La source d’Ingres
Je n’ai plus besoin de vous présenter Ingres. C’était un peintre très méticuleux à la recherche de la perfection. Pour obtenir l’accord idéal des rythmes, ce n’est qu’après de longues études qu’il commence à peindre. Il lui faudra près de 36 ans pour achever l’ébauche de La source commencée vers 1820.
Une jeune femme tient sur son épaule une cruche renversée. Reprenant les grandes lignes de Vénus, il s’inspire de la statuaire antique. Le sujet allégorique sert de prétexte pour peindre son idéal de beauté. La luminosité de la chair qui se détache sur le rocher du fond est obtenue par une peinture sans modelé, réduisant au minimum les zones ombrées.
Le corps étiré est prétexte au jeu des lignes serpentines, le traitement du modelé est l’objet d’une extraordinaire simplification des moyens et l’absence de profondeur accentue la présence de la silhouette. Toutefois ce nu par sa perfection perd alors un peu de son expression et de sa sensualité mais qu’importe: sa beauté réside essentiellement dans sa chasteté, sa retenue. Si Ingres apparaît fondamentalement comme un peintre de la pureté, c’est qu’il réussit à concilier réalisme et idéalisme, comme l’atteste cette peinture qui représente un exemple de beauté parfaite.
3 commentaires
camelio
salut
je suis impressionné pas ta manière de comprendre cette toile
bien que je ne sois pas tout a fais du même avis que toi je trouve ton analyse totalement justifiée
bravo pour cet éloge
a bientot pour de nouvelle peintures
camelio
Petites annonces
tres interssant comme information merci beaucoup !
!!!
je doit faire une recherche sur le tableau d’ingre « la source » et ton explication ma beaucoup aidé MERCI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!