Mes amants

  • Mes amants,  Récits sensuels,  Souvenirs,  Sur le vif

    Soirée à trois…

    Tout a commencé sur une plaisanterie: « Ce soir, je vois un ami, si tu étais là, je suis certain qu’il te ferait la cour, c’est un libertin invétéré ». L’idée m’amuse, et au fil des sms l’invitation devient sérieuse. J’hésite un moment, mais fini par accepter, la perspective de voir mon amant autour d’un verre avec l’un de ses amis m’est agréable. Mais avant, pas envie de rester avec mon pantalon et mes bottes qui n’ont rien de sexy. Je prends mes dim-up et mes petites bottines à talons que je garde au bureau, je m’arrête en chemin dans la petite boutique où j’avais vu une jolie petite jupe la veille. Cette fois je n’hésite pas à me l’offrir et je profite de la cabine d’essayage pour me changer. En arrivant dans le bar, je suis chaleureusement accueillie par les deux hommes. Une bouteille de rosé et des tapas sont déjà sur la table.  Un troisième homme nous rejoint et je suis surprise et heureuse de partager en riant, une partie de leurs souvenirs. Mon complice profite d’être à mes côtés pour de temps en temps caresser discrètement mes jambes sous la table pour mon plus grand plaisir.

    Les bouteilles défilent, le troisième comparse doit nous quitter, et comme prédit, je commence à être ouvertement draguée par l’ami de mon amant. Les questions sont plutôt intimes, et je rougis presque de mes réponses. Légèrement enivrée, je prends plaisir à oser dévoiler de petits détails croustillants de quelques expériences vécues. Je pensais initialement ne rester qu’une heure, mais au bout de trois, j’envoie un sms à mon mari et nous décidons de changer de bar. Nous nous retrouvons cette fois tranquillement installés dans un endroit discret au fond d’un second bar, nous sommes pour le moment seuls, je m’installe entre les deux hommes. Pendant que mon amant s’absente pour aller aux toilettes, son ami en profite pour m’aborder plus directement. Il ignore bien évidemment la nature de la relation que j’entretiens avec son ami et me signifie qu’il avait remarqué que je portais des dim-up, la jupe légèrement échancrée d’un côté le laissant percevoir. Puis il s’approche de moi et vient déposer sur mes lèvres un doux baiser.

    A l’arrivée de nos cocktails nous trinquons tous les trois, à cette agréable soirée que nous passons ensemble, je glisse alors ma main sur la cuisse de mon amant, tandis que son ami en profite pour caresser du bout des doigts mes jambes. Il les parcourt doucement et j’avoue que tout ceci me plait. Lorsque à son tour il s’absente, je ne résiste pas à l’envie d’embrasser mon complice, et l’informe que son ami a les mains baladeuses. Je crois que tout ça l’émoustille autant que moi. Nous resterons encore une petite heure ensemble à boire notre verre, et à avoir les mains baladeuses sous la table, le libertin invétéré allant même jusqu’à caresser ma petite culotte, m’obligeant à garder un certain self contrôle. Ce soir là, j’ai adoré me laisser porter par l’ivresse et avoir été ainsi embrassée et caressée discrètement par deux hommes presque à l’insu de l’un et l’autre. Il aurait été dommage d’être en pantalon et surtout d’en rester là…

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    Je l’aime

    Tout a commencé par un petit message sur Facebook, puis quelques semaines plus tard, une rencontre autour d’un café, un premier baiser, une ballade sur les quais de Seine, une nuit à l’hôtel. Mais à la différence de ces hommes que j’avais eu l’occasion de rencontrer, il a continué à prendre de mes nouvelles, à m’envoyer des sms et même à m’appeler. Jour après jour, message après message, je l’ai laissé prendre une place dans ma vie. Il est devenu mon ami, mon amant, mon complice, mon confident. Parfois, je me suis demandé si ce n’était pas trop, si je n’étais pas en train de devenir accroc. J’ai accepté de succomber, de vivre cette belle histoire avec passion. J’aime sa simple présence et tout ce qu’il peut m’apporter. Par contre je sais, que cette histoire, telle que nous la vivons aujourd’hui, ne durera qu’un temps, qu’il sera toujours mon ami, mais pas toujours mon amant. C’est pour cela que je profite de chaque instant où il me fait vibrer avec intensité.

    Et puis  j’ai osé mettre des mots sur ce que je ressens pour lui, oui d’une certaine façon, je l’aime: je tiens à lui, j’ai besoin de le savoir heureux, et j’ai envie qu’il fasse partie de ma vie, de partager encore de jolis moments avec lui. Mais je l’aime tel qu’il est, en tant qu’ami et amant, je ne souhaite pas vivre avec lui, ou qu’il devienne le père de mes enfants. Nous avons chacun nos grands amours pour cela, nos équilibres. Même si elle ignore mon existence il m’est important qu’il soit heureux près de la femme qu’il aime, la mère de ses enfants, son équilibre, sa vie. Ce n’est pas toujours une situation simple, j’aimerai qu’il puisse vivre ces moments libertins sans risquer de faire du mal à son amour si elle venait un jour à savoir, mais c’est comme cela. On ne peut souffrir de ce que l’on ignore.

    Aimer, c’est un seul mot, mais qui peut signifier tellement de choses différentes à la fois. Une chose est certaine, on s’enrichit de tous les amours qu’on a la chance de vivre, et s’il y a bien une chose qui me rend heureuse c’est que depuis que j’ai dit « Je t’aime » à mon amant, je me rends compte combien j’aime mon mari encore plus, au point de lui dire souvent désormais « Je t’aime fort ».

    Mon bel amant je l’aime, mais pas autant que la femme de sa vie peut l’aimer, et je l’aime aussi parce qu’il me permet de réaliser à quel point j’aime encore plus mon beau mari.

  • BDSM,  Mes amants,  Récits coquins,  Sexualité

    Insoumise ?

    Il m’a demandé de passer le voir, il avait envie de me baiser. Le matin même, je m’étais caressée en pensant à lui. J’ai hésité, puis je lui ai précisé: « Si je passe tu as intérêt à bien me faire mouiller et à bien me faire crier ». Quelques heures plus tard nous nous sommes retrouvés devant un parc non loin de son appartement! À peine à l’abri des regards indiscrets dans l’ascenseur il glisse sa main sous ma jupe, presque déçu de constater que je porte une culotte! Une fois franchie la porte de son studio, il m’invite à prendre place sur son canapé impatient de me branler la chatte! Je me déshabille et m’installe confortablement pour profiter au mieux de l’instant! Comme à chaque fois, je sais qu’il ne m’embrassera pas, que je ne le sucerais pas, je ne l’ai jamais fait. Son plaisir il le prend à écarter mes lèvres intimes et mettre en branle mon clito. C’est pour ça que je suis venue, je sais qu’il s’attardera longtemps sur mon intimité, que ça l’excite au plus haut point de me voir mouiller, il sait qu’il va ensuite pouvoir me baiser!

    Depuis que je suis arrivée, je suis ses instructions, c’est un dominant, il me veut sa soumise. Il me demande de me mettre à quatre pattes. Il me bande les yeux et va chercher un petit fouet. A chaque petit moment d’attente il m’ordonne de me caresser. Il me crache sur la chatte, me branle, me fouette. L’obscurité dans laquelle il me plonge accroit mon abandon et mon plaisir. Il fouille avec son doigt mon petit trou, tout en continuant de stimuler mon clito. Il me demande de lui faire face. Je m’exécute, lui obéir sur l’instant m’excite. Son majeur s’agite en moi alors qu’il fouette désormais mes tétons! Je sens que la jouissance arrive.

    Après un retentissant orgasme, je me retrouve à quatre pattes au sol, le bandeau encore sur les yeux, je le laisse me prendre en levrette. Il aime m’avoir à sa disposition. Ses coups de reins viennent au plus profond de mes entrailles, me procurer des sensations à la limite de la douleur mais me gratifiant en réalité d’un plaisir intense. Je ne peux m’empêcher de laisser échapper des hurlements de plaisir à en déranger le voisinage. Il me pilonne, ravi que sa queue me fasse crier ainsi. Il aime me voir « salope ». Il peut me baiser ainsi comme une « chienne », savoir que j’aime ça, que je suis venue pour ça. Il peut « me la mettre bien profond » autant qu’il veut, prendre le contrôle sur moi. Il aimerait s’aventurer en un lieu plus étroit, mais il me plait de lui refuser ce plaisir. Il peut m’utiliser, user et abuser de moi, mais j’aime lui résister, je sais qu’ il  n’ira pas contre mon gré.

    Après s’être appliqué à me baiser comme il se doit, il jouit sur mes seins. Je me rhabille rapidement pour ne pas être trop en retard à mon rendez-vous à quelques stations de là. Il me demande avant de partir: « Alors, tu reviendras? ». Le voilà, lui le « Dom » désormais soumis à ma volonté.

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    Sur le chemin du retour

    J’aime beaucoup, le moment qui précède une rencontre, oú l’on sait que l’on va bientôt pouvoir s’abandonner au plaisir, mais j’aime tout autant le moment post rencontre coquine, surtout lorsque les désirs ont pu être assouvis et que nos appétits libertins sont rassasiés! Sentir ce relâchement du corps, être encore submergée par ce qu’il vient de se passer, sourire à la simple pensée de n’être aussi sage qu’il n’y parait. Oui, indéniablement, j’aime , sur le chemin du retour, dans le métro ou le RER, me fondre dans la masse, et passer incognito, laisser cette foule d’anonyme s’imaginer que mon retard est du à des obligations professionnelles, alors qu’un homme vient de laisser jaillir sa semence chaude sur mon corps. Avoir cette satisfaction de se sentir vivre intensément, de profiter de chaque instant, j’adore lorsque la jouissance des corps me procure ce bien être psychologique: il est tard, il fait nuit, il fait froid: qu’importe croquer la vie à pleine dent est si savoureux!