mains pour me guider dans son salon.
    Il me fait remarquer que j’ai mis le bandeau « Sinon à quoi bon ? » lui dis-je. « Elles le font toutes ! » Sa voix est agréable, il met de la musique, soulève ma robe pour voir ce que mon homme a choisi comme dessous. Me demande de me mettre à genoux, il a prévu un petit coussin pour que ce soit plus confortable. Il sort une petite bouteille du frais et la passe furtivement sur mon décolleté. J’entends le bouchon sauter, il me tends un verre et trinque à notre rencontre. Je bois une gorgée. Il me demande de me cambrer, caresse mes fesses, puis claque et recarresse. Il prend un fouet commence à l’utiliser sur mes fesses me demande si ça va. Je lui dit que si nécessaire je dirais « stop ». Il baisse ma culotte, ma robe, enlève mon soutien gorge, me caresse rapidement, me demande si j’ai les tétons sensibles, je l’entends aller chercher des accessoires. Il me met un collier autour du cou, une laisse. Il prend un vibro qu’il positionne sur mon clito, j’en ressens les premiers effets, je me tortille, il m’interdit de jouir, ça ne dure de toute façon pas assez longtemps. Il s’installe devant moi, ses jambes m’encerclent: « vas-y fais moi bander ! » Je sens un jean, je parcours de mes mains son entrejambe. J’ai d’abord du mal à travers son pantalon à sentir sa queue. Elle était bien cachée en dessous. J’ouvre son pantalon, mes mains se mettent à l’œuvre, puis ma bouche. Je m’applique, et en même temps je constate que l’alchimie n’est pas là, il y a une petite odeur qui se dégage de son corps ou de ses vêtements qui ne me plaît pas. Il bande, me demande de lui tendre les mains, y verse du gel et me dit:  » Quitte à le prendre en main, autant bien le faire ! » Son membre glisse très bien entre mes mains, mais le produit a une odeur et un goût pas très agréable en bouche. J’approche alors ma poitrine pour une branlette espagnole. « Très bonne initiative » Après quelques instants je peux de nouveau le sucer, il veux être bien dur pour bien me prendre ensuite. Je sens que je suis trop sensuelle, trop douce à son goût. Il va chercher de quoi m’attacher les mains dans le dos: « Vas y avale bien, encore… Plus profond, encore… » Je passse ma langue en dessous de sa queue, il s’enfonce plus profondément en montrant plus de satisfaction: « Voilà comme ça, et surtout n’avale pas ta salive, crache tout sur ma queue. » Je repousse les limites de ma zone de confort, je ne peux pas dire que j’aime ça, mais je vis ça comme une expérience, et je constate qu’effectivement, il apprécie. Il enfonce encore plusieurs fois son membre au plus profond de ma gorge en me faisant déglutir, cracher, j’ai la bouche dégoulinante « Là tu vois tu es une belle salope qu’on a envie de baiser!« 
    Il me demande ensuite de me mettre en levrette sur le canapé, il prend quelques instants et me pénètre ainsi. « Tu l’aimes bien ma bite?  » Je dis oui, même si j’ai déjà eu mieux. J’essaie de profiter et d’apprécier ses coûts de reins, après tout, c’est pour ça que je suis venue.
    Il me guide dans la chambre, me remets à quatre pattes et me rebaise. Puis j’entends un bout de plastique. Il s’allonge et me demande de m’approcher de lui. Il veut que je le resuce, cette fois sans les mains dans le dos. Je m’exécute, et en même temps, je m’interroge sur la situation: il a une voix agréable, mais c’est peut-être la seule chose que j’apprécie. La mauvaise odeur , l’inconfort qui se dégage de la situation, cette façon, je dois dire prévisible qu’il a de penser surtout à son plaisir. Je me demande à quoi il ressemble et quand je vais le découvrir, et si ça pourrait me faire changer d’impression sur ce qui se passe et sur le fait qu’il y a peu de chance que j’ai envie de revenir.
    Je n’ai pas eu à me poser ces questions très longtemps, il a semblé avoir eu du plaisir, sans pour autant éjaculer et là il me dit d’un ton sec: « Tu peux enlever ton masque, les accessoires, te rhabiller et y aller !« 
    Je découvre alors un homme pas du tout à mon goût, un appartement miteux, du bazar partout, rien qui ne me retienne c’est évident.
    Je crois qu’il a de la chance que les filles choisissent le bandeau car sinon, il n’aurait aucune chance de conclure. C’est certain que j’aurai probablement aimé que ça prenne une autre tournure, j’ai été libre à chaque instant de mes choix et je les assume, bons ou mauvais, c’est une expérience. J’aurai eu plus de plaisir à imaginer la rencontre quʼà la vivre. Il n’y a que celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais!

  • Mais qui est Lilou?,  Petits conseils pratiques,  Point de vue,  Sentiments

    Une question de place

    Il y a 5 ans, il est entré dans ma vie sans que je m’y attende, au début de ce que nous avons vécu, entre notre première rencontre et notre premier baiser, il avait écrit:

    « Je ne veux pas de regrets, alors je me jette à l’eau: dans mes rêves les plus fous, tu m’accordes une petite place dans ta vie, à côté des autres. Peu importe ce que l’on fait de cet espace, du moment que c’est ce que nous voulons tous les deux. Pour demain je ne sais pas encore, mais aujourd’hui j’ai envie de te revoir, de ton sourire, de ton regard, du son de ta voix. »

    Et cette place, je lui ai donné, il a eu mon cœur et mon corps, parce que comme lui, j’en ai eu envie, et j’ai vécu de belles émotions fortes, que je suis heureuse d’avoir vécues.

    Comme moi, il a vécu d’autres histoires en parallèle, et il avait utilisé l’allégorie des assiettes chinoises, qu’il faut agiter au bon moment pour ne pas qu’elles ne tombent et ne se cassent.

    L’équilibre est souvent instable, et le cœur a quitté l’aventure avant le cul, et j’ai eu du mal à ranger l’assiette dans le placard. Parce qu’il avait pris de la place dans mon esprit. Je savais que les sentiments n’étaient plus là, mais j’avais gardé cette envie d’avoir une place dans sa vie, comme celle qu’il m’avait demandé au début. Je n’étais pas une libertine jalouse, j’étais ravie de ce qu’il vivait et je ne souhaite que le bonheur de l’autre, mais j’ai été une libertine attachée à une idée, à une relation, à ce que j’avais donné, à cette place que je voulais dans sa vie.

    Je me suis torturée à vouloir savoir où était ma place, à focaliser sur qui j’étais pour lui, plutôt que sur le moment présent où je pouvais être avec lui. Nos moments sont devenus de moins en moins plaisants et moi qui n’a pas l’habitude de mettre fin à mes histoires, je l’ai mené à prononcer le mot « rupture ».

    Aujourd’hui, je sais que j’ai une place particulière dans sa vie, je suis celle qui lui a montré qu’une autre vie était possible, une vie où il peut être vraiment lui-même, sans avoir à mentir ou trahir, une vie où il semble plus heureux et épanoui auprès de celle(s?) qu’il aime.

    Il ne sert à rien de chercher à avoir une place dans la vie des gens. Cette question de place, est quelque chose qui se fait naturellement. C’est un équilibre instable permanent. Il est préférable de vivre et de profiter du moment présent à 200%, c’est ça qui nous donne une place particulière dans la vie des autres, il m’a permis de le comprendre, et de mieux vivre mes moments d’exception aujourd’hui.

  • Actualité,  Mes amants

    Et après?

    Des mois que rien n’était possible, que seuls quelques SMS permettaient d’avoir des nouvelles. En mars il m’avait dit qu’il devait déménager en juin, ça laissait le temps de pouvoir se voir, et puis confinement. Alors lorsqu’il m’informe qu’il part à la montagne dans 3 jours pour aller chercher un appart et s’installer là bas, l’envie est une évidence.
    Arrêtons d’avoir peur de tout, et profitons de ces moments d’exceptions qui ne seront bientôt plus possible aussi facilement. Et dire que tout l’hiver, je n’ai pas eu le courage de faire ces 50 km qui nous séparent, alors je sais que je n’irai pas jusqu’à sa montagne pour une nuit torride.
    Avant de le rejoindre, je me suis imaginée des retrouvailles fougueuses, indécentes, torrides. J’avais envie de lui proposer de faire des photos, des vidéos même, pour immortaliser tout ça, comme pour avoir des traces, des souvenirs de nos étreintes.
    La réalité fut toute autre, le champagne et le plaisir au rendez-vous, comme à chacune de nos soirées et de nos nuits. Mais finalement, même si j’ai osé lui proposer quelques jouets pour pimenter nos ébats, l’appareil photo est resté sur le sofa.
    Point besoin de photo ou de vidéo pour me souvenir de lui, nos instants sont bien ancrés dans mon esprit. Le plaisir aussi, toujours au sommet!
    J’aime son univers, sa musique et les belles images qu’il me fait à chaque fois découvrir. Assurément, il sera heureux dans sa montagne avec son drone!