Il s’appelle Guillaume
Il est le premier garçon à m’avoir regardé dans les yeux et à m’avoir dit: « Je t’aime ». C’était en colonie de vacances dans le sud de la France il y a un peu plus de vingt ans. Une complicité dès les premiers instants, une évidence. Il a probablement beaucoup changé depuis ses douze ans, il est probablement marié avec enfants. Me plairait-il toujours?
Toujours est-il qu’il m’est arrivé de rêver que je le retrouve, ou de taper son nom dans Google ou Facebook, mais il y a beaucoup de Guillaume qui portent son nom. Il faut croire que j’ai la nostalgie de ce premier « amour » d’adolescence. Je n’ai pas osé l’embrasser et pendant plusieurs années ce fut mon plus grand regret. Mon plus grand acte manqué, mais celui qui a fait que plus tard, je n’ai pas hésité.